time to pretend est un forum city simple où le jeu se base principalement sur les Hamptons. Le but du forum n'est autre que de se faire plaisir, faire de nouvelles rencontres, de se poser un peu sans pression ni prise de tête et de rp tranquillement. Peu importe le personnage ou l'avatar choisi, vous serez le·a bienvenu·e parmi nous. Ce forum, on veut le construire et le développer avec vous. Ici, vous êtes à la maison.
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 tell it to my heart (dinn)


Dinah Clarke
MEMBRE ☆ pridenever ever giving up my pride
Dinah Clarke
MEMBRE ☆ pride
never ever giving up my pride
Duplicity
messages : 135
rps : 17
pseudo : irish coffee
pronom irl : elle
id card : inbar lavi (ava doom days, gifs : manon d'amour <3 (wickedwitches) )
faceclaim : tell it to my heart (dinn) 1e5aa5c271ce2955ceb1c0d5ad964e50b69edc9a
age : trente et un mais elle a souvent l'impression d'avoir plus.
statut civil : presque divorcée. l'image du mariage parfait s'est doucement craquelée. l'amour subsiste mais vacille face à tant de non-dits. elle a signé les papiers, presque comme un défi, elle avait besoin de respirer. mais lui s'obstine à ne pas apposer sa paraphe, refusant de renoncer à eux.
occupation : propriétaire de la tulla booth gallery. elle a laissé son autre galerie à N.Y à la charge de son associé et ne gère plus que celle-ci.
habitation : la villa sur la plage à Amagansett, son refuge, son havre de paix tandis que Cameron reste à Manhattan.
pronom ig : elle.
code couleur : rosybrown
nbre de mots : entre 500 et 800.
fréquence rp : dès que possible.
disponibilités : ■ ■
(cameron - heath )

trigger : pédophilie, zoophilie, maladie en phase terminale, TCA, gore.
warning : divorce, burn-out, alcool, tabac.

Revelations
· tell it to my heart (dinn) Dim 21 Nov - 22:11

- tell me to my heart -
ft. @Cameron Clarke



(oufit) Depuis leur houleux échange à Halloween, le silence s’était à nouveau installé entre Cameron et Dinah. Chacun s’était replié dans sa forteresse, continuant à dresser des murs pour l’autre. Plusieurs fois, Dinah avait attrapé son téléphone, essayant d’imaginer quels mots pourraient installer une trêve mais ces derniers refusaient de venir dans son esprit dévasté et sur son clavier… Cameron et elle, étaient bel et bien en train de devenir des étrangers l’un pour l’autre et même si cette lente agonie lui était insupportable, elle ne savait pas comment la stopper, souvent rattrapée par la colère et l’orgueil, quand ce n’était pas par la tristesse et l’indécision… En fait, c’est un évènement  totalement extérieur à sa volonté, un banal évènement mondain qui brise le statut quo. Un mariage auquel ils s’étaient engagés à assister, il y a plusieurs mois. Après en avoir discutés, ils s’étaient tous les deux mis d’accord sur le fait qu’ils ne pouvaient pas se désister, la mariée étant une amie de leurs deux familles et le mariage étant très médiatisé. Ils ne pouvaient pas non plus y aller séparément car personne n’était encore au courant de la faillite de leur couple. Ils n’étaient pas encore prêts à annoncer leur divorce publiquement et à leur entourage. Ils avaient donc décidé d’aller à la cérémonie en duo, afin de s’éviter les questions gênantes. Ils avaient également convenus de se retrouver directement là-bas, Dinah devant venir depuis les Hamptons. Elle n’était pas fâchée de cet arrangement, n’oubliant pas combien le silence puis les mots avaient été dévastateurs, la dernière fois qu’ils avaient essayé de parler civilement lors d’un court trajet en voiture….

Lorsqu’elle arrive à New-York en fin d’après-midi, elle est toutefois légèrement en retard, et il y a déjà beaucoup de monde qui est arrivé. Une fois déposée par le chauffeur, il lui faut scruter la marée de robes, smokings et manteaux pour repérer Cameron. Finalement, elle distingue son mari parmi la foule amassée devant l’église. Elle ne le rejoint pas immédiatement, l’observant à la dérobée quelques instants. Très élégant, il se déplace parmi les invités avec son aisance accoutumée. Elle pousse un petit soupir. La première fois qu’elle l’avait vu, elle avait été incapable de détacher ses yeux de lui, happé par sa beauté, par son charisme. Tout en lui dégageait une virilité pleine de raffinement et d’assurance… Elle avait eu l’impression d’avoir passé sa vie au milieu de jeunes garçons et de se retrouver pour la première fois face à un homme… Il surpassait tous les autres. Dix ans plus tard, elle n’est pas loin d’éprouver les mêmes sensations en le voyant si séduisant sous le pâle soleil de novembre. Alors même que leur couple traversait la pire des tempêtes, il pouvait toujours lui couper le souffle. Elle chasse vite cette pensée, désirant garder l’esprit clair pour ce qui allait suivre. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas passé du temps ensemble… Rassemblant son courage, elle profite d’un moment où il est seul pour enfin le rejoindre. L’atmosphère se teinte d’une certaine gêne, lorsqu’ils se retrouvent face à face mais pour Dinah, c’est bientôt la mélancolie qui l’emporte. « You look dashing. » Lâche t-elle, en posant les yeux sur lui, exprimant sincèrement sa pensée. Elle le dit parce que c’est vrai. Et aussi parce qu’elle n’a pas oublié comme il avait mal réagi quand elle avait tenté d’ouvrir le dialogue par un vague « comment tu vas »… Autant éviter les faux-semblants. Elle se penche, déposant un baiser léger sur sa joue, laissant sa main traîner sur le col de son manteau. Elle pourra dire que le geste est pour les gens autour d’eux, pour donner bonne mesure mais en réalité, c’est une offre de paix. Parce qu’elle s’en veut encore de leur dispute, elle s’en veut d’être allée se coucher sans essayer d'arranger les choses. Et aussi parce que malgré tout, il lui manque. Le voir lui rappelle à quel point... Pour autant, elle retombe vite dans les banalités, taisant encore et toujours les sujets importants tandis qu'elle recule. « Je suis désolée d’être en retard… La circulation… Il y a déjà du monde à l’intérieur ? »
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Cameron Clarke
MEMBRE ☆ envyfill up the void with polished doubt
Cameron Clarke
MEMBRE ☆ envy
fill up the void with polished doubt
Duplicity
messages : 239
rps : 21
pseudo : manon
pronom irl : she, her, hers (elle)
id card : o. jackson-cohen, av. avatars&crap, gif. josshelps, crack. irish coffee (dinah) ♡ , lyrics. joni mitchell (both sides now)
multicomptes : jordan (g. chan)
faceclaim : tell it to my heart (dinn) 3f9056814272e54d4c9ba22b0160739afcacb40e
age : thirty one and feels like a failure for not being as known as his father was at his age.
statut civil : doesn't really know what he should say. not entierely divorced yet since he can't bing himself to sign these damn papers and separated seems too final for him. still hasn't given up on wining her back, though, still there's love in their marriage and maybe, just maybe, he can make her forgive him for being such a bad husband these past few years.
orientation : straight even if it's just a word and he hasn't really given any thoughts about it. so far, he's only been with women, that's all he knows but maybe it is because he hasn't met the right guy (or maybe he is, in fact, not interested in them).
occupation : co-owner of clarke's mag, the little empire he created with his sister liz. he's also in charge of the legal aspect of the mag.
habitation : #247 manhattan, city house he used to share with dinah but she chose to go live on their hampton's one. he feels lonely in these walls full of tender memories and expectations.
pronom ig : il (he, his, his)
code couleur : #18548D
nbre de mots : adaptable (500 et 1500 en moyenne)
fréquence rp : uniquement le week-end
disponibilités : [ c l o s e ]
dinn #2 -- jackie -- heath

trigger : inceste, viol, violences conjugales (physiques et psychologiques)
warning : deuil, décès, addiction (antidépresseurs), basse estime de soi, déprime profonde

en vrac :
issu d'un premier mariage de monsieur clarke, finalement élevé par ce dernier et sa deuxième épouse parce que la mama préférait ne pas avoir à s'occuper d'un enfant. // vision désastreuse mais préfère baisser plutôt que mettre des lunettes. // rêves démesurés, ambitions infinies. l'achèvement par le succès, que son nom soit sur toutes les lèvres. // harvard comme école de droit pour le prestige plus qu'autre chose. // n'accepte pas de ne pas être le meilleur dans tous les domaines. phobie de l'échec, trouble anxieux généralisé. // face caché du clarke's mag. // mariage de convenance, mariage logique et réfléchi, les sentiments sont pourtant bien réels, l'ont toujours été. qu'elle soit son parfait alter-ego était juste un joli bonus. // culpabilise du décès de son petit frère, persuadé que l'overdose est à cause de lui. // victime de crises d'angoisses régulièrement. // gros fumeur. // trop de fierté pour admettre trop de choses et notamment avoir peur devant les films d'horreur. // coffee addict et pourrait damner mère et père pour un bon pudding. // sait jouer du violon et vaguement du piano (davantage pour le prestige que par réel intérêt pour la musique). // lecteur peu assidu, les classiques français ont toutefois son intérêt. // n'a jamais mis les pieds sur le moindre lieu touristique pour ne pas avoir à faire face à la foule.

