time to pretend est un forum city simple où le jeu se base principalement sur les Hamptons. Le but du forum n'est autre que de se faire plaisir, faire de nouvelles rencontres, de se poser un peu sans pression ni prise de tête et de rp tranquillement. Peu importe le personnage ou l'avatar choisi, vous serez le·a bienvenu·e parmi nous. Ce forum, on veut le construire et le développer avec vous. Ici, vous êtes à la maison.
age : trente et un mais elle a souvent l'impression d'avoir plus.
statut civil : presque divorcée. l'image du mariage parfait s'est doucement craquelée. l'amour subsiste mais vacille face à tant de non-dits. elle a signé les papiers, presque comme un défi, elle avait besoin de respirer. mais lui s'obstine à ne pas apposer sa paraphe, refusant de renoncer à eux.
occupation : propriétaire de la tulla booth gallery. elle a laissé son autre galerie à N.Y à la charge de son associé et ne gère plus que celle-ci.
habitation : la villa sur la plage à Amagansett, son refuge, son havre de paix tandis que Cameron reste à Manhattan.
pronom ig : elle.
code couleur : rosybrown
nbre de mots : entre 500 et 800.
fréquence rp : dès que possible.
disponibilités : ■ ■
(cameron - heath )
trigger : pédophilie, zoophilie, maladie en phase terminale, TCA, gore.
MEMBRE ☆ envy fill up the void with polished doubt
Duplicity
messages : 239
rps : 21
pseudo : manon
pronom irl : she, her, hers (elle)
id card : o. jackson-cohen, av. avatars&crap, gif. josshelps, crack. irish coffee (dinah) ♡ , lyrics. joni mitchell (both sides now)
multicomptes : jordan (g. chan)
faceclaim :
age : thirty one and feels like a failure for not being as known as his father was at his age.
statut civil : doesn't really know what he should say. not entierely divorced yet since he can't bing himself to sign these damn papers and separated seems too final for him. still hasn't given up on wining her back, though, still there's love in their marriage and maybe, just maybe, he can make her forgive him for being such a bad husband these past few years.
orientation : straight even if it's just a word and he hasn't really given any thoughts about it. so far, he's only been with women, that's all he knows but maybe it is because he hasn't met the right guy (or maybe he is, in fact, not interested in them).
occupation : co-owner of clarke's mag, the little empire he created with his sister liz. he's also in charge of the legal aspect of the mag.
habitation : #247 manhattan, city house he used to share with dinah but she chose to go live on their hampton's one. he feels lonely in these walls full of tender memories and expectations.
issu d'un premier mariage de monsieur clarke, finalement élevé par ce dernier et sa deuxième épouse parce que la mama préférait ne pas avoir à s'occuper d'un enfant. // vision désastreuse mais préfère baisser plutôt que mettre des lunettes. // rêves démesurés, ambitions infinies. l'achèvement par le succès, que son nom soit sur toutes les lèvres. // harvard comme école de droit pour le prestige plus qu'autre chose. // n'accepte pas de ne pas être le meilleur dans tous les domaines. phobie de l'échec, trouble anxieux généralisé. // face caché du clarke's mag. // mariage de convenance, mariage logique et réfléchi, les sentiments sont pourtant bien réels, l'ont toujours été. qu'elle soit son parfait alter-ego était juste un joli bonus. // culpabilise du décès de son petit frère, persuadé que l'overdose est à cause de lui. // victime de crises d'angoisses régulièrement. // gros fumeur. // trop de fierté pour admettre trop de choses et notamment avoir peur devant les films d'horreur. // coffee addict et pourrait damner mère et père pour un bon pudding. // sait jouer du violon et vaguement du piano (davantage pour le prestige que par réel intérêt pour la musique). // lecteur peu assidu, les classiques français ont toutefois son intérêt. // n'a jamais mis les pieds sur le moindre lieu touristique pour ne pas avoir à faire face à la foule.
(outfit) Il n’est pas certain que leur arrangement soit une bonne idée — pas certain qu’il n’aurait pas dû insister et trouver un prétexte pour ne pas venir. Il l’aurait même laissée raconter ce qu’elle veut, Dinah, plutôt que prendre le risque de devoir affronter la déception qu’elle lui a jeté au visage la dernière fois qu’ils se sont vus. Les mots ont fait bien plus mal qu’il ne les aurait jamais cru capables et il a préféré partir tôt, la nuit passée pour ne pas relancer de l’huile sur le feu le lendemain matin. Une déchirure après l’autre lui a semblé être le meilleur compromis — et maintenant ? S’il est là c’est davantage par pur égoïsme que par réel intérêt pour l’événement, l’envie de la revoir malgré l’appréhension de ce qu’ils pourraient se cracher à la figure (rien, ose-t-il espérer parce qu’il n’a parlé de la séparation à personne, Cameron et il semble avoir compris qu’il en était de même du côté de Dinah et n’est-ce pas là un indice) et parce qu’il faut préserver les apparences. Il aime se répéter que tant les accords pour le divorce ne seront pas signés, il est préférable que les médias n’en sachent rien. La douleur, pourtant, se fait présente à l’instant où il quitte la limousine qui le dépose au pied du building. Les visages présents sont, à peu de chose près, les mêmes qu’à son propre mariage. Il a parfois l’impression de reconnaître les costards de ce jour et c’est en apercevant le futur marié, en reconnaissant les signes de nervosité, qu’il a son coeur qui se tord, Cam. Il se pare pourtant d’un sourire de circonstance, serre des mains, glisse quelques compliments, excuse le retard de Dinah d’un geste de la main — si si, elle arrive qu’il assure ici et là alors même qu’il en est lui-même de moins en moins convaincu. Et si elle avait finalement décidé qu’elle ne pouvait pas, plus, être aperçue à son bras ? Et si la dispute d’Halloween était celle de trop, celle qui la ferait annoncer l’échec de leur relation au reste du monde ? Il prétend, pourtant, Cameron, trop habitué à ce jeu illusoire pour se laisser guider par les émotions en ce jour — et puis, ce n’est d’eux dont il s’agit aujourd’hui mais de leurs amis. Il lance les small talks, comble les conversations avec son