time to pretend est un forum city simple où le jeu se base principalement sur les Hamptons. Le but du forum n'est autre que de se faire plaisir, faire de nouvelles rencontres, de se poser un peu sans pression ni prise de tête et de rp tranquillement. Peu importe le personnage ou l'avatar choisi, vous serez le·a bienvenu·e parmi nous. Ce forum, on veut le construire et le développer avec vous. Ici, vous êtes à la maison.
id card : jemaine clement (av. resilience, gifs. jemaika)
faceclaim :
age : cinquante ans | les cheveux blancs, le lumbago, la presbytie et les gueules de bois qui durent trois jours.
statut civil : veuf | voilà bientôt huit ans que son épouse a été emportée par un cancer du sein.
orientation : hétérosexuel | il n'est pas sorti avec une femme une seule fois, depuis que la sienne l'a quitté.
occupation : menuisier | il façonne de ses mains calleuses, le bois issu de forêts gérés durablement, pour en faire des planches de surf sur lesquelles la jeunesse dorée fend les vagues de la côte.
habitation : 153 east quogue | une maison au bois vieilli acheté avec son épouse. bien trop spacieuse et délaissée, depuis qu'elle n'est plus là. le désordre y règne en maître, le jardin est laissé à l'abandon, de même que la piscine qui n'a pas été nettoyée depuis mathusalem.
pronom ig : il, lui
code couleur : darkkhaki
nbre de mots : 500-800 mots
fréquence rp : une fois par semaine
disponibilités : (0/3 | closed)
trigger : meurtre, inceste, viol, torture physique ou psychologique
age : getting closer each year to the fourth decade, still got two years to go, though. the scary thirty eight, the one that makes her think that she should probably start thinking about her retirement and what she wants to do. time keeps going fast after all.
statut civil : glued into a fake relationship to help out an old friend she can't really stand anymore. can't even remember why she said yes in the first place just knows she still has a few months to keep the illusion going before they can end it for good.
orientation : she doesn't care much about sexual relationships, jordan. physical intimacy is far from what she craves but she doesn't know how to say it to people, too afraid they might not understand her feelings so she says nothing. (asexual biromantic)
occupation : operations technicians which is the technical term that nobody really understand. basically, she's the one who defines any spacial mission so that astronots can go visit space.
pronom ig : she, her, hers, elle
code couleur : #2D6FAD
nbre de mots : caméléon (entre 500 et 1500 en moyenne)
fréquence rp : week-ends only
disponibilités : [ o p e n ] headan #1 -- moe -- place
trigger : inceste, viol, violences familiales (physiques et psychologiques)
Le ciel découvert aperçu par la fenêtre du salon provoque un sentiment envieux qui vient s’ajouter à celui, plus désagréable, d’agacement ressenti depuis qu’elle a quitté Coleman à la piscine, il y a déjà plusieurs jours — pas loin de deux semaines, en réalité, mais elle n’a eu de cesse de se répéter les événements de ce jour, la conversation et les gestes et les regards et elle sait, Jordan, que le nageur a une propension à la tirer de ses gonds en un temps record. Le seul encore en mesure de lui sous-tirer une quelconque émotion, semblerait-il, qui ne soit pas feinte pour les caméras ou dissimulée par pudeur. Elle n’hésite qu’une fraction de secondes, donc, en distinguant les premières étoiles se faire apercevoir dans le ciel où la nuit s’installe tranquillement. L’échelle toujours laissée à disposition dans le garage et elle trouve place sur le toit, un soupir satisfait qui s’échappe de ses lèvres déjà étirées en un sourire tandis qu’elle s’allonge sur les tuiles froides. Un bras sous la nuque et elle se perd dans l’observation, le récit des constellations échappé dans l’air comme les lignes d’un bon roman, toutes les histoires qu’elle s’est raconté pendant ses études pour mieux retenir (pas qu’elle n’en ait eu besoin, en réalité) auquel vient se mêler toutes les informations descriptives et scientifiques de ce qui est connu au sujet de chaque étoile, chaque constellation, chaque système perdu et invisible à l’oeil nu. Elle cherche les traces de tous ces mondes visiblement inhabités ou inconnus, souvent les deux à la fois, refuse pour autant de se laisser aller aux théories fumeuses qui divisent son monde professionnel — elle se veut concentrée sur les faits, Jordan, pour ne pas se laisser aller à l’espoir, malgré ses convictions. Le coeur qui se serre au rappel qu’elle n’ira jamais là-haut, que le plus proche qu’elle puisse être de tout cet univers vaste qui la berce depuis l’enfance c’est des instants dérobés comme ce soir, des nuits au bord d’un avion — elle ne pourra que se satisfaire d’être mise dans la confidence à chaque grande découverte astronomique et astrophysique grâce à sa position, son importance (et, quand bien même aurait-elle espéré le contraire, son patronyme). Elle ravale ses émotions, les repousse avec stoïcisme et habitude, se redresse plutôt jusqu’à s’asseoir. Encore quelques minutes, se convainc-t-elle comme à chaque fois qu’elle se perche car il lui est toujours plus difficile de quitter les astres que de les rejoindre — et plus difficile de descendre l’échelle que d’y grimper. Ce n’est toutefois pas encore la période pour ce genre de sortie et maintenant que la nuit est tombée, la brise s’est levée, ses bras deviennent froids. Elle garde pourtant le nez levé, Jordan, les yeux rivés sur Orion et sa forme qui l’a toujours plus amusée que les autres. Elle inspire, expire, souffle et puis se fige, finalement, alors qu’une voix perce le silence dont elle s’était entourée. Stupidement, elle regard tout autour d’elle mais il n’y a personne — personne d’assez insensé pour se hisser sur un toit pour observer un ciel peuplé de lumières. Elle se lève totalement, s’approche du bord avant de discerner la silhouette qui se découpe sur le cabanon du jardin voisin et elle arque un sourcil, Jordan. « Comment ? » Elle a les traits entre les sourcils qui se plissent d’incompréhension, la tête légèrement penchée sur le côté, les pieds ancrés sur les tuiles avant que l’ambiguïté de son choix de mot ne la fasse réagir, ne lui ouvre la bouche de stupeur. « Oh, non, je ne… » Elle ne termine pas sa phrase, presque amusée par l’erreur commise — avant que la pensée de Joris ne la traverse et qu’elle ne se morde la lèvre inférieure. « C’est très gentil de votre part mais je n’ai pas l’intention de… » Elle mime le geste, sa voix étranglée dans sa gorge et le mot refusant de sortir. Son regard qui se baisse en direction du jardin et la hauteur qui l’en sépare la prend à la gorge, contracte son estomac, rend ses jambes plus fébriles. Le vertige, en revanche, pourrait bien s’en charger. Elle recule d’un pas par réflexe, mettre le plus de distance possible entre elle et le vide devant elle, les yeux à moitié clos pour ne plus voir, ne plus avoir conscience. « Je suis montée pour observer les étoiles, » se justifie-t-elle d’une voix blanche. « Et ce n’était pas une idée très intelligente quand on a le vertige. » Un petit rire pour se moquer de sa propre idiotie ; mais elle n’a pas réfléchi, sur le moment. Et peut-être que lui non plus, réalise-t-elle. « Je suis désolée que vous ayez eu à… Escalader à votre tour. » Au moins peut-elle espérer qu’il ne soit pas victime du même mal qu’elle — ou ils auraient l’air fins, deux imbéciles sur des toits voisins, à devoir probablement appeler à l’aider pour retoucher la terre ferme.