Revelations
· Re: tell it to my heart (dinn) Lun 22 Nov - 17:43
tell it to my heart —
@dinah clarke

(outfit) Il n’est pas certain que leur arrangement soit une bonne idée — pas certain qu’il n’aurait pas dû insister et trouver un prétexte pour ne pas venir. Il l’aurait même laissée raconter ce qu’elle veut, Dinah, plutôt que prendre le risque de devoir affronter la déception qu’elle lui a jeté au visage la dernière fois qu’ils se sont vus. Les mots ont fait bien plus mal qu’il ne les aurait jamais cru capables et il a préféré partir tôt, la nuit passée pour ne pas relancer de l’huile sur le feu le lendemain matin. Une déchirure après l’autre lui a semblé être le meilleur compromis — et maintenant ? S’il est là c’est davantage par pur égoïsme que par réel intérêt pour l’événement, l’envie de la revoir malgré l’appréhension de ce qu’ils pourraient se cracher à la figure (rien, ose-t-il espérer parce qu’il n’a parlé de la séparation à personne, Cameron et il semble avoir compris qu’il en était de même du côté de Dinah et n’est-ce pas là un indice) et parce qu’il faut préserver les apparences. Il aime se répéter que tant les accords pour le divorce ne seront pas signés, il est préférable que les médias n’en sachent rien. La douleur, pourtant, se fait présente à l’instant où il quitte la limousine qui le dépose au pied du building. Les visages présents sont, à peu de chose près, les mêmes qu’à son propre mariage. Il a parfois l’impression de reconnaître les costards de ce jour et c’est en apercevant le futur marié, en reconnaissant les signes de nervosité, qu’il a son coeur qui se tord, Cam. Il se pare pourtant d’un sourire de circonstance, serre des mains, glisse quelques compliments, excuse le retard de Dinah d’un geste de la main — si si, elle arrive qu’il assure ici et là alors même qu’il en est lui-même de moins en moins convaincu. Et si elle avait finalement décidé qu’elle ne pouvait pas, plus, être aperçue à son bras ? Et si la dispute d’Halloween était celle de trop, celle qui la ferait annoncer l’échec de leur relation au reste du monde ? Il prétend, pourtant, Cameron, trop habitué à ce jeu illusoire pour se laisser guider par les émotions en ce jour — et puis, ce n’est d’eux dont il s’agit aujourd’hui mais de leurs amis. Il lance les small talks, comble les conversations avec son aisance usuelle, passe d’un invité à l’autre comme dans une valse organisée et il s’efforce, Cameron, de ne pas chercher Dinah du regard, de ne pas sortir son téléphone pour vérifier qu’elle ne l’a pas appelé ou envoyé un message. Le rire d’une blague entendue qui s’éteint et il laisse le groupe s’éloigner, lui un peu en retrait pendant quelques secondes avant qu’elle ne lui apparaisse finalement. Il note la robe légère pour cette période de l’année, son maquillage qui semble naturel. Il lui offre un sourire, Cam, par habitude, pour toutes les fois où il aurait pu se permettre un commentaire sur le décolleté, sur le fait qu’elle sera sûrement la première à se plaindre à la première brise automnale. « So do you. » Pas de sarcasme, cette fois, juste la voix un peu chaude d’un mari toujours épris de son épouse et qui ne revient pas, ne se remet pas, de la chance qu’il a — chance qu’il a eu, chance qu’il perd. La main qui se porte à sa taille quand elle l’embrasse, les doigts qui s’y attardent une seconde tandis que ses lèvres ne font qu’effleurer sa tempe brièvement. Geste trop intime pour eux maintenant peut-être, sans doute mais ils ne doivent pas éveiller les soupçons, n’est-ce pas ? « Ils ont commencé à s’installer, Dev et Millie nous ont gardé des places. » Il n’a pas envie d’entrer, pourtant, parce qu’il sait très bien ce qui les attend, à l’intérieur. Le souvenir trop vif de leur cérémonie, l’écho des mots prononcés ce jour-là et qui sont maintenant devenus des armes qu’ils se dressent l’un à l’autre. Il n’est pas prêt. La foule, pourtant, se fait plus claire à mesure que les invités entrent chacun leur tour et il s’efforce alors à tourner les talons pour suivre le mouvement. Une main se place dans le dos de Dinah alors qu’ils pénètrent dans la salle, et ils ne tardent pas à rejoindre Dev et Millie, déjà installés et qui glissent sur le banc pour les laisser prendre place. Il lui laisse le couloir, à Dinah — au cas où elle voudrait partir précipitamment, le fuir une nouvelle fois (il commence à s’y faire, se répète-t-il, bien que ça n’ôte rien à la douleur ou la difficulté de la voir agir de la sorte). Et, tandis que la musique commence à résonner et que les têtes se tournent vers l’entrée pour admirer la mariée qui fait son entrée, il se dit que ça lui laisse au moins le loisir de pouvoir poser son propre regard sur Dinah. Car c’est elle qui regarde tout du long, à peine accorde-t-il un bref regard à celle qui se marie quand elle passe à leur niveau, parce que c’est Dinah, qu’il peut revoir traverser le couloir. L’image toujours imprimée en lui, du sourire qu’elle lui offrait à ce moment-là au détail de sa coiffure — elle, si hypnotique qu’il n’en revenait toujours pas. La nostalgie cède pourtant sa place à ce pincement au coeur devenu trop familier et il relève finalement le regard pour le porter sur l’autel. Quand a-t-il cessé de lui faire comprendre combien il l’aime ? Quand a-t-elle cessé de voir dans ses gestes la preuve de l’affection qu’il lui porte ?
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Dinah Clarke
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statut civil : presque divorcée. l'image du mariage parfait s'est doucement craquelée. l'amour subsiste mais vacille face à tant de non-dits. elle a signé les papiers, presque comme un défi, elle avait besoin de respirer. mais lui s'obstine à ne pas apposer sa paraphe, refusant de renoncer à eux.
occupation : propriétaire de la tulla booth gallery. elle a laissé son autre galerie à N.Y à la charge de son associé et ne gère plus que celle-ci.
habitation : la villa sur la plage à Amagansett, son refuge, son havre de paix tandis que Cameron reste à Manhattan.
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Revelations
· Re: tell it to my heart (dinn) Mer 24 Nov - 21:14

- tell me to my heart -
ft. @Cameron Clarke



Son mari l’accueille d’un sourire lorsqu’elle s’approche de lui, et cela semble si naturel que pendant quelques instants, elle a l’impression que les derniers mois de cauchemar n’ont pas existé. Puis l’illusion se dissipe et ils se retrouvent face à face, légèrement guindés, mais définitivement pas indifférents. Cameron accepte l’offre de paix implicite qu’elle lui fait, lui retournant son compliment avec une sincérité apparente. Elle s’en rengorge de manière quelque peu absurde, Dinah, rassurée par le fait que d’une manière ou d’une autre, elle peut toujours lui plaire un petit peu. Même si elle est pratiquement certaine qu’elle regrettera très vite la robe légère qu’elle porte sous un manteau tout aussi léger… Ils s’embrassent rapidement mais la brièveté de l’étreinte ne la rend pas moins troublante. Sans doute à cause de la façon dont leurs mains retrouvent naturellement leurs places sur le corps de l’autre, se plaçant de manière légèrement possessive mais affectueuse. Ou à cause de la manière dont leurs gestes se synchronisent, Cameron déposant un baiser sur sa tempe au moment où elle incline la tête pour en déposer un sur sa joue. Cette intimité fait parfaitement illusion, essentiellement parce qu’au final elle n’en est pas une. Cette alchimie insensée entre eux subsistait, même quand le reste s’en était allé... Déconcertée par ce constat, Dinah se laisse entraîner, suivant le mouvement pour entrer dans l’église, Cam restant à ses côtés. On pouvait compter sur Dev et Millie pour s’occuper de tout et c’était une bonne chose car faire acte de présence s’annonçait d’emblée plus compliqué que prévu. L’atmosphère d’attente joyeuse qui régnait autour d’eux était difficile à supporter et Dinah ne savait pas comment faire mine de s’épanouir dans cette dernière alors que son propre univers était en train de s’effondrer. Jusqu’à maintenant, elle avait traité le mariage comme un évènement mondain de plus auquel elle devait assister, oblitérant naïvement tout le côté émotionnel qui allait obligatoirement avec mais à présent, celui-ci la frappait de plein fouet.


La situation empire lorsqu’ils sont installés sur les bancs et que les premières notes de la marche nuptiale commencent solennellement à retentir. Les mains de Dinah se crispent sur la pochette qu’elle tient à la main, tandis qu’elle essaye de garder un visage impassible pour voir arriver la mariée, se faisant violence pour ne pas détourner le regard. C’est difficile, alors que tous ses sens ont conscience de la présence de Cameron, tout près d’elle. C’est encore plus difficile quand irrémédiablement, elle se revoit à la même place. Elle s’était avancée vers l’homme assis à côté d’elle sans la moindre hésitation, peut-être même avec une pointe d’arrogance, persuadée que son amour pour lui surpassait tout le reste, qu’aucun mariage ne pouvait ressembler au leur. Ils possédaient quelque chose d’infiniment précieux. Et quand il l’avait regardée s’approcher depuis le bout de l’allée, quand leurs regards s’étaient croisés avec joie et émotion, elle avait compris qu’il éprouvait la même chose. Aujourd’hui, les mariés semblent toutefois se livrer à la même conversation secrète tandis qu’ils se retrouvent en souriant devant l’autel, joignant leurs mains pour commencer à prononcer les mots rituels. Dinah subit comme elle peut, assaillie par une nouvelle vague de souvenirs de son propre mariage, chacun d’entre eux la laissant un peu moins indemne. « Je promets de te réconforter et de te chérir dans les joies et les peines ». Les mots, beaux et terribles, martèlent son esprit, la renvoyant à ses propres échecs... Et lorsque les vœux deviennent plus personnels, elle se sent gagnée par l’émotion. « Je te promets de t’aimer toujours et de me souvenir que je t’aime chaque jour » Instinctivement, presque contre son gré, elle tourne légèrement la tête, posant ses yeux sur Cameron. Regardant droit devant lui, il semble  aussi tendu qu’elle. Elle croit voir l’écho de sa propre souffrance et de sa nostalgie se refléter dans la ligne de sa mâchoire, sur ses épaules rigides. Ou peut-être que non, peut-être qu’elle imagine tout cela pour se consoler du beau gâchis qu’ils avaient créé… Elle regarde encore et toujours son mari à la dérobée, comme une voleuse, si elle n’avait plus d’autres recours pour le voir vraiment. « I miss you… I miss us… » A-telle envie de lui murmurer. Elle a beau battre des cils obstinément, elle sent que ses yeux vont s’humidifier si elle continue de glisser sur memory lane. Elle détourne donc à nouveau le regard, fixant un point loin derrière le prêtre. Mais même quand elle ne le regarde pas à la dérobée, elle voit le visage de Cam, avec quelques années de moins, lui réciter des vœux encore plus beaux que ceux qu’elle est en train d’entendre. Dire qu’elle l’avait repoussé quand il les avait invoqués lors de leur dernière dispute… Elle était dure, Dinah parfois, elle ne le sait que très bien. Sauf qu’aujourd’hui, la nostalgie édulcore sa fierté, les souvenirs adoucissent sa froideur envers Cameron.  Elle se demande à quoi il pense là maintenant tout de suite, s’il souffre de cette cérémonie autant qu’elle. Et encore une fois, c’est plus fort qu’elle. Elle tourne la tête, le regardant à nouveau, un peu plus longuement, prenant le risque qu’il le remarque, prenant le risque qu’il puisse lire les regrets dans ses yeux, et l’amour qu’elle éprouve toujours pour lui-même si elle lui en veut tant d’avoir fait d’elle une épouse délaissée.