aisance usuelle, passe d’un invité à l’autre comme dans une valse organisée et il s’efforce, Cameron, de ne pas chercher Dinah du regard, de ne pas sortir son téléphone pour vérifier qu’elle ne l’a pas appelé ou envoyé un message. Le rire d’une blague entendue qui s’éteint et il laisse le groupe s’éloigner, lui un peu en retrait pendant quelques secondes avant qu’elle ne lui apparaisse finalement. Il note la robe légère pour cette période de l’année, son maquillage qui semble naturel. Il lui offre un sourire, Cam, par habitude, pour toutes les fois où il aurait pu se permettre un commentaire sur le décolleté, sur le fait qu’elle sera sûrement la première à se plaindre à la première brise automnale. « So do you. » Pas de sarcasme, cette fois, juste la voix un peu chaude d’un mari toujours épris de son épouse et qui ne revient pas, ne se remet pas, de la chance qu’il a — chance qu’il a eu, chance qu’il perd. La main qui se porte à sa taille quand elle l’embrasse, les doigts qui s’y attardent une seconde tandis que ses lèvres ne font qu’effleurer sa tempe brièvement. Geste trop intime pour eux maintenant peut-être, sans doute mais ils ne doivent pas éveiller les soupçons, n’est-ce pas ? « Ils ont commencé à s’installer, Dev et Millie nous ont gardé des places. » Il n’a pas envie d’entrer, pourtant, parce qu’il sait très bien ce qui les attend, à l’intérieur. Le souvenir trop vif de leur cérémonie, l’écho des mots prononcés ce jour-là et qui sont maintenant devenus des armes qu’ils se dressent l’un à l’autre. Il n’est pas prêt. La foule, pourtant, se fait plus claire à mesure que les invités entrent chacun leur tour et il s’efforce alors à tourner les talons pour suivre le mouvement. Une main se place dans le dos de Dinah alors qu’ils pénètrent dans la salle, et ils ne tardent pas à rejoindre Dev et Millie, déjà installés et qui glissent sur le banc pour les laisser prendre place. Il lui laisse le couloir, à Dinah — au cas où elle voudrait partir précipitamment, le fuir une nouvelle fois (il commence à s’y faire, se répète-t-il, bien que ça n’ôte rien à la douleur ou la difficulté de la voir agir de la sorte). Et, tandis que la musique commence à résonner et que les têtes se tournent vers l’entrée pour admirer la mariée qui fait son entrée, il se dit que ça lui laisse au moins le loisir de pouvoir poser son propre regard sur Dinah. Car c’est elle qui regarde tout du long, à peine accorde-t-il un bref regard à celle qui se marie quand elle passe à leur niveau, parce que c’est Dinah, qu’il peut revoir traverser le couloir. L’image toujours imprimée en lui, du sourire qu’elle lui offrait à ce moment-là au détail de sa coiffure — elle, si hypnotique qu’il n’en revenait toujours pas. La nostalgie cède pourtant sa place à ce pincement au coeur devenu trop familier et il relève finalement le regard pour le porter sur l’autel. Quand a-t-il cessé de lui faire comprendre combien il l’aime ? Quand a-t-elle cessé de voir dans ses gestes la preuve de l’affection qu’il lui porte ?
age : trente et un mais elle a souvent l'impression d'avoir plus.
statut civil : presque divorcée. l'image du mariage parfait s'est doucement craquelée. l'amour subsiste mais vacille face à tant de non-dits. elle a signé les papiers, presque comme un défi, elle avait besoin de respirer. mais lui s'obstine à ne pas apposer sa paraphe, refusant de renoncer à eux.
occupation : propriétaire de la tulla booth gallery. elle a laissé son autre galerie à N.Y à la charge de son associé et ne gère plus que celle-ci.
habitation : la villa sur la plage à Amagansett, son refuge, son havre de paix tandis que Cameron reste à Manhattan.
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· Re: tell it to my heart (dinn) Mer 24 Nov - 21:14
Cameron Clarke
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age : thirty one and feels like a failure for not being as known as his father was at his age.
statut civil : doesn't really know what he should say. not entierely divorced yet since he can't bing himself to sign these damn papers and separated seems too final for him. still hasn't given up on wining her back, though, still there's love in their marriage and maybe, just maybe, he can make her forgive him for being such a bad husband these past few years.
orientation : straight even if it's just a word and he hasn't really given any thoughts about it. so far, he's only been with women, that's all he knows but maybe it is because he hasn't met the right guy (or maybe he is, in fact, not interested in them).
occupation : co-owner of clarke's mag, the little empire he created with his sister liz. he's also in charge of the legal aspect of the mag.
habitation : #247 manhattan, city house he used to share with dinah but she chose to go live on their hampton's one. he feels lonely in these walls full of tender memories and expectations.
issu d'un premier mariage de monsieur clarke, finalement élevé par ce dernier et sa deuxième épouse parce que la mama préférait ne pas avoir à s'occuper d'un enfant. // vision désastreuse mais préfère baisser plutôt que mettre des lunettes. // rêves démesurés, ambitions infinies. l'achèvement par le succès, que son nom soit sur toutes les lèvres. // harvard comme école de droit pour le prestige plus qu'autre chose. // n'accepte pas de ne pas être le meilleur dans tous les domaines. phobie de l'échec, trouble anxieux généralisé. // face caché du clarke's mag. // mariage de convenance, mariage logique et réfléchi, les sentiments sont pourtant bien réels, l'ont toujours été. qu'elle soit son parfait alter-ego était juste un joli bonus. // culpabilise du décès de son petit frère, persuadé que l'overdose est à cause de lui. // victime de crises d'angoisses régulièrement. // gros fumeur. // trop de fierté pour admettre trop de choses et notamment avoir peur devant les films d'horreur. // coffee addict et pourrait damner mère et père pour un bon pudding. // sait jouer du violon et vaguement du piano (davantage pour le prestige que par réel intérêt pour la musique). // lecteur peu assidu, les classiques français ont toutefois son intérêt. // n'a jamais mis les pieds sur le moindre lieu touristique pour ne pas avoir à faire face à la foule.
