time to pretend est un forum city simple où le jeu se base principalement sur les Hamptons. Le but du forum n'est autre que de se faire plaisir, faire de nouvelles rencontres, de se poser un peu sans pression ni prise de tête et de rp tranquillement. Peu importe le personnage ou l'avatar choisi, vous serez le·a bienvenu·e parmi nous. Ce forum, on veut le construire et le développer avec vous. Ici, vous êtes à la maison.
MEMBRE ☆ envy fill up the void with polished doubt
Duplicity
messages : 239
rps : 21
pseudo : manon
pronom irl : she, her, hers (elle)
id card : o. jackson-cohen, av. avatars&crap, gif. josshelps, crack. irish coffee (dinah) ♡ , lyrics. joni mitchell (both sides now)
multicomptes : jordan (g. chan)
faceclaim :
age : thirty one and feels like a failure for not being as known as his father was at his age.
statut civil : doesn't really know what he should say. not entierely divorced yet since he can't bing himself to sign these damn papers and separated seems too final for him. still hasn't given up on wining her back, though, still there's love in their marriage and maybe, just maybe, he can make her forgive him for being such a bad husband these past few years.
orientation : straight even if it's just a word and he hasn't really given any thoughts about it. so far, he's only been with women, that's all he knows but maybe it is because he hasn't met the right guy (or maybe he is, in fact, not interested in them).
occupation : co-owner of clarke's mag, the little empire he created with his sister liz. he's also in charge of the legal aspect of the mag.
habitation : #247 manhattan, city house he used to share with dinah but she chose to go live on their hampton's one. he feels lonely in these walls full of tender memories and expectations.
issu d'un premier mariage de monsieur clarke, finalement élevé par ce dernier et sa deuxième épouse parce que la mama préférait ne pas avoir à s'occuper d'un enfant. // vision désastreuse mais préfère baisser plutôt que mettre des lunettes. // rêves démesurés, ambitions infinies. l'achèvement par le succès, que son nom soit sur toutes les lèvres. // harvard comme école de droit pour le prestige plus qu'autre chose. // n'accepte pas de ne pas être le meilleur dans tous les domaines. phobie de l'échec, trouble anxieux généralisé. // face caché du clarke's mag. // mariage de convenance, mariage logique et réfléchi, les sentiments sont pourtant bien réels, l'ont toujours été. qu'elle soit son parfait alter-ego était juste un joli bonus. // culpabilise du décès de son petit frère, persuadé que l'overdose est à cause de lui. // victime de crises d'angoisses régulièrement. // gros fumeur. // trop de fierté pour admettre trop de choses et notamment avoir peur devant les films d'horreur. // coffee addict et pourrait damner mère et père pour un bon pudding. // sait jouer du violon et vaguement du piano (davantage pour le prestige que par réel intérêt pour la musique). // lecteur peu assidu, les classiques français ont toutefois son intérêt. // n'a jamais mis les pieds sur le moindre lieu touristique pour ne pas avoir à faire face à la foule.
it's a family affair (...) one child grows up to be somebody that just loves to learn and another child grows up to be somebody you'd just love to burnsly & the family stone (family affair) • @lizzie clarke & @mervyn clarke
Le texto de Lizzie suffit à glacer son sang, rappel de souvenirs ancrés en lui, en eux — l’impression de sentir le monde qui s’effondre pour la seconde fois en trop peu de temps. Ça ne fait pas dix ans, à peine la moitié d’une décennie, ça ne peut pas recommencer ; ni ici, ni maintenant, ni même jamais, en vérité. Parce qu’il ne tiendrait pas, Cam. Il ne pourrait pas supporter la perte d’un autre membre de sa famille, la certitude dans ses tripes tandis qu’il essaie de calmer Liz en quelques mots tapés. Lui-même ne l’est pas, calme. C’est qu’il envisage déjà le pire, Cameron, les images flottant devant ses yeux pourtant bien ouverts et il a les doigts qui tremblent, le coeur qui ne peut que paniquer dans sa poitrine. Je passe te chercher, on va aller voir s’il est chez lui, pas besoin de prévenir mom and dad. La réponse envoyée à sa soeur et il a d’ores et déjà les clés de sa voiture dans la main, le blouson passé sur le bras. Non, pas besoin d’inquiéter les parents Clarke si tôt, pas tant qu’ils ne sont pas sûrs