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warning : deuil, décès, addiction (antidépresseurs), basse estime de soi, déprime profonde

en vrac :
issu d'un premier mariage de monsieur clarke, finalement élevé par ce dernier et sa deuxième épouse parce que la mama préférait ne pas avoir à s'occuper d'un enfant. // vision désastreuse mais préfère baisser plutôt que mettre des lunettes. // rêves démesurés, ambitions infinies. l'achèvement par le succès, que son nom soit sur toutes les lèvres. // harvard comme école de droit pour le prestige plus qu'autre chose. // n'accepte pas de ne pas être le meilleur dans tous les domaines. phobie de l'échec, trouble anxieux généralisé. // face caché du clarke's mag. // mariage de convenance, mariage logique et réfléchi, les sentiments sont pourtant bien réels, l'ont toujours été. qu'elle soit son parfait alter-ego était juste un joli bonus. // culpabilise du décès de son petit frère, persuadé que l'overdose est à cause de lui. // victime de crises d'angoisses régulièrement. // gros fumeur. // trop de fierté pour admettre trop de choses et notamment avoir peur devant les films d'horreur. // coffee addict et pourrait damner mère et père pour un bon pudding. // sait jouer du violon et vaguement du piano (davantage pour le prestige que par réel intérêt pour la musique). // lecteur peu assidu, les classiques français ont toutefois son intérêt. // n'a jamais mis les pieds sur le moindre lieu touristique pour ne pas avoir à faire face à la foule.

Revelations
· Re: tell it to my heart (dinn) Dim 28 Nov - 17:35
tell it to my heart —
@dinah clarke

Le regard rivé sur Dinah, il a conscience, Cam, au moins vaguement, qu’il ne devrait pas la fixer avec tant d’insistance. Qu’il devrait tourner la tête, observer les mariés puisque c’est pour eux qu’ils sont là — en théorie, en tout cas. L’espace d’un instant, il se demande si elle le sent, Dinah. Son regard qui doit peser sur sa nuque, les regrets qu’il n’est toujours pas capable de formuler à voix haute, l’amour qu’il voudrait lui communiquer malgré ces derniers mois, malgré les mots échangés, malgré tout. Tout ce qu’il donnerait pour se pencher un peu dans sa direction, déposer un baiser derrière son oreille et lui glisser quelques mots au passage — juste de quoi lui arracher un sourire, de ceux qu’elle ne lui adresse plus depuis longtemps, maintenant. Et il pourrait rester des heures ainsi, à l’observer à la dérobée, à la chérir des yeux, mais la mariée est déjà passée et, sur le rang de l’autre côté du couloir, les visages se tournent en direction de l’autel alors il fait de même, Cameron. Tant pis si elle l’ignore, Dinah, tout ce qu’il ne sait plus comment lui dire ou lui montrer. Tant pis si elle ne lit pas la détresse sur son visage et les émotions qui s’y succèdent. Il s’essaie plutôt à la concentration mais les pensées, aussitôt, s’envolent ailleurs. Toujours le même jour, la même date et il doit fermer les yeux un instant, Cameron, pour ne pas soudainement se lever et quitter les lieux, se laisser absorber par la douleur de ce qui a été le plus beau jour de sa vie quand maintenant, ils ne semblent qu’être les pires. Les mots qui résonnent dans son esprit, s’amplifient comme pour venir moquer ce qui est devenu leur quotidien, leur nouvelle réalité. Et à ceux-ci viennent s’ajouter les accusations de Dinah. You left first, Cam. Il accuse le coup, une nouvelle fois, comme si elle venait juste de les lui asséner. Il serre les dents, puis le poing sur sa cuisse. Notre mariage, une suite d’obligations ? A l’autel, les époux qui se jure fidélité et amour, en toute circonstance. Est-ce que eux aussi, cesseront d’y croire ou n’est-ce que pour lui et Dinah ? Etaient-ils voués à en arriver-là, un peu trop similaires sur leur façon d’appréhender cette relation dès le premier jour, ce mariage ? Il ne peut le croire, Cam — il ne le peut pas et pourtant, ils y sont. Il tourne la tête lorsque les alliances sont brandies et échangées. Les yeux qui rencontrent ceux de Dinah. La misère de l’un pour venir refléter celle de l’autre. Le voit-elle, que leur mariage n’a jamais été une obligation ? Le voit-elle, qu’il ne sait plus comment se tenir si elle n’est pas à ses côtés pour le soutenir ? Le voit-elle, qu’il s’est perdu le jour où il a vu le corps de Bastian, étendu et inerte et qu’il n’y a qu’elle pour l’aider à se retrouver ? Il pourrait sourire, Cameron, à cet échange de regard qui se vole le temps d’un instant. Il pourrait retrouver celui qu’il a été il y a plus de cinq ans, celui qu’elle a aimé si chèrement et qu’il n’est plus. Il pourrait prétendre, Cameron, ne rien ressentir de ce qui se joue dans son corps et ses tripes, de cette bataille acharnée dont il sait qu’il n’en sortira probablement pas indemne.
Mais elle le prendrait mal, n’est-ce pas ?
Ou ne le comprendrait pas, peut-être. Il ne sait pas exactement et c’est pour ça qu’il ne se le permet pas. Pas de sourire, donc. En revanche, il a les mains qui se déplient, se tendent jusqu’à attraper ceux de Dinah d’abord avec hésitation puis plus franchement. Son pouce qui a une brève caresse sur le dos de sa main avant qu’il ne s’en empêche, la gorge plus nouée qu’il ne le voudrait. Et s’il sait qu’il ne le devrait sûrement pas, il ne rompt pas le contact, laisse sa main couvrir celle de son épouse (car elle l’est encore, au moins pour un temps) et il pourra toujours arguer que c’est pour conserver leur image qu’il s’est permis un geste envers elle quand ce n’est pas le cas.
C’est pour lui.
Pour elle.
Pour se rappeler, lui rappeler, ce qu’ils ont, ont eu, ce qu’ils manquent à se déchirer encore et encore. Alors il les attarde, juste un contact pour encore quelques minutes, jusqu’à ce que les nouveaux jeunes mariés n’aient l’autorisation d’échanger leur premier baiser. Et alors, le contact avec la peau de Dinah le brûle et il retire ses doigts. Parce qu’il avait l’habitude de les lui serrer chaque fois qu’il l’embrassait. Parce que le jour de leurs noces, c’est ce qu’il a fait. Devant famille et amis et média, une main sur sa nuque et l’autre cherchant ses doigts pour les presser délicatement. Le sourire alors, la douleur maintenant. Il se lève, Cameron, dans le même mouvement que le reste de l’assemblée, pour applaudir et puis suivre le couple. Retour à l’extérieur. Le ciel s’est couvert un peu — pas le jour de leur mariage, à la fin du printemps et au début de l’été pour profiter du beau temps avant les chaleurs. La cérémonie se prolonge, rendez-vous dans une salle des fêtes louée pour l’occasion, juste derrière l’immense jardin, sous le regard des caméras des journalistes venus couvrir l’événement. Cameron, il attend Dinah, un regard pour elle et le bras qui se tend dans sa direction. Pour les caméras semble-t-il lui faire comprendre d’un regard.
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age : trente et un mais elle a souvent l'impression d'avoir plus.
statut civil : presque divorcée. l'image du mariage parfait s'est doucement craquelée. l'amour subsiste mais vacille face à tant de non-dits. elle a signé les papiers, presque comme un défi, elle avait besoin de respirer. mais lui s'obstine à ne pas apposer sa paraphe, refusant de renoncer à eux.
occupation : propriétaire de la tulla booth gallery. elle a laissé son autre galerie à N.Y à la charge de son associé et ne gère plus que celle-ci.
habitation : la villa sur la plage à Amagansett, son refuge, son havre de paix tandis que Cameron reste à Manhattan.
pronom ig : elle.
code couleur : rosybrown
nbre de mots : entre 500 et 800.
fréquence rp : dès que possible.
disponibilités : ■ ■
(cameron - heath )

trigger : pédophilie, zoophilie, maladie en phase terminale, TCA, gore.
warning : divorce, burn-out, alcool, tabac.