Le regard rivé sur Dinah, il a conscience, Cam, au moins vaguement, qu’il ne devrait pas la fixer avec tant d’insistance. Qu’il devrait tourner la tête, observer les mariés puisque c’est pour eux qu’ils sont là — en théorie, en tout cas. L’espace d’un instant, il se demande si elle le sent, Dinah. Son regard qui doit peser sur sa nuque, les regrets qu’il n’est toujours pas capable de formuler à voix haute, l’amour qu’il voudrait lui communiquer malgré ces derniers mois, malgré les mots échangés, malgré tout. Tout ce qu’il donnerait pour se pencher un peu dans sa direction, déposer un baiser derrière son oreille et lui glisser quelques mots au passage — juste de quoi lui arracher un sourire, de ceux qu’elle ne lui adresse plus depuis longtemps, maintenant. Et il pourrait rester des heures ainsi, à l’observer à la dérobée, à la chérir des yeux, mais la mariée est déjà passée et, sur le rang de l’autre côté du couloir, les visages se tournent en direction de l’autel alors il fait de même, Cameron. Tant pis si elle l’ignore, Dinah, tout ce qu’il ne sait plus comment lui dire ou lui montrer. Tant pis si elle ne lit pas la détresse sur son visage et les émotions qui s’y succèdent. Il s’essaie plutôt à la concentration mais les pensées, aussitôt, s’envolent ailleurs. Toujours le même jour, la même date et il doit fermer les yeux un instant, Cameron, pour ne pas soudainement se lever et quitter les lieux, se laisser absorber par la douleur de ce qui a été le plus beau jour de sa vie quand maintenant, ils ne semblent qu’être les pires. Les mots qui résonnent dans son esprit, s’amplifient comme pour venir moquer ce qui est devenu leur quotidien, leur nouvelle réalité. Et à ceux-ci viennent s’ajouter les accusations de Dinah. You left first, Cam. Il accuse le coup, une nouvelle fois, comme si elle venait juste de les lui asséner. Il serre les dents, puis le poing sur sa cuisse. Notre mariage, une suite d’obligations ? A l’autel, les époux qui se jure fidélité et amour, en toute circonstance. Est-ce que eux aussi, cesseront d’y croire ou n’est-ce que pour lui et Dinah ? Etaient-ils voués à en arriver-là, un peu trop similaires sur leur façon d’appréhender cette relation dès le premier jour, ce mariage ? Il ne peut le croire, Cam — il ne le peut pas et pourtant, ils y sont. Il tourne la tête lorsque les alliances sont brandies et échangées. Les yeux qui rencontrent ceux de Dinah. La misère de l’un pour venir refléter celle de l’autre. Le voit-elle, que leur mariage n’a jamais été une obligation ? Le voit-elle, qu’il ne sait plus comment se tenir si elle n’est pas à ses côtés pour le soutenir ? Le voit-elle, qu’il s’est perdu le jour où il a vu le corps de Bastian, étendu et inerte et qu’il n’y a qu’elle pour l’aider à se retrouver ? Il pourrait sourire, Cameron, à cet échange de regard qui se vole le temps d’un instant. Il pourrait retrouver celui qu’il a été il y a plus de cinq ans, celui qu’elle a aimé si chèrement et qu’il n’est plus. Il pourrait prétendre, Cameron, ne rien ressentir de ce qui se joue dans son corps et ses tripes, de cette bataille acharnée dont il sait qu’il n’en sortira probablement pas indemne. Mais elle le prendrait mal, n’est-ce pas ? Ou ne le comprendrait pas, peut-être. Il ne sait pas exactement et c’est pour ça qu’il ne se le permet pas. Pas de sourire, donc. En revanche, il a les mains qui se déplient, se tendent jusqu’à attraper ceux de Dinah d’abord avec hésitation puis plus franchement. Son pouce qui a une brève caresse sur le dos de sa main avant qu’il ne s’en empêche, la gorge plus nouée qu’il ne le voudrait. Et s’il sait qu’il ne le devrait sûrement pas, il ne rompt pas le contact, laisse sa main couvrir celle de son épouse (car elle l’est encore, au moins pour un temps) et il pourra toujours arguer que c’est pour conserver leur image qu’il s’est permis un geste envers elle quand ce n’est pas le cas. C’est pour lui. Pour elle. Pour se rappeler, lui rappeler, ce qu’ils ont, ont eu, ce qu’ils manquent à se déchirer encore et encore. Alors il les attarde, juste un contact pour encore quelques minutes, jusqu’à ce que les nouveaux jeunes mariés n’aient l’autorisation d’échanger leur premier baiser. Et alors, le contact avec la peau de Dinah le brûle et il retire ses doigts. Parce qu’il avait l’habitude de les lui serrer chaque fois qu’il l’embrassait. Parce que le jour de leurs noces, c’est ce qu’il a fait. Devant famille et amis et média, une main sur sa nuque et l’autre cherchant ses doigts pour les presser délicatement. Le sourire alors, la douleur maintenant. Il se lève, Cameron, dans le même mouvement que le reste de l’assemblée, pour applaudir et puis suivre le couple. Retour à l’extérieur. Le ciel s’est couvert un peu — pas le jour de leur mariage, à la fin du printemps et au début de l’été pour profiter du beau temps avant les chaleurs. La cérémonie se prolonge, rendez-vous dans une salle des fêtes louée pour l’occasion, juste derrière l’immense jardin, sous le regard des caméras des journalistes venus couvrir l’événement. Cameron, il attend Dinah, un regard pour elle et le bras qui se tend dans sa direction. Pour les caméras semble-t-il lui faire comprendre d’un regard.