que Mervyn est réellement porté disparu — ou pire, et il préfère ne pas trop envisager le pire, Cameron, même si c’est un peu trop tard pour ça. Il craint l’appel d’un hôpital (ne sait même pas s’il est le contact d’urgence de son frère ou si c’est Lizzie ou un de leurs parents), il craint de devoir aller identifier un autre corps à la morgue, de devoir tenir pour que le reste de la famille puisse s’effondrer sous ses yeux, encore un peu davantage — est-ce qu’ils y survivraient, au moins ? Il a parfois l’impression que Bastian est décédé depuis trois jours, que sa présence pèse encore sur chacun d’entre eux, que son absence se fait toujours sentir à chaque nouveau repas de famille. Alors Mervyn, maintenant ? Non. Il refuse que Mervyn soit le prochain, refuse qu’il y passe à son tour parce que merde, quand même, ce serait injuste — et puis Merv, il va bien, non ? Pas de problèmes de drogues à l’horizon (c’est qu’il s’en est assuré, Cam, après Bastian, qu’il a tout passé au peigne fin à force d’interroger les autres Clarke, de leur faire promettre de jamais en utiliser, de plutôt l’appeler, prêt à fouiller, prêt à engagé un détective privé pour s’en assurer parce que plus jamais ça, plus jamais ces mots). Alors il accélère un peu davantage sur la route, inconscient du paysage qui défile, parvient devant chez Lizzie dans un vomissement de moteurs, crissement de pneus sur le bitume. Il est déjà hors du véhicule, Cam, à bondir à la porte de sa frangine pour sonner. Il est plus inquiet qu’il ne peut l’admettre mais Lizzie, Lizzie, elle le verra forcément — Lizzie le connaît, parfois à un stade presque terrifiant et s’il ne lui a encore rien dit pour Dinah et les papiers qui traînent c’est parce qu’il craint sa réaction, qu’il craint qu’elle soit la seule à oser lui dire qu’elle comprend Dinah (après tout, n’a-t-elle pas elle-même fait une pause dans sa propre relation) et il ne pourrait pas la voir s’allier à sa femme, Cam. « Il répond pas non plus quand j’essaie de l’appeler. » C’est tout ce qu’il souffle quand elle ouvre la porte et il est rapide à lui tourner le dos, à remonter sur le siège conducteur. « C’est quand la dernière fois que t’as eu de ses nouvelles ? » Il a les doigts qui serrent le volant, Cam et putain, son coeur qui s’accélère, il n’entend plus que ça. Les battements inquiets, précipités et les cris, les pleurs, qu’il peut voir venir. Il a la vision qui se trouble, une seconde, la poitrine qui se fait douloureuse, une seconde et il ferme les yeux, secoue la tête, remet le moteur. « Il va bien, » qu’il affirme avec un hochement de tête et un regard en biais pour Liz. « Il va bien, » qu’il répète, parce qu’il a besoin d’entendre les mots, besoin d’y croire — et pour ça, il faut qu’il les entende, se les enfonce dans le crâne jusqu’à ce qu’ils ne deviennent vérité.
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Le bruit là, le bruit lointain, le bruit qui parvient pas encore totalement aux oreilles, le bruit de fond, le bruit qui va finir par le faire sortir de quoi ? De cette sorte de coma, de … Retour en arrière. Il a suffi de quoi ? D’une photographie là, d’un souvenir, trop fort, trop brutal, de se rappeler de trop, de cette culpabilité destructrice dans le sang, dans les veines, du poison ne séchant de bouger là, de lui rappeler les erreurs, leur multiplication et le cri sans bruit. Et la peine sans mot et ce tout-là, trop plein à déverser, de ces erreurs enchainées. De cette sortie sans fin, le jour devenant la nuit se retransformant en jour et tenir à coup de café et de tequila, sait plus totalement où il a été, sait encore moins avec qui il a bien pu se trouver mais ça ne comptait pas, en aucun cas, seul survivait le besoin dans les tréfonds, de se décharger, de l’oublier madame culpabilité même pour quelques instants, quelques heures seulement. Et le portable abandonné dans tout ça, de la batterie qui a fini par lâcher et l’homme n’a plus pensé que le monde pouvait continuer de tourner, que les autres pouvaient s’inquiéter. S’est perdu dans l’ego trip, dans le besoin intérieur, de se lâcher, de plus y penser, de se recoller rien qu’un peu, de la mauvaise manière, de celle qui laisse le mal de terre, de celle qui brûle la gorge. De l’absence de souvenir, de ce tout qui reviendra encore plus fort la prochaine fois. Et le tambourinement se continue, s’intensifie, finit par le faire sortir