Revelations
· Re: tell it to my heart (dinn) Dim 5 Déc - 11:31

- tell me to my heart -
ft. @Cameron Clarke



L’échange des vœux se termine, mettant fin par la même occasion à la torture de Dinah. Une fois les alliances échangées, la cérémonie sera finie, l’émotion se dissipera pour laisser place à la fête, ce qui sera plus facile à endurer. Peut-être même qu’elle pourra se soustraire à la présence troublante de Cam, quelques instants, comme elle a pris l’habitude de le faire pour ne pas se confronter à leur triste situation. Ou peut-être pas. Parce que son regard ne cesse de revenir à lui alors que ses pensées ne l’ont pas quitté un instant. Elle se leurrait avec toutes ses velléités de fuite car quoiqu’elle fasse, il était toujours là, avec elle. Son mari, juste là, assis à côté d’elle, si proche et pourtant si éloigné… Lorsque le marié passe l’anneau au doigt de sa future femme, Dinah laisse pensivement son regard sur sa propre alliance, symbole doré de leur attachement… Décidément, ce mariage faisait remonter trop de souvenirs, lui rappelant surtout qu’elle avait abandonné vite malgré ce qu’elle avait promis. C’est d’ailleurs ce que Cameron lui avait reproché lors de leur dernière dispute. Se pourrait-il qu’il ait raison, finalement ? A nouveau, elle le regarde à la dérobée, cherchant des réponses à ses interminables questionnements. Sauf que cette fois, il la regarde aussi. Au lieu de se confronter à son profil, elle se heurte à son regard hanté, à ses yeux que toute joie avait déserté depuis bien longtemps. Cette vision bouleverse Dinah profondément. Elle ne supporte plus de le voir souffrir, elle l’aime trop pour cela. Alors pour une fois, elle ne détourne pas le regard. Au contraire, elle soutient le sien, tandis qu’ils se livrent à leur tour à une conversation muette qui n’appartient qu’à eux. Bien que la leur est bien différente de celle des jeunes mariés tout à l’heure. Sa teneur n’est faite que de regrets et de tristesse. C’est douloureux. Infiniment douloureux. Mais Dinah tient bon, ne rompant pas le contact visuel.  Et tout à coup, la main de Cameron se pose sur ses genoux, venant recouvrir la sienne. Doucement, il caresse le dos de sa main, serrant ses doigts dans les siens. Dinah sent sa gorge se nouer. La flamme résolue de son regard vacille, tandis qu’elle pousse un discret soupir. Tant de choses l’émeuvent dans ce geste simple mais significatif. La douceur et la tendresse qu’il recèle déjà. Mais aussi et surtout sa portée. Car Cam vient littéralement de lui tendre la main, d’initier un rapprochement. C’était là tout ce qu’elle avait espéré de lui, depuis de longs mois, avant qu’elle ne cesse d’espérer tout court. Elle voulait qu’il fasse quelque chose, n’importe quoi qui prouve qu’il l’aimait toujours, qu’elle n’était pas qu’une femme qu’il côtoyait et qu’il ne voyait plus…Brièvement, ridiculement, elle entend une petite voix dans sa tête, qui lui souffle que cet infime effort est minime, et qu’il faudrait bien plus pour rattraper ces mois infinis où il l’avait délaissée mais elle l’ignore. Laissant tomber sa fierté coutumière, elle profite de la chaleur de la main de son époux dans la sienne et exerce une pression sur ses doigts à lui, répondant à son geste.

Leurs mains restent liées jusqu’à la fin de la cérémonie et pendant tout ce temps, Dinah oublie brièvement à quel point les choses vont mal entre eux. Puis les mariés échangent leur premier baiser et les gens commencent à se lever, signifiant la fin de la cérémonie. Dinah qui avait ardemment souhaité la fin de cette dernière durant tout son déroulement, le regrette à présent car les doigts de Cam quittent les siens tandis qu’ils se lèvent pour rejoindre le cortège et sortir de l’église. Les journalistes attendent les invités pour les photos, il n’est pas possible de se soustraire au jeu médiatique. Le couple Clarke n’en a de toute façon pas l’intention, après tout c’était bien pour sauver les apparences qu’ils sont là. Cam lui tend un bras, lui adressant un regard résigné et elle s’en saisit, lui adressant un léger signe de tête pour signifier qu’elle avait compris. Le moment de connexion qu’ils avaient connus tout à l’heure semble déjà lointain tandis qu’ils s’efforcent de faire disparaître la distance qui les sépare à coup de poses galvaudées et de sourires factices sous les flashs. Le reste de la journée se déroule de la même façon, Dinah, en pilote automatique, faisant ce qu’on attend d’elle. Félicitations aux mariés et à leurs familles, photos de groupe, vin d’honneur dans la salle de réception magnifiquement décorée pour l’occasion, échanges de potins avec leurs amis dans des petits groupes de discussions, et début d’un repas qui s’annonce interminable vu le nombre de plats au menu. Cameron est fidèle à son rôle, toujours à ses côtés lorsqu’il le faut. Ils sont bons acteurs, personne ne se douterait de la tempête qui secoue leur couple alors qu’ils échangent des amuses-bouches et des répliques prétendument complices au milieu des autres invités. Ils ne se retrouvent pas beaucoup en tête en tête, n’ont pas l’occasion de parler… Puis, entre l’entrée et le plat principal, Cam disparaît. Il quitte la petite table ronde où ils sont installés et ne revient pas suffisamment vite car les prochains plats chauds vont être servis plus tôt que prévu. Dinah est la personne toute désignée pour partir à sa recherche, car tout le monde imagine que son mari lui a dit où il allait. Toujours pour les apparences, elle fait donc mine de savoir, et quitte la table à son tour, se retrouvant à le chercher dans divers endroits de la réception. Bien heureusement, une bonne âme finit par lui indiquer qu’elle l’a vu sortir dans le jardin, derrière. Dinah emprunte donc la sortie en question, jurant intérieurement quand elle sent l’air frais l’accueillir. La nuit est tombée, ce qui ne rend pas la tâche aisée mais la brune arpente les allées soigneusement entretenues avec détermination, tandis qu’un soupçon commence à se dessiner dans son esprit. Et finalement, ses doutes sont confirmés. Elle finit en effet par tomber sur Cameron, dissimulé dans un petit recoin, en train de fumer une cigarette. Elle en oublie immédiatement la commission qu’elle était venue lui faire. « Je croyais que tu avais arrêté ? » Dit-elle, se campant en face de lui. L’endroit qu’il avait choisi pour s’adonner à son vice était charmant, un petit banc, une fontaine non loin, une belle vue sur la ville mais Dinah ne s’attarde sur aucun de ses détails, interloquée par la découverte qu’elle vient de faire. Elle s’était doutée qu’il n’avait qu’une seule bonne raison de se cacher ainsi mais elle est troublée de découvrir quelque chose qu’elle ignore à son propos. Ça lui pince le cœur, et la sensation s’accentue lorsqu’elle imagine qu’il doit y avoir d’autres choses et que la liste ne fera que s’allonger maintenant qu’ils vivent séparés et s’apprêtent à divorcer… Une fois que la question de Dinah a claqué dans les airs, le moment reste suspendu quelques instants, l’atmosphère se tend, comme si elle s’apprêtait à faire un sermon magistral à son futur ex-époux. Mais elle n’en fait finalement rien et crée à son tour la surprise. « Tu peux m’en donner une ? » Demande t-elle avec un soupir désabusé.


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Cameron Clarke
MEMBRE ☆ envyfill up the void with polished doubt
Cameron Clarke
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pseudo : manon
pronom irl : she, her, hers (elle)
id card : o. jackson-cohen, av. avatars&crap, gif. josshelps, crack. irish coffee (dinah) ♡ , lyrics. joni mitchell (both sides now)
multicomptes : jordan (g. chan)
faceclaim : tell it to my heart (dinn) 3f9056814272e54d4c9ba22b0160739afcacb40e
age : thirty one and feels like a failure for not being as known as his father was at his age.
statut civil : doesn't really know what he should say. not entierely divorced yet since he can't bing himself to sign these damn papers and separated seems too final for him. still hasn't given up on wining her back, though, still there's love in their marriage and maybe, just maybe, he can make her forgive him for being such a bad husband these past few years.
orientation : straight even if it's just a word and he hasn't really given any thoughts about it. so far, he's only been with women, that's all he knows but maybe it is because he hasn't met the right guy (or maybe he is, in fact, not interested in them).
occupation : co-owner of clarke's mag, the little empire he created with his sister liz. he's also in charge of the legal aspect of the mag.
habitation : #247 manhattan, city house he used to share with dinah but she chose to go live on their hampton's one. he feels lonely in these walls full of tender memories and expectations.
pronom ig : il (he, his, his)
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nbre de mots : adaptable (500 et 1500 en moyenne)
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dinn #2 -- jackie -- heath

trigger : inceste, viol, violences conjugales (physiques et psychologiques)
warning : deuil, décès, addiction (antidépresseurs), basse estime de soi, déprime profonde

en vrac :
issu d'un premier mariage de monsieur clarke, finalement élevé par ce dernier et sa deuxième épouse parce que la mama préférait ne pas avoir à s'occuper d'un enfant. // vision désastreuse mais préfère baisser plutôt que mettre des lunettes. // rêves démesurés, ambitions infinies. l'achèvement par le succès, que son nom soit sur toutes les lèvres. // harvard comme école de droit pour le prestige plus qu'autre chose. // n'accepte pas de ne pas être le meilleur dans tous les domaines. phobie de l'échec, trouble anxieux généralisé. // face caché du clarke's mag. // mariage de convenance, mariage logique et réfléchi, les sentiments sont pourtant bien réels, l'ont toujours été. qu'elle soit son parfait alter-ego était juste un joli bonus. // culpabilise du décès de son petit frère, persuadé que l'overdose est à cause de lui. // victime de crises d'angoisses régulièrement. // gros fumeur. // trop de fierté pour admettre trop de choses et notamment avoir peur devant les films d'horreur. // coffee addict et pourrait damner mère et père pour un bon pudding. // sait jouer du violon et vaguement du piano (davantage pour le prestige que par réel intérêt pour la musique). // lecteur peu assidu, les classiques français ont toutefois son intérêt. // n'a jamais mis les pieds sur le moindre lieu touristique pour ne pas avoir à faire face à la foule.