age : trente et un mais elle a souvent l'impression d'avoir plus.
statut civil : presque divorcée. l'image du mariage parfait s'est doucement craquelée. l'amour subsiste mais vacille face à tant de non-dits. elle a signé les papiers, presque comme un défi, elle avait besoin de respirer. mais lui s'obstine à ne pas apposer sa paraphe, refusant de renoncer à eux.
occupation : propriétaire de la tulla booth gallery. elle a laissé son autre galerie à N.Y à la charge de son associé et ne gère plus que celle-ci.
habitation : la villa sur la plage à Amagansett, son refuge, son havre de paix tandis que Cameron reste à Manhattan.
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· Re: tell it to my heart (dinn) Dim 5 Déc - 11:31
Cameron Clarke
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age : thirty one and feels like a failure for not being as known as his father was at his age.
statut civil : doesn't really know what he should say. not entierely divorced yet since he can't bing himself to sign these damn papers and separated seems too final for him. still hasn't given up on wining her back, though, still there's love in their marriage and maybe, just maybe, he can make her forgive him for being such a bad husband these past few years.
orientation : straight even if it's just a word and he hasn't really given any thoughts about it. so far, he's only been with women, that's all he knows but maybe it is because he hasn't met the right guy (or maybe he is, in fact, not interested in them).
occupation : co-owner of clarke's mag, the little empire he created with his sister liz. he's also in charge of the legal aspect of the mag.
habitation : #247 manhattan, city house he used to share with dinah but she chose to go live on their hampton's one. he feels lonely in these walls full of tender memories and expectations.
issu d'un premier mariage de monsieur clarke, finalement élevé par ce dernier et sa deuxième épouse parce que la mama préférait ne pas avoir à s'occuper d'un enfant. // vision désastreuse mais préfère baisser plutôt que mettre des lunettes. // rêves démesurés, ambitions infinies. l'achèvement par le succès, que son nom soit sur toutes les lèvres. // harvard comme école de droit pour le prestige plus qu'autre chose. // n'accepte pas de ne pas être le meilleur dans tous les domaines. phobie de l'échec, trouble anxieux généralisé. // face caché du clarke's mag. // mariage de convenance, mariage logique et réfléchi, les sentiments sont pourtant bien réels, l'ont toujours été. qu'elle soit son parfait alter-ego était juste un joli bonus. // culpabilise du décès de son petit frère, persuadé que l'overdose est à cause de lui. // victime de crises d'angoisses régulièrement. // gros fumeur. // trop de fierté pour admettre trop de choses et notamment avoir peur devant les films d'horreur. // coffee addict et pourrait damner mère et père pour un bon pudding. // sait jouer du violon et vaguement du piano (davantage pour le prestige que par réel intérêt pour la musique). // lecteur peu assidu, les classiques français ont toutefois son intérêt. // n'a jamais mis les pieds sur le moindre lieu touristique pour ne pas avoir à faire face à la foule.
Les doigts qui se défilent, contact rompu. Le coeur remonté, logé dans sa gorge et la conscience, l’ultra-conscience de devoir prétendre, paraître — le jeu des caméras, des journalistes, la ritournelle apprise par coeur, répétée, et, jusqu’à aujourd’hui, appréciée. Mais aujourd’hui, il y a une douleur supplémentaire, un poids qui s’est formé sur ses épaules et la présence de Dinah, toute proche, intoxiquant ses sens de son parfum, de sa peau, ses yeux. Et s’il pourrait rester indéfiniment assis, cuisse contre cuisse, il n’est pas complètement mécontent de pouvoir s’en éloigner quelques secondes, inspirer, avant que son bras n’aille la chercher, qu’il ne retrouve ces gestes devenus si naturels et pourtant si souvent interrompus ces dernières semaines. Les photo sont prises, sauvegardées et il se demande, l’espace d’un instant, si quelqu’un remarquera la fatigue dans les yeux de Dinah, si quelqu’un d’autre que lui peut le noter — ou s’ils ne verront pas à travers les sourires affichés, leur manque de regards échangés, de complicité, elle qui a pourtant toujours été si apparente. A peine quelques regards à la dérobée, ici, là, avant que les chemins ne se séparent dans la salle de réunion, chacun retrouvant les habitudes si parfaitement rodées, la routine obtenues à force des années. Et s’ils n’ont que peu souvent l’occasion de partager un instant ; si, maintenant que la cérémonie est terminée, il n’a plus les images de leur propre mariage qui lui viennent en tête, c’est toujours dans la direction de son épouse que le regard de Cameron va se perdre. Toujours elle, qu’il cherche dans la foule, parmi les visages, jusqu’à la trouver et respirer, enfin, vraiment. C’est le miroir de leur rencontre, de cette soirée où ses yeux n’étaient qu’attirés par elle, sa présence, sa silhouette et tout ce qu’elle dégageait déjà à l’époque et qu’elle continue de dégager aujourd’hui ; tout ce qui continue de l’aimanter, malgré les épreuves, malgré le temps. Ce jour qui lui parait si loin, où tout était alors différent — ce jour où le coup de foudre semblait les avoir frappé quand il les a, à présent, quitter. Et ça devient trop. Il a besoin d’une clope. Alors il se lève, Cam, quitte la table puis la salle pour rejoindre le vaste jardin, y déniche un coin tranquille et isolé, attrape paquet, briquet. La solitude qui l’enveloppe aussitôt lui fait l’effet d’une vieille amie. Des retrouvailles qui, mêlée à la nicotine qui s’infiltre maintenant dans son système, lui permettent de mieux respirer. Il souffle la fumée de la cigarette avant de s’installer sur le banc non loin, faisant face à la fontaine, les yeux mi-clos tandis qu’il enchaîne les taffes. Il rejette la tête en arrière, la nuque douloureuse par la tension qu’il cumule jour après jour et s’il n’a aucun geste pour se masser, il ne retient pas le grognement quand il entend quelques craquements quand il fait mine de vouloir s’étirer. Il garde les yeux fermés, ne les rouvre que lorsque la voix de Dinah surgit du néant, lui