de la torpeur, de le remettre sur le chemin de la vie, rien qu’un peu. Assez pour ne plus pouvoir retourner dans les bras de Morphée, assez pour le sentir, cette putain de barre, de la sensation désagréable. Et la sensation là, encore si forte, trop forte et l’envie de se recoucher mais reste, reviens le bruit et l’obligation de bouger, de ce boxer enfiler à la hâte. De l’œil pas encore réveillé, de la gueule à l’odeur alcoolisée, des bouteilles ça et là, du bordel en veux-tu en voilà. De ce mal être qui envahit tout l’espace. Voudrait seulement quelle soit là Rahel, là pour le serrer, là pour lui montrer que la vie n’est pas qu’horreur et malheur mais ce chemin ne va pas, ne va plus, ne peut pas. Et le pas est lent, le pas ne veut pas, et pourtant doit, de la voix pas trop reconnue. Du cerveau encore aux oubliés absents, du mal de tête qui prend tout, ne laisse de l’espace pour rien d’autre. Et finalement, de cette porte mi-ouverte, de même pas saisir l’ensemble de la situation, de pas saisir l’inquiétude dans leurs regards, de pas la comprendre en aucun cas… Et le visage devient clair, trop clair finalement. « Liz ? » et l’autre silhouette prend forme et ne comprend pas, ne comprend rien « Cam ? ». Eux là ? Ne saisit pas l’entièreté de la situation, même rien finalement. Seulement leur présence, ne prend pas encore conscience de sa tenue, de rien… « On devait se voir ? » De tout ce qui est oublié flou, de plus trop savoir quoi dire, de la main, dans les cheveux et de la barre maudite toujours dans le crâne. Et le sourire qui devrait pas, comme pour déjà tenter de les amadouer, de leur faire oublier des fautes pourtant commises, pourtant là, ne partiront pas, ne partiront plus les fautes, tout comme la culpabilité poison déjà en train de l’envenimer à nouveau. Mais ne le montre pas, pas face à eux, peuvent pas savoir la somme de ses fautes, lui parleraient même plus si c’était le cas.
Cameron Clarke
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age : thirty one and feels like a failure for not being as known as his father was at his age.
statut civil : doesn't really know what he should say. not entierely divorced yet since he can't bing himself to sign these damn papers and separated seems too final for him. still hasn't given up on wining her back, though, still there's love in their marriage and maybe, just maybe, he can make her forgive him for being such a bad husband these past few years.
orientation : straight even if it's just a word and he hasn't really given any thoughts about it. so far, he's only been with women, that's all he knows but maybe it is because he hasn't met the right guy (or maybe he is, in fact, not interested in them).
occupation : co-owner of clarke's mag, the little empire he created with his sister liz. he's also in charge of the legal aspect of the mag.
habitation : #247 manhattan, city house he used to share with dinah but she chose to go live on their hampton's one. he feels lonely in these walls full of tender memories and expectations.
issu d'un premier mariage de monsieur clarke, finalement élevé par ce dernier et sa deuxième épouse parce que la mama préférait ne pas avoir à s'occuper d'un enfant. // vision désastreuse mais préfère baisser plutôt que mettre des lunettes. // rêves démesurés, ambitions infinies. l'achèvement par le succès, que son nom soit sur toutes les lèvres. // harvard comme école de droit pour le prestige plus qu'autre chose. // n'accepte pas de ne pas être le meilleur dans tous les domaines. phobie de l'échec, trouble anxieux généralisé. // face caché du clarke's mag. // mariage de convenance, mariage logique et réfléchi, les sentiments sont pourtant bien réels, l'ont toujours été. qu'elle soit son parfait alter-ego était juste un joli bonus. // culpabilise du décès de son petit frère, persuadé que l'overdose est à cause de lui. // victime de crises d'angoisses régulièrement. // gros fumeur. // trop de fierté pour admettre trop de choses et notamment avoir peur devant les films d'horreur. // coffee addict et pourrait damner mère et père pour un bon pudding. // sait jouer du violon et vaguement du piano (davantage pour le prestige que par réel intérêt pour la musique). // lecteur peu assidu, les classiques français ont toutefois son intérêt. // n'a jamais mis les pieds sur le moindre lieu touristique pour ne pas avoir à faire face à la foule.