Revelations
· Re: tell it to my heart (dinn) Dim 19 Déc - 17:55
tell it to my heart —
@dinah clarke

Les doigts qui se défilent, contact rompu. Le coeur remonté, logé dans sa gorge et la conscience, l’ultra-conscience de devoir prétendre, paraître — le jeu des caméras, des journalistes, la ritournelle apprise par coeur, répétée, et, jusqu’à aujourd’hui, appréciée. Mais aujourd’hui, il y a une douleur supplémentaire, un poids qui s’est formé sur ses épaules et la présence de Dinah, toute proche, intoxiquant ses sens de son parfum, de sa peau, ses yeux. Et s’il pourrait rester indéfiniment assis, cuisse contre cuisse, il n’est pas complètement mécontent de pouvoir s’en éloigner quelques secondes, inspirer, avant que son bras n’aille la chercher, qu’il ne retrouve ces gestes devenus si naturels et pourtant si souvent interrompus ces dernières semaines. Les photo sont prises, sauvegardées et il se demande, l’espace d’un instant, si quelqu’un remarquera la fatigue dans les yeux de Dinah, si quelqu’un d’autre que lui peut le noter — ou s’ils ne verront pas à travers les sourires affichés, leur manque de regards échangés, de complicité, elle qui a pourtant toujours été si apparente. A peine quelques regards à la dérobée, ici, là, avant que les chemins ne se séparent dans la salle de réunion, chacun retrouvant les habitudes si parfaitement rodées, la routine obtenues à force des années. Et s’ils n’ont que peu souvent l’occasion de partager un instant ; si, maintenant que la cérémonie est terminée, il n’a plus les images de leur propre mariage qui lui viennent en tête, c’est toujours dans la direction de son épouse que le regard de Cameron va se perdre. Toujours elle, qu’il cherche dans la foule, parmi les visages, jusqu’à la trouver et respirer, enfin, vraiment. C’est le miroir de leur rencontre, de cette soirée où ses yeux n’étaient qu’attirés par elle, sa présence, sa silhouette et tout ce qu’elle dégageait déjà à l’époque et qu’elle continue de dégager aujourd’hui ; tout ce qui continue de l’aimanter, malgré les épreuves, malgré le temps. Ce jour qui lui parait si loin, où tout était alors différent — ce jour où le coup de foudre semblait les avoir frappé quand il les a, à présent, quitter.
Et ça devient trop.
Il a besoin d’une clope.
Alors il se lève, Cam, quitte la table puis la salle pour rejoindre le vaste jardin, y déniche un coin tranquille et isolé, attrape paquet, briquet. La solitude qui l’enveloppe aussitôt lui fait l’effet d’une vieille amie. Des retrouvailles qui, mêlée à la nicotine qui s’infiltre maintenant dans son système, lui permettent de mieux respirer. Il souffle la fumée de la cigarette avant de s’installer sur le banc non loin, faisant face à la fontaine, les yeux mi-clos tandis qu’il enchaîne les taffes. Il rejette la tête en arrière, la nuque douloureuse par la tension qu’il cumule jour après jour et s’il n’a aucun geste pour se masser, il ne retient pas le grognement quand il entend quelques craquements quand il fait mine de vouloir s’étirer. Il garde les yeux fermés, ne les rouvre que lorsque la voix de Dinah surgit du néant, lui arrachant un sursaut et il est trop tard pour qu’il dissimule la cigarette (et puis, what the Hell). Il ne répond pas tout de suite, Cameron, parce que la réponse deviendrait une nouvelle accusation et celle-ci, une nouvelle dispute et il n’en veut pas, Cam, pas aujourd’hui, pas après cette journée. Alors il tourne la tête dans sa direction, se contente de hausser les épaules parce qu’un vice de plus à ajouter à la liste de ses défauts qu’elle pourrait lui reprocher, ce n’est pas tant, n’est-ce pas. Il inspire, voudrait prendre la parole mais elle le devance, lui réclame la jumelle de ce qu’il tient entre les doigts et il lève le regard vers elle, la dévisage malgré la semi-obscurité. « Je ne savais pas que tu avais commencé, » constate-t-il avec un sourire en coin, la moquerie déjà sous-jacente dans sa voix, c’est plus fort que lui. Il sort finalement son paquet, lui tire une cigarette et, briquet à la main, l’allume pour elle. Il glisse sur le banc pour lui faire de la place, l’invite à le rejoindre et à partager ce plaisir coupable — sauf qu’il termine sa clope bien vite et que le silence n’a rien de confortable comme il a pu l’être, il y a longtemps. Mais qu’évoquer ? Ce mariage qu’ils sont venus célébrer et qui, irrémédiablement, ne peut que faire écho au leur, brisé ? Cette dernière conversation qu’ils ont eu, à Halloween, et qu’ils n’ont pas su terminé, lui trop lâche pour rester longtemps le lendemain ? « J’ai repris après Bastian. » L’aveu qui éclate. Il a l’impression d’une détonation, Cameron. C’est son excuse, à lui — la perte de son petit frère. Quelle est la sienne, à Dinah ? Il ferme les yeux, soupire. « Ecoute, je - j’ai pas envie de me battre. Pas aujourd’hui. » Ce qui se rapprochera le plus d’une excuse pour la question qu’il vient de penser, le jugement qu’il se sait coupable d’émettre à propos de cette clope qu’il lui a pourtant tendue. Hypocrite de juger quand il est celui pris sur le fait, à la base.
De la salle des fêtes, des notes de musique entraînante, le repas sans doute terminé et leurs plats oubliés sur la table. Ils devraient y retourner. La bienséance qui lui dicte ces mots, lui rappelle qu’ils ont un rôle à jouer, qu’ils ne peuvent se permettre l’improvisation, le petit écart auquel ils s’adonnent pourtant. Et s’il se lève, Cameron, il ne fait pas le moindre pas, tend plutôt la main en direction de Dinah. « Danse avec moi ? » Comme un dernier rappel, la dernière volonté de se remémorer leur mariage, le dernier parallèle — parce qu’il le sait, Cameron, que ce soit être la danse des jeunes mariés qui doit se jouer, là-bas. Et il se fiche bien que ça ne devrait pas se faire, même ainsi, à l’abri des regards dans le jardin. Lui, tout ce qu’il veut, c’est pouvoir serrer sa femme dans ses bras.
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Dinah Clarke
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occupation : propriétaire de la tulla booth gallery. elle a laissé son autre galerie à N.Y à la charge de son associé et ne gère plus que celle-ci.
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· Re: tell it to my heart (dinn) Mer 29 Déc - 19:57

- tell me to my heart -
ft. @Cameron Clarke



Un sursaut, l’air vaguement fautif mais ça ne va pas plus loin que ça. Cameron ne semble pas être inquiet à l’idée de s’être fait surprendre en train de fumer par sa femme. Il va même jusqu’à hausser les épaules, considérant sans doute qu’elle a perdu le droit de le sermonner le jour où elle a demandé le divorce. De toute façon, elle s’en garderait bien. Ce serait particulièrement hypocrite alors qu’elle est justement en train de lui demander une cigarette. Cette requête interpelle un peu plus son époux que le reste, elle voit son regard interloqué malgré l’obscurité. Un autre moyen efficace pour attirer son attention… Elle aurait dû y penser plus tôt… « Je ne savais pas que tu avais commencé. » Elle croit entendre une pointe d’amusement dans voix mais peut-être qu’elle l’imagine. Elle ne sait pas si elle a bien fait d’avouer qu’elle s’adonne également à ce vice. Elle avait simplement eu envie de partager quelque chose avec lui, se raccrocher encore et toujours aux miettes de la complicité qui subsistait entre eux. Au tour de la brune d’hausser les épaules. « On va l’ajouter à la liste des choix discutables que j’ai fait récemment. J’ai commencé après avoir déménagé. » D’ordinaire, elle aurait éludé ou détourné son attention par une pique mais elle est toujours aussi fatiguée Dinah et feindre toute la journée a accentué cette sensation constante de lassitude de son esprit. Alors elle laisse un peu tomber le masque, se posant avec soulagement à côté de Cam, lorsqu’il dégage un peu de place à côté de lui sur le banc. Il est galant son mari, il l’a toujours été, alors il allume une cigarette pour elle. Elle le remercie et la porte à ses lèvres, tirant la première taffe comme une bouffé d’oxygène. C’est tout le contraire en réalité mais le déferlement apaisant de nicotine dans ses poumons empêche la galeriste d’y réfléchir plus que cela. Elle fume en silence, relâchant la tension. Elle n’a aucune envie de retourner à la réception et de faire perdurer la mascarade. Elle profite donc du calme de la nuit, du cadre discrètement luxueux, de la présence de Cam à ses côtés. Encore et toujours, il lui avait manqué.