arrachant un sursaut et il est trop tard pour qu’il dissimule la cigarette (et puis, what the Hell). Il ne répond pas tout de suite, Cameron, parce que la réponse deviendrait une nouvelle accusation et celle-ci, une nouvelle dispute et il n’en veut pas, Cam, pas aujourd’hui, pas après cette journée. Alors il tourne la tête dans sa direction, se contente de hausser les épaules parce qu’un vice de plus à ajouter à la liste de ses défauts qu’elle pourrait lui reprocher, ce n’est pas tant, n’est-ce pas. Il inspire, voudrait prendre la parole mais elle le devance, lui réclame la jumelle de ce qu’il tient entre les doigts et il lève le regard vers elle, la dévisage malgré la semi-obscurité. « Je ne savais pas que tu avais commencé, » constate-t-il avec un sourire en coin, la moquerie déjà sous-jacente dans sa voix, c’est plus fort que lui. Il sort finalement son paquet, lui tire une cigarette et, briquet à la main, l’allume pour elle. Il glisse sur le banc pour lui faire de la place, l’invite à le rejoindre et à partager ce plaisir coupable — sauf qu’il termine sa clope bien vite et que le silence n’a rien de confortable comme il a pu l’être, il y a longtemps. Mais qu’évoquer ? Ce mariage qu’ils sont venus célébrer et qui, irrémédiablement, ne peut que faire écho au leur, brisé ? Cette dernière conversation qu’ils ont eu, à Halloween, et qu’ils n’ont pas su terminé, lui trop lâche pour rester longtemps le lendemain ? « J’ai repris après Bastian. » L’aveu qui éclate. Il a l’impression d’une détonation, Cameron. C’est son excuse, à lui — la perte de son petit frère. Quelle est la sienne, à Dinah ? Il ferme les yeux, soupire. « Ecoute, je - j’ai pas envie de me battre. Pas aujourd’hui. » Ce qui se rapprochera le plus d’une excuse pour la question qu’il vient de penser, le jugement qu’il se sait coupable d’émettre à propos de cette clope qu’il lui a pourtant tendue. Hypocrite de juger quand il est celui pris sur le fait, à la base. De la salle des fêtes, des notes de musique entraînante, le repas sans doute terminé et leurs plats oubliés sur la table. Ils devraient y retourner. La bienséance qui lui dicte ces mots, lui rappelle qu’ils ont un rôle à jouer, qu’ils ne peuvent se permettre l’improvisation, le petit écart auquel ils s’adonnent pourtant. Et s’il se lève, Cameron, il ne fait pas le moindre pas, tend plutôt la main en direction de Dinah. « Danse avec moi ? » Comme un dernier rappel, la dernière volonté de se remémorer leur mariage, le dernier parallèle — parce qu’il le sait, Cameron, que ce soit être la danse des jeunes mariés qui doit se jouer, là-bas. Et il se fiche bien que ça ne devrait pas se faire, même ainsi, à l’abri des regards dans le jardin. Lui, tout ce qu’il veut, c’est pouvoir serrer sa femme dans ses bras.
age : trente et un mais elle a souvent l'impression d'avoir plus.
statut civil : presque divorcée. l'image du mariage parfait s'est doucement craquelée. l'amour subsiste mais vacille face à tant de non-dits. elle a signé les papiers, presque comme un défi, elle avait besoin de respirer. mais lui s'obstine à ne pas apposer sa paraphe, refusant de renoncer à eux.
occupation : propriétaire de la tulla booth gallery. elle a laissé son autre galerie à N.Y à la charge de son associé et ne gère plus que celle-ci.
habitation : la villa sur la plage à Amagansett, son refuge, son havre de paix tandis que Cameron reste à Manhattan.
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(cameron - heath )
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· Re: tell it to my heart (dinn) Mer 29 Déc - 19:57
Cameron Clarke
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Duplicity
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pseudo : manon
pronom irl : she, her, hers (elle)
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age : thirty one and feels like a failure for not being as known as his father was at his age.
statut civil : doesn't really know what he should say. not entierely divorced yet since he can't bing himself to sign these damn papers and separated seems too final for him. still hasn't given up on wining her back, though, still there's love in their marriage and maybe, just maybe, he can make her forgive him for being such a bad husband these past few years.
orientation : straight even if it's just a word and he hasn't really given any thoughts about it. so far, he's only been with women, that's all he knows but maybe it is because he hasn't met the right guy (or maybe he is, in fact, not interested in them).
occupation : co-owner of clarke's mag, the little empire he created with his sister liz. he's also in charge of the legal aspect of the mag.
habitation : #247 manhattan, city house he used to share with dinah but she chose to go live on their hampton's one. he feels lonely in these walls full of tender memories and expectations.
issu d'un premier mariage de monsieur clarke, finalement élevé par ce dernier et sa deuxième épouse parce que la mama préférait ne pas avoir à s'occuper d'un enfant. // vision désastreuse mais préfère baisser plutôt que mettre des lunettes. // rêves démesurés, ambitions infinies. l'achèvement par le succès, que son nom soit sur toutes les lèvres. // harvard comme école de droit pour le prestige plus qu'autre chose. // n'accepte pas de ne pas être le meilleur dans tous les domaines. phobie de l'échec, trouble anxieux généralisé. // face caché du clarke's mag. // mariage de convenance, mariage logique et réfléchi, les sentiments sont pourtant bien réels, l'ont toujours été. qu'elle soit son parfait alter-ego était juste un joli bonus. // culpabilise du décès de son petit frère, persuadé que l'overdose est à cause de lui. // victime de crises d'angoisses régulièrement. // gros fumeur. // trop de fierté pour admettre trop de choses et notamment avoir peur devant les films d'horreur. // coffee addict et pourrait damner mère et père pour un bon pudding. // sait jouer du violon et vaguement du piano (davantage pour le prestige que par réel intérêt pour la musique). // lecteur peu assidu, les classiques français ont toutefois son intérêt. // n'a jamais mis les pieds sur le moindre lieu touristique pour ne pas avoir à faire face à la foule.