Elle est colère inquiète, Liz, et il le voit, il le sent, Cameron. Il la laisse râler, laisser éclater ce qu’ils ressentent tous les deux dans la chaleur de sa voiture. C’est qu’il n’en pense pas moins lui-même, en vérité. Il l’étranglerait bien de ses mains, le Mervyn, à jouer les sourds et les inconscients. « Je t’aiderai à cacher le corps. » Mais ça n’a rien d’amusant, pas vrai ? Non, bien sûr que non. Y a pas une once de légèreté dans ses paroles, juste la voix blanche de celui qui s’attend au pire, de celui qui se prépare au pire. Quelques jours. Ça laisse du temps, ça en laisse même trois. Y a tout qui peut foirer en quelques jours, tout qui peut s’effondrer (quelques secondes suffisent en général alors des jours ? Combien de secondes est-ce que ça fait, ça ? Des milliers ? Des centaines de milliers ?). Il a les joints des doigts qui blanchissent à force de serrer le volant, Cam, le pied qui s’alourdit sur l’accélérateur. « Parle pas de fantôme. » C’est qu’il sent toujours celui de Bastian au-dessus de lui, par-dessus son épaule. Il peut pas rajouter celui de Mervyn. C’est que les esprits, s’il a longtemps plaisanté à ce sujet, il se met à penser qu’ils existent peut-être. Et peut-être que leur petit frère les tourmente jour après jour, qu’il est là, dans un coin de l’esprit ou de la pièce et peut-être que s’il relevait les yeux vers le rétro interne alors il y croiserait le regard de Bastian. Il le fait, Cam. Il lève les yeux. Mais sur la banque arrière, il n’y a personne. Pas de Bastian, pas même l’illusion d’un Bastian, juste les sièges et c’est tout. Rien d’autre. Finalement arrivés, Lizzie éjectée du véhicule avant qu’il ait coupé le moteur. Il ne tarde pas à la suivre, pourtant, à se faufiler juste sur ses talons. Il la laisse marteler la porte, prêt à la pousser pour prendre la relève en cas de besoin (même s’il sait, Cam, que Liz, elle peut être pire qu’une maman ourse en furie et qu’il n’a aucun doute qu’elle est sans doute plus effrayante que lui-même à cette seconde). Il n’y a pas de bruit de l’autre côté et il échange un regard avec la blonde, Cam. « Merv putain fais pas le con et ouvre tout de suite ! » qu’il s’y met à son tour, retrouvant sa voix basse mais le ton tonitruant, imitation de leur père. Et la porte s’ouvre, ne serait-ce qu’un peu. Il est débraillé Mervyn (à peine fringué, en réalité et il roule des yeux, Cam) et il a l’air endormi, peut-être même shooté. Alors il pousse la porte en grand, Cameron, et rentre dans l’appartement. « Parce que y a besoin de prendre rendez-vous pour pouvoir te contacter maintenant ? » Il fouille du regard, Cameron. Cherche les seringues, la poudre, les traces de drogue. Il n’y a rien. Ça le rassure pas pour autant. Son petit frère, il est pas sobre. Et peut-être même que ça fait des années qu’il ne l’est pas et que lui, il ne voit rien — comme avec Bastian. « T’es bourré ou drogué ? » Il relève la tête, Cam, les bras croisés et le regard sombre. Il veut pas de bobards, Cam, pas d’entourloupe.