Elle ne lui demande aucun compte mais finalement, il se sent obligé de quand même lui donner une explication. « J’ai repris après Bastian. » Finit-il par dire après un long moment de silence. Elle se fige face à l’ampleur de l’aveu. Cameron ne parlait jamais spontanément de Bastian. Il avait toujours été un peu secret mais après le décès de ce dernier, les choses avaient empiré. Il s’était renfermé de plus belle, taisant en plus grande partie son chagrin. Plus que Dinah ne l’avait deviné, visiblement. Elle a envie de faire un geste pour le réconforter mais elle n’ose pas et le moment passe. « Est-ce que c’est ta façon de penser à lui ? Ou plus un exutoire ? » Demande-t-elle après un petit moment de flottement. Il n’y a pas d’accusation dans sa voix, juste une interrogation sincère. Elle voulait savoir. A côté de la raison qu’il venait de lui donner, les siennes étaient dérisoires. Pour elle, la cigarette était un moyen de plus d’égratigner les derniers vestiges de sa vie parfaite, une échappatoire qui ne lui apportait qu’un soulagement temporaire, à l’image des verres de vin qu’elle sifflait tard le soir sur la plage. L’impression de contrôler quelque chose alors que tout le reste lui échappait… « Je n’en reviens pas… De ne pas avoir remarqué durant tout ce temps. » Elle marmonne, plus pour elle-même que pour lui. Elle l’avait accusé d’être distant, de l’avoir délaissée mais visiblement, elle n’avait pas fait mieux. Il semblait impossible qu’elle n’ait jamais capté un relent de nicotine en se blottissant contre lui, que jamais elle ne soit tombée sur un briquet en lui empruntant sa veste préférée, que jamais elle n’ait remarqué qu’il s’éclipsait pour fumer… Ils s’étaient éloignés, vraiment éloignés et c’était douloureux de le constater.   « Ecoute, je – j’ai pas envie de me battre. Pas aujourd’hui. » Il la tire de ses pensées avec cette déclaration et elle sent son cœur se serrer à l’idée qu’il doive le préciser. Comme s’ils ne pouvaient plus communiquer normalement. Comme si cette courte trêve où ils s’étaient montrés vulnérables quelques infimes moments n’était pas destinée à durer. « Je ne le veux pas non plus.»  Le rassure-t-elle. « Je ne l’ai jamais voulu… » Ajoute t-elle, mettant des mots sur les regrets et la tristesse qui l’assaillent face à la tournure des évènements. Leur dernière dispute l’avait ébranlée et ne pas avoir retrouvé au Cameron au petit matin pour parler plus calmement lui avait laissé un amer goût d’inachevé. A l’instar de leur mariage finalement. Dépitée, elle ferme les yeux, tirant la dernière bouffée de sa cigarette avant de la jeter pour l’écraser sous son escarpin. Lorsqu’elle relève la tête, Cam’ est face à elle, toujours aussi beau dans son costume, lui tendant la main. Elle imagine quelques instants que c’est pour l’aider à se relever mais non, il lui offre de danser, là, ici, sous les étoiles. Dinah le dévisage quelques instants, indécise. Sa raison lui soufflait de dire non – elle avait compris aujourd’hui à tel point il était douloureux de se complaire dans la nostalgie, de jouer les couples comme si cette fracture invisible entre eux n’existait pas – mais son cœur lui chantait une toute autre mélodie. Car, elle n’avait pas oublié la sensation de sa main dans la sienne pendant la cérémonie, le moment où leurs regards s’étaient accrochés. Elle avait envie de danser avec son mari, de voler encore quelques instants de tendresse même si ceux-ci seraient irrémédiablement doux-amer. Avec une lenteur délibérée, elle prend la main tendue mais ne se lève pas encore, marquant ainsi son hésitation. Ses yeux cherchent ceux de Cam’. « We're just making it worse…right ? » Car ils souffraient de la situation autant l’un que l’autre, il aurait fallu être aveugle pour ne pas le voir.

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Revelations
· Re: tell it to my heart (dinn) Dim 9 Jan - 15:23
tell it to my heart —
@dinah clarke

Le déménagement comme source de vice, il ne sait pas s’il doit y comprendre quelque chose, s’il doit y voir comme un aveu. En est-ce un ? Essaie-t-elle de lui dire que ce déménagement, cette séparation, lui cause tant de stress et de chagrin qu’elle s’est mise à la clope — préfère noyer ses poumons de saletés plutôt que de revenir auprès de lui, y mettre un terme ? Il pourrait poser la question, la mettre devant le fait accompli, l’acculer jusqu’à ce qu’elle crache le morceau, qu’elle abdique. Mais à quoi bon ? N’en sortirait-il pas un peu plus perdant que maintenant ? Il ne ferait que la perdre un peu davantage et il lui semble qu’il l’a déjà trop perdue alors il choisit de se taire, Cameron, de ne pas faire de commentaire. Il glisse sur le côté, lui laisse une place, puis une cigarette, puis le silence. Il ne la regarde pas, même pas en coin, même pas comme lors de la cérémonie. Il attend presque qu’elle pose sa tête sur son épaule, qu’il puisse passer un bras autour de sa taille pour la ramener contre lui quelques instants. Mais elle ne le fait pas et lui non plus et ils restent ainsi, côte à côte, sans rien pour se frôler, ni les épaules, ni les genoux, ni les hanches. Chacun dans son coin, chacun son bout de banc et il se dit, Cam, que si quelqu’un s’approche, il ne pourrait manquer la distance instaurée entre eux. Le tableau ne pourrait pas être plus évocateur. Et pour la énième fois depuis la séparation, il se demande comment ont-ils pu en venir ici, quand ça s’est produit et si ça n’aurait pas pu être évité.
Mais il sait.
Au fond, il le sait.
Alors il évoqué Bastian, la raison de sa reprise, le renouveau avec la clope. A cause de Bastian. A cause de ce qui lui est arrivé, de ce dont il est à l’origine, à cause de ce sentiment qu’il n’arrive pas à faire taire au fond de lui. A cause de son envie de s’empoisonner pour se punir de ce qui est arrivé à son petit frère. Parce qu’il aurait dû voir, il aurait dû savoir, il aurait dû intervenir. Il n’a rien fait, rien su, pas vu. Les mots ont le goût de la nicotine et laissent de l’amertume sur sa langue, son palais. Il l’évoque avec cette douleur au coeur, celle qui vient à chaque fois qu’il se laisse penser à son cadet. Il n’attend pas de réponse et ses mots n’en appellent pas à une, mais Dinah, Dinah elle les a, les mots. Et elle les échappe et il ferme les yeux, il déglutit. Il aurait pu pas dû en parler. Il a le coeur qui fait mal, cette douleur dans la poitrine et qui se propage, lentement. La respiration qui se bloque, une deux trois secondes, avant qu’il n’arrive à expirer un souffle. Il ne peut pas répondre, ne peut pas choisir entre les deux options qu’elle lui donne quand la vérité se dissimule derrière une troisième. Les doigts se tordent alors qu’il pèse les raisons de dire ce qu’il devrait, ce qui le hante. « C’est ma façon de me rappeler que j’ai rien vu venir. » Pas l’entière vérité, les mots refusant de sortir, le sous-entendu pourtant juste là, à portée d’oreille pour qui saurait l’entendre, lui prêter suffisamment attention. Sa façon de se rappeler qu’il n’a pas su gérer, qu’il n’a pas su être le bon modèle, qu’il a laissé tomber l’un de ses frères. Qu’il a échoué et que ça le poursuivra. Sa façon de se détruire à travers un vice ancien, vice nouveau. De prier pour échanger sa place avec celle de Bastian à chaque taff, chaque clope, chaque paquet — sans que ça n’arrive jamais parce qu’il est là, lui, et Bastian, non. Il hausse les épaules, feint la nonchalance que son esprit ne ressent pas ; le coeur non plus. « J’ai fais en sorte que tu ne voies pas. » Qu’elle ne le voie pas s’enfoncer, qu’elle ne sache rien de ses doutes, sa culpabilité, son anxiété. Qu’elle ne puisse deviner ce qui est devenu ses démons internes — la préserver de tout ce qui lui a traversé l’esprit, les premiers mois. Et il la préserve encore un peu, là, sur ce banc, à ne pas vouloir l’accuser de ne pas avoir vu sa reprise, son désarroi, ses yeux hantés du souvenir de Bastian sur le lit de la morgue. Il relève légèrement la tête, pas totalement conscient qu’il l’avait baissé en évoquant son frère. Tourne les yeux dans sa direction quand elle répond et il croit entendre les regrets, ceux qu’il partage, ceux qui le tiennent éveiller la plupart des nuits. Ceux qui dansent à présent au fond de son regard. Then don’t do that, qu’il voudrait lui souffler.
Il se lève plutôt, la main tendue vers elle, la proposition qui semble résonner dans la nuit. Il perçoit son hésitation et un autre jour, il aurait abandonné. Tourné les talons, saisi le message, fui. Pas ce soir. Ce soir il attend, il reste, il persévère. Ce soir, il se bat pour leur mariage, leur couple ; il se bat pour eux. Les doigts de Dinah glissent sur sa paume et il a le coeur qui se gonfle, fierté, joie. Les mots suffisent à tout faire éclater. « It’s just a dance, Dinah. » Mais il n’a pas la conviction dans sa voix parce qu’elle a raison. Ils ne font qu’empirer leur situation, rendre plus difficile la séparation (mais n’est-ce pas là ce qu’il veut ? Lui rendre la vie impossible jusqu’à ce qu’elle reste, finalement). Il ne voit pas l’opportunité de lui souffler qu’elle lui manque, il ne voit pas l’opportunité de lui rappeler qu’il l’aime, qu’il fera mieux si elle lui en laisse la chance. Il ne voit que cette danse, celle qui ressemblera dangereusement à la dernière qu’ils pourront jamais partager et dont il a besoin, désespérément besoin, tout à coup. « Please? » Qu’il insiste finalement, avec son regard qui tombe, son coeur qui s’alourdit dans sa poitrine. « You’ll have an excuse to explain why you smell like cigarette, » qu’il argumente, voudrait pouvoir achever de la convaincre.
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Dinah Clarke
MEMBRE ☆ pridenever ever giving up my pride
Dinah Clarke
MEMBRE ☆ pride
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pseudo : irish coffee
pronom irl : elle
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age : trente et un mais elle a souvent l'impression d'avoir plus.
statut civil : presque divorcée. l'image du mariage parfait s'est doucement craquelée. l'amour subsiste mais vacille face à tant de non-dits. elle a signé les papiers, presque comme un défi, elle avait besoin de respirer. mais lui s'obstine à ne pas apposer sa paraphe, refusant de renoncer à eux.
occupation : propriétaire de la tulla booth gallery. elle a laissé son autre galerie à N.Y à la charge de son associé et ne gère plus que celle-ci.
habitation : la villa sur la plage à Amagansett, son refuge, son havre de paix tandis que Cameron reste à Manhattan.
pronom ig : elle.
code couleur : rosybrown
nbre de mots : entre 500 et 800.
fréquence rp : dès que possible.
disponibilités : ■ ■
(cameron - heath )

trigger : pédophilie, zoophilie, maladie en phase terminale, TCA, gore.
warning : divorce, burn-out, alcool, tabac.

