| · (paradise girls) girls night. Mer 10 Nov - 22:28 | girls nightw/ @Eden Daniels — tw: arme, consommation de drogue, dépression, idées suicidaires. ( outfit) encore une journée banale, sans détour. les problèmes habituels, les appels en urgence de l'aquarium comme à l'accoutumé. toujours les mêmes demandes. qu'est-ce qu'il faut faire pour que Pierrot le perroquet veuille bien manger, comment gérer l'attitude de Sora et Kiersha les orques, comment pousser Neige le pingouin à nager avec les autres… une semaine de repos partant lentement en fumée. toujours la tête au travail. another day comes crashing in. les prunelles fixées sur ton pire ennemi, une nouvelle fois tu te retiens de briser le miroir, comme si ton reflet en un claquement pouvait s'évaporer. trois rails de cocaïne déjà manquants, le quatrième qui n'attend que son tour. si tu n'es d'origine pas une grande consommatrice, ces derniers jours ont commencé à devenir trop éprouvants. prisonnière de ces souvenirs qui te détruisent à petit feu, cette dispute qui te reste en tête malgré la réconciliation. i don't like my mind right now. tes beaux yeux bleus parfois s'arrêtent sur l'arme reposant sur le lavabo, les pensées qui t'entraînent lentement vers les ténèbres. arme homologuée que tu t'es offerte en vue d'abattre celui qui a détruit ta vie. tu en as été incapable. why, oh, why does god hate me ? dernière prise avant qu'Eden ne rentre, le flingue dans la main que tu pars ranger dans ta table de nuit après avoir débarrassée la salle de bain de ton bordel. behind my blue eyes. les pupilles dilatées, légère comme une plume, tu flottes. dans ce monde que tu as parfait d'illusions, oubliant la cruelle réalité, l'immense solitude comblant ton quotidien. comme si cette pièce emplie de monde les soirs de beuverie, les soirs de concert, étaient vides. perdue dans un océan qui te submerge lentement, tu te noies, au fil du temps, dans ce chagrin et ce vide que tu n'as jamais su laisser transparaître. échappatoire d'une drogue dure seulement passagère, à quelques pas de sombrer dans les bras de l'héroïne. tu fumes ta vie tandis qu'elle te dévore de l'intérieur. agrippant cette bouteille de blanc que tu as ramenée pour la prunelle de tes yeux, ta seconde dans le navire de la détresse que vous dirigez toutes deux en ce lieu. tu la reposes sur la table, deux verres machinalement apportés. le bourbon reprit des mains de la cuisine pour se déverser à nouveau dans tes veines. tu l'attends, attends son retour, le regard triste perdu dans le vide avant que le son de la porte ne te sorte de tes pensées. powerless... tu n'as pas besoin de porter un masque ici, ni de lentilles pour cacher tes yeux, pas avec elle. |
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