Le déménagement comme source de vice, il ne sait pas s’il doit y comprendre quelque chose, s’il doit y voir comme un aveu. En est-ce un ? Essaie-t-elle de lui dire que ce déménagement, cette séparation, lui cause tant de stress et de chagrin qu’elle s’est mise à la clope — préfère noyer ses poumons de saletés plutôt que de revenir auprès de lui, y mettre un terme ? Il pourrait poser la question, la mettre devant le fait accompli, l’acculer jusqu’à ce qu’elle crache le morceau, qu’elle abdique. Mais à quoi bon ? N’en sortirait-il pas un peu plus perdant que maintenant ? Il ne ferait que la perdre un peu davantage et il lui semble qu’il l’a déjà trop perdue alors il choisit de se taire, Cameron, de ne pas faire de commentaire. Il glisse sur le côté, lui laisse une place, puis une cigarette, puis le silence. Il ne la regarde pas, même pas en coin, même pas comme lors de la cérémonie. Il attend presque qu’elle pose sa tête sur son épaule, qu’il puisse passer un bras autour de sa taille pour la ramener contre lui quelques instants. Mais elle ne le fait pas et lui non plus et ils restent ainsi, côte à côte, sans rien pour se frôler, ni les épaules, ni les genoux, ni les hanches. Chacun dans son coin, chacun son bout de banc et il se dit, Cam, que si quelqu’un s’approche, il ne pourrait manquer la distance instaurée entre eux. Le tableau ne pourrait pas être plus évocateur. Et pour la énième fois depuis la séparation, il se demande comment ont-ils pu en venir ici, quand ça s’est produit et si ça n’aurait pas pu être évité. Mais il sait. Au fond, il le sait. Alors il évoqué Bastian, la raison de sa reprise, le renouveau avec la clope. A cause de Bastian. A cause de ce qui lui est arrivé, de ce dont il est à l’origine, à cause de ce sentiment qu’il n’arrive pas à faire taire au fond de lui. A cause de son envie de s’empoisonner pour se punir de ce qui est arrivé à son petit frère. Parce qu’il aurait dû voir, il aurait dû savoir, il aurait dû intervenir. Il n’a rien fait, rien su, pas vu. Les mots ont le goût de la nicotine et laissent de l’amertume sur sa langue, son palais. Il l’évoque avec cette douleur au coeur, celle qui vient à chaque fois qu’il se laisse penser à son cadet. Il n’attend pas de réponse et ses mots n’en appellent pas à une, mais Dinah, Dinah elle les a, les mots. Et elle les échappe et il ferme les yeux, il déglutit. Il aurait pu pas dû en parler. Il a le coeur qui fait mal, cette douleur dans la poitrine et qui se propage, lentement. La respiration qui se bloque, une deux trois secondes, avant qu’il n’arrive à expirer un souffle. Il ne peut pas répondre, ne peut pas choisir entre les deux options qu’elle lui donne quand la vérité se dissimule derrière une troisième. Les doigts se tordent alors qu’il pèse les raisons de dire ce qu’il devrait, ce qui le hante. « C’est ma façon de me rappeler que j’ai rien vu venir. » Pas l’entière vérité, les mots refusant de sortir, le sous-entendu pourtant juste là, à portée d’oreille pour qui saurait l’entendre, lui prêter suffisamment attention. Sa façon de se rappeler qu’il n’a pas su gérer, qu’il n’a pas su être le bon modèle, qu’il a laissé tomber l’un de ses frères. Qu’il a échoué et que ça le poursuivra. Sa façon de se détruire à travers un vice ancien, vice nouveau. De prier pour échanger sa place avec celle de Bastian à chaque taff, chaque clope, chaque paquet — sans que ça n’arrive jamais parce qu’il est là, lui, et Bastian, non. Il hausse les épaules, feint la nonchalance que son esprit ne ressent pas ; le coeur non plus. « J’ai fais en sorte que tu ne voies pas. » Qu’elle ne le voie pas s’enfoncer, qu’elle ne sache rien de ses doutes, sa culpabilité, son anxiété. Qu’elle ne puisse deviner ce qui est devenu ses démons internes — la préserver de tout ce qui lui a traversé l’esprit, les premiers mois. Et il la préserve encore un peu, là, sur ce banc, à ne pas vouloir l’accuser de ne pas avoir vu sa reprise, son désarroi, ses yeux hantés du souvenir de Bastian sur le lit de la morgue. Il relève légèrement la tête, pas totalement conscient qu’il l’avait baissé en évoquant son frère. Tourne les yeux dans sa direction quand elle répond et il croit entendre les regrets, ceux qu’il partage, ceux qui le tiennent éveiller la plupart des nuits. Ceux qui dansent à présent au fond de son regard. Then don’t do that, qu’il voudrait lui souffler. Il se lève plutôt, la main tendue vers elle, la proposition qui semble résonner dans la nuit. Il perçoit son hésitation et un autre jour, il aurait abandonné. Tourné les talons, saisi le message, fui. Pas ce soir. Ce soir il attend, il reste, il persévère. Ce soir, il se bat pour leur mariage, leur couple ; il se bat pour eux. Les doigts de Dinah glissent sur sa paume et il a le coeur qui se gonfle, fierté, joie. Les mots suffisent à tout faire éclater. « It’s just a dance, Dinah. » Mais il n’a pas la conviction dans sa voix parce qu’elle a raison. Ils ne font qu’empirer leur situation, rendre plus difficile la séparation (mais n’est-ce pas là ce qu’il veut ? Lui rendre la vie impossible jusqu’à ce qu’elle reste, finalement). Il ne voit pas l’opportunité de lui souffler qu’elle lui manque, il ne voit pas l’opportunité de lui rappeler qu’il l’aime, qu’il fera mieux si elle lui en laisse la chance. Il ne voit que cette danse, celle qui ressemblera dangereusement à la dernière qu’ils pourront jamais partager et dont il a besoin, désespérément besoin, tout à coup. « Please? » Qu’il insiste finalement, avec son regard qui tombe, son coeur qui s’alourdit dans sa poitrine. « You’ll have an excuse to explain why you smell like cigarette, » qu’il argumente, voudrait pouvoir achever de la convaincre.