Revelations
· Re: tell it to my heart (dinn) Dim 16 Jan - 11:44

- tell me to my heart -
ft. @Cameron Clarke



Leurs courtes répliques s’enchaînent, flottant brièvement dans la nuit, avant de s’évaporer, emportant avec elles la possibilité d’une vraie conversation. Cette fois-ci, les époux malheureux ne se disputent pas mais ils ne parviennent pas vraiment à communiquer non plus. A chaque fois, l’un ou l’autre semble prêt à répondre quelque chose à la remarque de l’autre avant de se raviser. Par peur de lancer une dispute malgré tout et de briser la fragile trêve instituée entre eux ? Par peur de trop se livrer ? De dire la mauvaise chose ? Ce blocage ne leur ressemble pas et pourtant il s’insinue bel et bien entre eux, laissant Dinah plus frustrée que jamais. Ce n’était pas son genre de ne pas savoir quoi dire, d’hésiter. Et pourtant, elle se trouve à court de mots quand Cameron lui révèle pourquoi il associe la cigarette et son frère. « C’est ma façon de me rappeler que je n’ai rien vu venir. » C’est dit simplement et sans pathos mais pendant un bref instant, la souffrance de Cam est visible malgré ses efforts pour la dissimuler. Elle s’entend dans la légère accélération de sa respiration, dans l’intonation qui s’enraie tandis que sa gorge semble s’enrouer. Dinah secoue la tête. Elle savait qu’il pleurait toujours son frère. Elle avait maintes fois supposé que c’était le deuil cruel qui lui avait volé son mari. Cependant, elle commençait à comprendre que ce dernier n’était pas la seule chose qui l’avait rongé. Visiblement, il y avait aussi la culpabilité, la culpabilité du survivant, la culpabilité du grand frère qui n’avait pas pu ou pas su protéger ses cadet. Face à cette découverte, tout ce qui pourrait sortir de la bouche de la brune s’apparenterait à un lieu commun. Son frère et sa sœur à elle, était en parfaite santé, profitant de la vie. Elle ne pouvait même pas imaginer ce que ça pourrait faire de perdre l’un ou l’autre... Elle n’a de toute façon pas le temps de se lancer dans une vaine tentative de réconfort, car Cam est déjà en train de lui faire une autre révélation. « J’ai fait en sorte que tu ne vois pas. » Peine et colère s’entrechoquent dans l’esprit de Dinah mais c’est finalement la tristesse qui prévaut. Elle se mord la lèvre tandis qu’il baisse la tête. Ah ça oui, il avait bien réussi à l’exclure petit à petit de son quotidien, de ses pensées, cessant de partager ses secrets, ses peines, ses envies avec elle. Et là, il l’avouait franchement…


Encore une fois, elle garde le silence et les choses en restent là. Sans doute parce que Cam fait diversion en lui proposant de danser, probablement pressé d’échapper à cette pénible conversation. Elle n’accepte pas immédiatement, lui faisant part de ses doutes. Ne rendaient-ils pas les choses plus compliquées ? Mais Cameron Clarke n’est pas un homme à essuyer un refus. Il insiste, compensant peut-être toutes les fois où ils ont tous les deux renoncé trop tôt. « It’s just a dance, Dinah. » Dit-il, gardant sa main dans la sienne. Non, ça ne serait pas juste une danse. Elle sait que les émotions seront là au moment même où elle se glissera entre ses bras. Sa main, toujours dans la sienne, elle ne bouge toujours pas, se laissant une nouvelle fois dépasser par la fatigue, la peur, la vie et la complexité de leur relation. Elle a le cœur lourd Dinah, depuis un bon moment déjà. Mais elle n’est pas assez enfoncée dans son désespoir pour ne pas être totalement insensible à celui de celui qu’elle aime de tout son cœur. « Please » Un seul mot, une seule intonation, un regard qui en dit long et elle cède avant même l’argument qui suit. Enfin, elle se lève, accrochant le regard de son mari, se rapprochant de lui, les yeux rivés sur lui. Elle noue ses doigts aux siens, plie le bras pour élever leurs mains jointes nimbées de l’éclat de leurs alliances qu’ils n’ont pas encore enlevées. Elle lui offre sa taille pour qu’il l’enserre, passant sa main dans son dos pour la laisser reposer sur son épaule, près de sa nuque. Ils se balancent doucement au rythme de la musique, leurs yeux ne cessant de se croiser dans cette nouvelle proximité. Bouleversée, Dinah finit par baisser les siens, certaine qu’il pourra y lire bien trop de choses. Tout ce que sa fierté insupportable l’avait empêché de dire, tout ce qui menaçait de briser le fragile équilibre auquel elle se raccrochait désespérément. Elle se refuse de lui dire que même s’il l’a blessé dans son abandon, elle l’aime encore, qu’elle n’a jamais vraiment voulu divorcer, que tout ce qu’elle voulait, c’était de retrouver son attention. Elle refuse de lui dire qu’elle a attendu en vain qu’il lui demande vraiment de renoncer à ce divorce, qu’il lui dise qu’ils pouvaient encore sauver leur mariage, qu’il lui dise tout simplement qu’il l’aimait encore… Mais il n’avait rien fait de cela, alternant les disputes, les conversations voilées de non-dits et les moments de nostalgie comme celui-ci. « Damn you. » Murmure-t-elle, se laissant porter par la musique et leur danse. Se laissant emporter par lui. Comme prévu, elle ne peut pas rester de marbre dans ses bras. Le sang palpite au bout de ses doigts, dans ses tempes, dans sa nuque, sur ses joues brûlantes malgré le froid. Il n’y a personne dans ce jardin, pas de témoins, juste eux, alors contrairement à tout à l’heure, ce n’est pas une mascarade. Ce moment est réel, et c’est ce qui le rend si particulier. Il y a de la magie dans cet instant, tandis qu’ils tournoient à l'abri d'un voile invisible à tout autre qu'eux, et que leurs corps se frôlent, entamant une conversation imperceptible.. Et finalement, Dinah arrête de lutter contre ce qu’elle ressent, comprenant soudainement à quel point c’est vain. Elle se rapproche encore un peu de Cam, sa tête venant se nicher près de son son épaule tandis qu’ils continuent de tourner doucement, tempes contre tempes. Elle se laisse aller dans ses bras, écoutant les battements de son cœur, se sentant en sécurité et apaisée pour quelques instants. Et finalement, elle dit ce qu’elle a sur le cœur. «  I know it’s not fair to say this but I miss you.» Doucement, elle s’écarte, osant le regarder à nouveau. « I miss your smile too.  And not that sad one you try to fool everyone with.  The real one.  the one you used to show me. » Elle dénoue leurs doigts et lève la main pour effleurer sa bouche, comme si du bout des doigts, elle pouvait redessiner ce sourire fantôme et tout régler d’un coup de baguette magique.
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Cameron Clarke
MEMBRE ☆ envyfill up the void with polished doubt
Cameron Clarke
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pseudo : manon
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age : thirty one and feels like a failure for not being as known as his father was at his age.
statut civil : doesn't really know what he should say. not entierely divorced yet since he can't bing himself to sign these damn papers and separated seems too final for him. still hasn't given up on wining her back, though, still there's love in their marriage and maybe, just maybe, he can make her forgive him for being such a bad husband these past few years.
orientation : straight even if it's just a word and he hasn't really given any thoughts about it. so far, he's only been with women, that's all he knows but maybe it is because he hasn't met the right guy (or maybe he is, in fact, not interested in them).
occupation : co-owner of clarke's mag, the little empire he created with his sister liz. he's also in charge of the legal aspect of the mag.
habitation : #247 manhattan, city house he used to share with dinah but she chose to go live on their hampton's one. he feels lonely in these walls full of tender memories and expectations.
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trigger : inceste, viol, violences conjugales (physiques et psychologiques)
warning : deuil, décès, addiction (antidépresseurs), basse estime de soi, déprime profonde

en vrac :
issu d'un premier mariage de monsieur clarke, finalement élevé par ce dernier et sa deuxième épouse parce que la mama préférait ne pas avoir à s'occuper d'un enfant. // vision désastreuse mais préfère baisser plutôt que mettre des lunettes. // rêves démesurés, ambitions infinies. l'achèvement par le succès, que son nom soit sur toutes les lèvres. // harvard comme école de droit pour le prestige plus qu'autre chose. // n'accepte pas de ne pas être le meilleur dans tous les domaines. phobie de l'échec, trouble anxieux généralisé. // face caché du clarke's mag. // mariage de convenance, mariage logique et réfléchi, les sentiments sont pourtant bien réels, l'ont toujours été. qu'elle soit son parfait alter-ego était juste un joli bonus. // culpabilise du décès de son petit frère, persuadé que l'overdose est à cause de lui. // victime de crises d'angoisses régulièrement. // gros fumeur. // trop de fierté pour admettre trop de choses et notamment avoir peur devant les films d'horreur. // coffee addict et pourrait damner mère et père pour un bon pudding. // sait jouer du violon et vaguement du piano (davantage pour le prestige que par réel intérêt pour la musique). // lecteur peu assidu, les classiques français ont toutefois son intérêt. // n'a jamais mis les pieds sur le moindre lieu touristique pour ne pas avoir à faire face à la foule.

Revelations
· Re: tell it to my heart (dinn) Jeu 3 Fév - 18:39
tell it to my heart —
@dinah clarke

La nuit enveloppe ses aveux de son voile silencieux et s’il attend, Cameron, les questions de Dinah, l’interrogation, les mots, ils ne viennent pas. Elle serait pourtant en droit de le questionner — de lui rappeler, comme lors de la soirée d’Halloween, qu’il l’a bel et bien repoussé dans son processus de deuil, qu’il aurait pu lui en parler plus tôt, qu’il n’aurait pas eu besoin de le lui cacher ; il ne saurait sûrement pas quoi lui répondre, quelle excuse trouver pour s’en draper. Mais elle ne presse pas, Dinah, ne reprend plus la parole alors il n’a pas besoin de s’en faire, pas besoin de tisser un mensonge dans lequel elle pourrait voir clair. Et il devrait en finir là. La conscience que la conversation devrait trouver son terme ici, qu’il devrait se lever, Cam, partir, faire ce qu’il fait de mieux, et palabrer à la cérémonie en attendant de pouvoir partir, chacun de son côté avec quelques prétextes pour ne pas avoir à jouer la comédie une nouvelle fois — mais elle est là, Dinah, venue le retrouver et s’il sait que ce n’est pas pour lui, s’il sait que c’est trop tard, il ne peut pas rater cette occasion de la tenir entre ses bras pour la dernière fois. Il ne sait pas comment la convaincre, pourtant, encore une preuve de leur éloignement — il aurait été un temps où il n’aurait même pas eu besoin de la convaincre, où elle aurait juste deviné son envie et où ils auraient pu virevolter sur une piste de danse ou à l’écart, comme ce soir. Et il ne sait pas si c’est parce qu’il ne part pas, parce qu’il ne récupère pas sa main ou si c’est pour avoir une excuse pour expliquer l’odeur de tabac mais il sent les doigts de son épouse se joindre au sien et ils retrouvent leurs gestes d’avant. Il l’accompagne tandis qu’elle se lève, serre ses doigts brièvement avant de trouver sa taille et de mener le début de la danse. Il a les yeux qui cherche les siens mais elle les baisse et il ravale la douleur de cette nouvelle fuite, porte alors son propre regard sur l’ailleurs, la nuit qui n’a de cesse de devenir plus obscure à chaque minute et les vagues notes de musique qui font leur chemin jusqu’à eux. Leurs mains liées reposants entre eux, presque contre son coeur à lui et il ne peut pas empêcher son pouce de venir caresser sa phalange. Elle avait raison, Dinah. Cette danse n’arrange rien, ne pourra pas remplacer les conversations qu’ils s’obstinent à taire, toutes ces vérités qu’ils sont comme incapables d’échanger mais il ne peut pas, pour autant, y renoncer si facilement, ne peut pas, pour autant, la relâcher. Lui rendre cette liberté qu’elle réclame, loin de leur mariage et surtout, loin de lui. Il la sent se rapprocher et il a la main qui glisse de sa taille au centre de son dos, invitation silencieuse à se blottir malgré son coeur qui craque dans sa poitrine, qui bat si fort qu’il lui en ferait presque mal. Il baisse les yeux vers elle, malgré tout. Can you heart it, my heart? Si c’est le cas, elle n’en montre rien, ne parait pas s’en émouvoir et il ferme les yeux une seconde, laisse la danse le porter dans le passé, là où les engueulades n’étaient qu’un jeu, un moyen de se tourner autour pour mieux se retrouver, renouveler la passion et se mettre en scène d’une autre manière. Où les engueulades n’en étaient pas, en fait. Et là, qu’en est-il ? Alors que le mélange entre son shampoing et son parfum l’intoxique de souvenirs et d’un amour qu’il ne sait plus, n’ose plus, exprimer. Il voudrait s’excuser, Cameron, sans savoir de quoi exactement et les mots sont là, sur le bout de sa langue, quand c’est elle qui prend la parole, le surprend. Il s’arrête de danser, Cam, à l’instant où elle relève la tête vers lui et la pulpe de ses doigts contre ses lèvres est un mal qu’il n’aurait pas su envisager. Si intime. The real one? Il n’a pas eu conscience de ne plus sourire, Cameron, ni de sourire différemment. Mais elle l’a vu, quand même ; elle l’a vu sans même qu’il ne sache lui-même et puis il y a son affirmation précédente, ce I miss you qu’il ressent comme en reflet de ses propres émotions.
« I - Then don’t go. » Et ce n’est pas ce qu’il voulait dire (se défendre de ne plus savoir sourire parce qu’il n’y a plus Bastian et que leurs projets d’avenir s’effondrent et comment pourrait-il sourire quand il a l’impression de n’être qu’un échec), ni même le ton sur lequel il aurait envisagé de le dire — cette supplique d’une voix étranglée et qui, pourtant, ne parvient pas à retranscrire exactement tout ce qu’il ressent. « Come home, we don’t, we don’t have to do this. » Et ça ressemble déjà un peu davantage à lui, cette volonté de la faire flancher, de la retrouver chez eux, pouvoir recommencer à zéro sans avoir de réelle discussion. Il lève une main pour caresser sa tempe, lui attrape une mèche, caresse sa joue. « I miss you too, » qu’il articule finalement quand il voudrait lui dire qu’il ne sait pas comment continuer, sans elle, qu’il n’est pas sûr d’y parvenir, qu’il sait ne pas le vouloir. Et que s’ils se manquent mutuellement, alors il y a de l’espoir — alors pourquoi venir tout briser avec un divorce, cette séparation qui ne fait que les éloigner quand ils ne parviennent même pas à l’annoncer à qui que ce soit. La conscience, étouffée, que ça n’arrangerait pas leurs différends de se taire de la sorte, de les ignorer. Il resserre son bras autour de sa taille, plonge la tête à la base de son cou. « Stay. Stay because you want it. » Car c’est bien ce qu’elle lui dit, là, à mots voilés, ou bien se méprise-t-il ? Il ne sait plus. Les lèvres qui se déposent sur son épaule, à cet endroit précis où sa peau est nue. « Stay because you can quit smoking if leaving made you start and I’ll smile again. With you by my side I will. » Pour elle il le fera, il essaiera du moins — mais sans elle, il sait qu’il ne le pourra plus.
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Dinah Clarke
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Revelations
· Re: tell it to my heart (dinn) Jeu 17 Fév - 19:41

- tell me to my heart -
ft. @Cameron Clarke



Sans surprise, la danse les rapproche, se transformant en une étreinte tendre tandis que fleurissent entre eux des petits gestes attentionnés. Réminiscences, automatismes ou volonté de véritablement enterrer la hache de guerre ? Dinah ne se pose que brièvement la question, décidant pour une fois d’arrêter de trop réfléchir. Elle se laisse plutôt émouvoir par les doigts de Cam qui caressent les siens, par sa main qui presse doucement son dos, invitation à se blottir contre lui. Invitation qu’elle accepte sans se faire prier cette fois-ci, retrouvant l’étreinte rassurante des bras de son mari juste pour quelques instants. Les paroles romantiques de la chanson percent leurs tympans, les battements de leurs cœurs se mettent à l’unisson, et à nouveau, ils ne forment qu’un. Comme prévu, Dinah n’arrive pas à rester imperméable à la douceur de Cameron, ni insensible à la vague d’émotions que ce moment emprunt de douceur crée, en elle. Non, elle craque. Mais au lieu de s’enfuir comme elle le fait depuis des mois, elle ouvre une brèche, mettant des paroles sincères sur ce qu’elle ressent. Et la réaction de Cam est instantanée. »Then don’t go. » Les mots fusent, comme s’il les avait réprimé depuis longtemps. Mais ce qui bouleverse le plus la brune, c’est le ton suppliant sur lequel ils sont prononcés, la douleur qui émane tout à coup de celui qui les prononce. Cameron ne joue pas, c’est un cri du cœur. Et elle sent le sien tout disposé à y répondre à en croire ses battements, tout à coup désordonnés ... Surtout qu’il ne s’arrête pas là. Doucement, il lui demande de rentrer à la maison – we don’t have to do this ajoute-t-il avec un peu plus de conviction. Cameron était un homme de peu de mots, alors elle sait quelle importance ont ceux qu’il est en train de prononcer... Sa main vient jouer avec une mèche de ses cheveux, tandis qu’il finit par avouer qu’elle lui manque aussi. L’homme persuasif refait petit à petit surface, tandis qu’il continue à déployer une plaidoirie aussi émouvante que parfaite. « Stay » L’entend t-elle dire plusieurs fois. Un étrange vertige saisit Dinah tout à coup. Car il venait exactement de dire ce qu’elle rêvait de l’entendre dire. Enfin, ils avaient abandonné orgueil et égo, acceptant d’être vulnérable face à l’autre. C’était un grand pas en avant. Alors pourquoi avait-elle l’impression qu’elle venait d’ouvrir la boîte de Pandore ? Sans doute, parce que, réalise-t-elle avec tristesse,  aussi magnifiques qu’ils puissent être, ces mots ne réparaient pas tout leur problèmes. Elle aurait bien voulu que ce soit le cas mais il n’y avait pas de formule magique pour eux. Ils allaient devoir travailler dur pour régler leurs problèmes. Mais étaient-ils disposés à véritablement le faire ? Dinah choisit de s’accrocher à l’espoir qui est en train de naître en elle et c’est pour cela qu’elle répond le plus sincèrement possible. ¬ « But you… Do you really want me to stay ? Do you really want me by your side ? » Finit-elle par demander,  posant la seule question dont la réponse importait. Elle avait finit par en douter tant elle s’était sentie exclue de sa vie durant les derniers mois… Elle sent la douce pression des lèvres de son époux sur son épaule, là où il dépose un exquis baiser. Il a toujours su y faire avec elle, la faisant fondre en quelques instants. Elle essaye néanmoins de se concentrer sur ce qu’elle veut lui dire, avant qu’il ne soit trop tard, qu’il se méprenne sur le sens de ses paroles. Elle ne voulait pas tout gâcher mais il fallait qu’elle ait le courage de dire ces choses-là avant qu’il ne soit trop tard. « I mean… I heard what you’ve just said. And I know you mean it. But we have so many issues… So many things left unsaid… If I come home now, it will be still there. » Cette fois-ci, ils ne dansent plus. Mais le moment entre eux n’en était pas moins chargé d’intensité. C’était un tournant, celui qui pourrait tout changer et il fallait le négocier habilement. Dinah garde la main de Cam dans la sienne, ne se dérobant plus à ses regards. « I don’t want things go back the way they were before. We messed things up so bad… » Cette fois-ci, c’est elle qui se lance dans une plaidoirie passionnée, priant pour qu’il comprenne où elle voulait en venir malgré la grande confusion qu’elle éprouvait. Il n’était pas facile de prononcer ces mots-là. « Yes, leaving you was awful. Like loosing a part of me. But then I realize that I was already loosing myself in what our marriage had become. If we try again…I need to be sure it will be different. » Elle se sentait cruelle de dicter des conditions à celui qui venait de lui faire comprendre qu’il avait besoin d’elle pour sourire. Pour autant, elle n’avait jamais été aussi proche de la réédition.
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