age : trente et un mais elle a souvent l'impression d'avoir plus.
statut civil : presque divorcée. l'image du mariage parfait s'est doucement craquelée. l'amour subsiste mais vacille face à tant de non-dits. elle a signé les papiers, presque comme un défi, elle avait besoin de respirer. mais lui s'obstine à ne pas apposer sa paraphe, refusant de renoncer à eux.
occupation : propriétaire de la tulla booth gallery. elle a laissé son autre galerie à N.Y à la charge de son associé et ne gère plus que celle-ci.
habitation : la villa sur la plage à Amagansett, son refuge, son havre de paix tandis que Cameron reste à Manhattan.
pronom ig : elle.
code couleur : rosybrown
nbre de mots : entre 500 et 800.
fréquence rp : dès que possible.
disponibilités : ■ ■
(cameron - heath )
trigger : pédophilie, zoophilie, maladie en phase terminale, TCA, gore.
· Re: tell it to my heart (dinn) Dim 16 Jan - 11:44
Cameron Clarke
MEMBRE ☆ envy fill up the void with polished doubt
Duplicity
messages : 239
rps : 21
pseudo : manon
pronom irl : she, her, hers (elle)
id card : o. jackson-cohen, av. avatars&crap, gif. josshelps, crack. irish coffee (dinah) ♡ , lyrics. joni mitchell (both sides now)
multicomptes : jordan (g. chan)
faceclaim :
age : thirty one and feels like a failure for not being as known as his father was at his age.
statut civil : doesn't really know what he should say. not entierely divorced yet since he can't bing himself to sign these damn papers and separated seems too final for him. still hasn't given up on wining her back, though, still there's love in their marriage and maybe, just maybe, he can make her forgive him for being such a bad husband these past few years.
orientation : straight even if it's just a word and he hasn't really given any thoughts about it. so far, he's only been with women, that's all he knows but maybe it is because he hasn't met the right guy (or maybe he is, in fact, not interested in them).
occupation : co-owner of clarke's mag, the little empire he created with his sister liz. he's also in charge of the legal aspect of the mag.
habitation : #247 manhattan, city house he used to share with dinah but she chose to go live on their hampton's one. he feels lonely in these walls full of tender memories and expectations.
issu d'un premier mariage de monsieur clarke, finalement élevé par ce dernier et sa deuxième épouse parce que la mama préférait ne pas avoir à s'occuper d'un enfant. // vision désastreuse mais préfère baisser plutôt que mettre des lunettes. // rêves démesurés, ambitions infinies. l'achèvement par le succès, que son nom soit sur toutes les lèvres. // harvard comme école de droit pour le prestige plus qu'autre chose. // n'accepte pas de ne pas être le meilleur dans tous les domaines. phobie de l'échec, trouble anxieux généralisé. // face caché du clarke's mag. // mariage de convenance, mariage logique et réfléchi, les sentiments sont pourtant bien réels, l'ont toujours été. qu'elle soit son parfait alter-ego était juste un joli bonus. // culpabilise du décès de son petit frère, persuadé que l'overdose est à cause de lui. // victime de crises d'angoisses régulièrement. // gros fumeur. // trop de fierté pour admettre trop de choses et notamment avoir peur devant les films d'horreur. // coffee addict et pourrait damner mère et père pour un bon pudding. // sait jouer du violon et vaguement du piano (davantage pour le prestige que par réel intérêt pour la musique). // lecteur peu assidu, les classiques français ont toutefois son intérêt. // n'a jamais mis les pieds sur le moindre lieu touristique pour ne pas avoir à faire face à la foule.
La nuit enveloppe ses aveux de son voile silencieux et s’il attend, Cameron, les questions de Dinah, l’interrogation, les mots, ils ne viennent pas. Elle serait pourtant en droit de le questionner — de lui rappeler, comme lors de la soirée d’Halloween, qu’il l’a bel et bien repoussé dans son processus de deuil, qu’il aurait pu lui en parler plus tôt, qu’il n’aurait pas eu besoin de le lui cacher ; il ne saurait sûrement pas quoi lui répondre, quelle excuse trouver pour s’en draper. Mais elle ne presse pas, Dinah, ne reprend plus la parole alors il n’a pas besoin de s’en faire, pas besoin de tisser un mensonge dans lequel elle pourrait voir clair. Et il devrait en finir là. La conscience que la conversation devrait trouver son terme ici, qu’il devrait se lever, Cam, partir, faire ce qu’il fait de mieux, et palabrer à la cérémonie en attendant de pouvoir partir, chacun de son côté avec quelques prétextes pour ne pas avoir à jouer la comédie une nouvelle fois — mais elle est là, Dinah, venue le retrouver et s’il sait que ce n’est pas pour lui, s’il sait que c’est trop tard, il ne peut pas rater cette occasion de la tenir entre ses bras pour la dernière fois. Il ne sait pas comment la convaincre, pourtant, encore une preuve de leur éloignement — il aurait été un temps où il n’aurait même pas eu besoin de la convaincre, où elle aurait juste deviné son envie et où ils auraient pu virevolter sur une piste de danse ou à l’écart, comme ce soir. Et il ne sait pas si c’est parce qu’il ne part pas, parce qu’il ne récupère pas sa main ou si c’est pour avoir une excuse pour expliquer l’odeur de tabac mais il sent les doigts de son épouse se joindre au sien et ils retrouvent leurs gestes d’avant. Il l’accompagne tandis qu’elle se lève, serre ses doigts brièvement avant de trouver sa taille et de mener le début de la danse. Il a les yeux qui cherche les siens mais elle les baisse et il ravale la douleur de cette nouvelle fuite, porte alors son propre regard sur l’ailleurs, la nuit qui n’a de cesse de devenir plus obscure à chaque minute et les vagues notes de musique qui font leur chemin jusqu’à eux. Leurs mains liées reposants entre eux, presque contre son coeur à lui et il ne peut pas empêcher son pouce de venir caresser sa phalange. Elle avait raison, Dinah. Cette danse n’arrange rien, ne pourra pas remplacer les conversations qu’ils s’obstinent à taire, toutes ces vérités qu’ils sont comme incapables d’échanger mais il ne peut pas, pour autant, y renoncer si facilement, ne peut pas, pour autant, la relâcher. Lui rendre cette liberté qu’elle réclame, loin de leur mariage et surtout, loin de lui. Il la sent se rapprocher et il a la main qui glisse de sa taille au centre de son dos, invitation silencieuse à se blottir malgré son coeur qui craque dans sa poitrine, qui bat si fort qu’il lui en ferait presque mal. Il baisse les yeux vers elle, malgré tout. Can you heart it, my heart? Si c’est le cas, elle n’en montre rien, ne parait pas s’en émouvoir et il ferme les yeux une seconde, laisse la danse le porter dans le passé, là où les engueulades n’étaient qu’un jeu, un moyen de se tourner autour pour mieux se retrouver, renouveler la passion et se mettre en scène d’une autre manière. Où les engueulades n’en étaient pas, en fait. Et là, qu’en est-il ? Alors que le mélange entre son shampoing et son parfum l’intoxique de souvenirs et d’un amour qu’il ne sait plus, n’ose plus, exprimer. Il voudrait s’excuser, Cameron, sans savoir de quoi exactement et les mots sont là, sur le bout de sa langue, quand c’est elle qui prend la parole, le surprend. Il s’arrête de danser, Cam, à l’instant où elle relève la tête vers lui et la pulpe de ses doigts contre ses lèvres est un mal qu’il n’aurait pas su envisager. Si intime. The real one? Il n’a pas eu conscience de ne plus sourire, Cameron, ni de sourire différemment. Mais elle l’a vu, quand même ; elle l’a vu sans même qu’il ne sache lui-même et puis il y a son affirmation précédente, ce I miss you qu’il ressent comme en reflet de ses propres émotions. « I - Then don’t go. » Et ce n’est pas ce qu’il voulait dire (se défendre de ne plus savoir sourire parce qu’il n’y a plus Bastian et que leurs projets d’avenir s’effondrent et comment pourrait-il sourire quand il a l’impression de n’être qu’un échec), ni même le ton sur lequel il aurait envisagé de le dire — cette supplique d’une voix étranglée et qui, pourtant, ne parvient pas à retranscrire exactement tout ce qu’il ressent. « Come home, we don’t, we don’t have to do this. » Et ça ressemble déjà un peu davantage à lui, cette volonté de la faire flancher, de la retrouver chez eux, pouvoir recommencer à zéro sans avoir de réelle discussion. Il lève une main pour caresser sa tempe, lui attrape une mèche, caresse sa joue. « I miss you too, » qu’il articule finalement quand il voudrait lui dire qu’il ne sait pas comment continuer, sans elle, qu’il n’est pas sûr d’y parvenir, qu’il sait ne pas le vouloir. Et que s’ils se manquent mutuellement, alors il y a de l’espoir — alors pourquoi venir tout briser avec un divorce, cette séparation qui ne fait que les éloigner quand ils ne parviennent même pas à l’annoncer à qui que ce soit. La conscience, étouffée, que ça n’arrangerait pas leurs différends de se taire de la sorte, de les ignorer. Il resserre son bras autour de sa taille, plonge la tête à la base de son cou. « Stay. Stay because you want it. » Car c’est bien ce qu’elle lui dit, là, à mots voilés, ou bien se méprise-t-il ? Il ne sait plus. Les lèvres qui se déposent sur son épaule, à cet endroit précis où sa peau est nue. « Stay because you can quit smoking if leaving made you start and I’ll smile again. With you by my side I will. » Pour elle il le fera, il essaiera du moins — mais sans elle, il sait qu’il ne le pourra plus.
age : trente et un mais elle a souvent l'impression d'avoir plus.
statut civil : presque divorcée. l'image du mariage parfait s'est doucement craquelée. l'amour subsiste mais vacille face à tant de non-dits. elle a signé les papiers, presque comme un défi, elle avait besoin de respirer. mais lui s'obstine à ne pas apposer sa paraphe, refusant de renoncer à eux.
occupation : propriétaire de la tulla booth gallery. elle a laissé son autre galerie à N.Y à la charge de son associé et ne gère plus que celle-ci.
habitation : la villa sur la plage à Amagansett, son refuge, son havre de paix tandis que Cameron reste à Manhattan.
pronom ig : elle.
code couleur : rosybrown
nbre de mots : entre 500 et 800.
fréquence rp : dès que possible.
disponibilités : ■ ■
(cameron - heath )
trigger : pédophilie, zoophilie, maladie en phase terminale, TCA, gore.