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Perdition de l’enfant, perdition de l’homme ne pouvant avancer, ne voulant avancer et là, retrouver peu à peu gout avec la surface. Dans cet à peu près, dans ce qui ne prend pas la bonne forme, pas la bonne tournure. Dans l’incompréhension de ces ainés devant le pas de la porte de son appartement. Ne comprend pas la raison, la déraison les ayant emmenés vers d’autres lieux. Se perd dans des non explications, dans l’incompréhension. Maladresse de l’instant précaire, des non-décisions, de la tête trop embrumée pour réfléchir, tambourine encore si fort, bien trop fort. Et la bouche âpre, sèche, et ce tout revenant à la surface comme pour l’emmener dans le lointain. Est-il seulement là, avec eux ? Peut-être seulement en partie. Et le ton entre, dévore, d’un Cameron, papa ours en colère. Pourquoi ? Contre quoi ? Contre qui ? Pas le cerveau pour le comprendre, pour l’entendre l’inquiétude voix, seulement pour se prendre le savon et souffler trop fort alors qu’il devrait pas. Et pas le temps de parler, pas le temps de se placer dans cette danse à trois, vient déjà, la grande, vient rechercher sa part de vérité. Le téléphone ? Le truc sans batterie qui traine quelque part. Pas allumer, c’est juste ça alors ? Mais ce juste ça devient tout si grand, très grand, trop grand et explose le cerveau pas assez réveillé là. De ses mots qui s’enchainent, sans en comprendre le sens. Drogué ? Du papa ours prenant toute la place, scrutant chaque recoin du repaire bordélique, de la prison culpabilité se montrant devant eux, comme ça… Sait plus où donner la tête, où donner l’esprit là, de se gratter le cuir chevelu, de comprendre la tenue, le soucis là. Le jean vite passé pour pas trop les effrayer et ce « j’attendais pas de visite » grommeler comme pour expliquer l’état de tout ça. Comme pour reprendre pied, les rejoindre un peu plus, davantage mais le tout reste dans l’esprit, ce c’est ma faute marqué en lettres écarlates, lui rappelant l’erreur commise. « mon téléphone est plat. » Qu’il arrive à placer entre l’ours et la maman poule. Entre les deux extrêmes lui reprochant des faits sans sens en l’instant. Ne voulait pas, le fait pourtant là, les inquiéter de cet état normalisé. De se perdre dans le pire pour tenter de laisser de côté la douleur toujours trop présente dans l’être, à deux doigts de l’étouffer à chaque fois. « je vais bien. » Le vrai mensonge de pas leur montrer le fond des choses, de pas les inquiéter, les détruire de la vérité, joueur la même partition apprise par cœur. Trop connue pour s’en détourner. « je dormais, je me suis amusé hier. » De la petite pause avant de se retourner vers l’ours mal léché « j’ai une gueule de bois cam mais pas de drogue. » Plus jamais hein, de l’impossibilité, pas faute d’avoir essayer de se laisser avoir tenté pour le retrouver Bastian, pour le suivre, pour le comprendre encore davantage. Clean de ce côté-là mais ça change pas le fond du problème est-ce pas. De la tête entre les mains faisant mal, trop, de la réalité, des mensonges, de la culpabilité, de ce tout. « je voulais pas vous inquiéter. » de la vérité dans le fond, ne cherchait pas ça, ne voulait qu’une chose pouvoir enlever rien qu’un peu ce poids qui l’étouffe de l’intérieur mais c’était peine perdue hein !
Cameron Clarke
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orientation : straight even if it's just a word and he hasn't really given any thoughts about it. so far, he's only been with women, that's all he knows but maybe it is because he hasn't met the right guy (or maybe he is, in fact, not interested in them).
occupation : co-owner of clarke's mag, the little empire he created with his sister liz. he's also in charge of the legal aspect of the mag.
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issu d'un premier mariage de monsieur clarke, finalement élevé par ce dernier et sa deuxième épouse parce que la mama préférait ne pas avoir à s'occuper d'un enfant. // vision désastreuse mais préfère baisser plutôt que mettre des lunettes. // rêves démesurés, ambitions infinies. l'achèvement par le succès, que son nom soit sur toutes les lèvres. // harvard comme école de droit pour le prestige plus qu'autre chose. // n'accepte pas de ne pas être le meilleur dans tous les domaines. phobie de l'échec, trouble anxieux généralisé. // face caché du clarke's mag. // mariage de convenance, mariage logique et réfléchi, les sentiments sont pourtant bien réels, l'ont toujours été. qu'elle soit son parfait alter-ego était juste un joli bonus. // culpabilise du décès de son petit frère, persuadé que l'overdose est à cause de lui. // victime de crises d'angoisses régulièrement. // gros fumeur. // trop de fierté pour admettre trop de choses et notamment avoir peur devant les films d'horreur. // coffee addict et pourrait damner mère et père pour un bon pudding. // sait jouer du violon et vaguement du piano (davantage pour le prestige que par réel intérêt pour la musique). // lecteur peu assidu, les classiques français ont toutefois son intérêt. // n'a jamais mis les pieds sur le moindre lieu touristique pour ne pas avoir à faire face à la foule.
La main qui se tend et les doigts qui s’enroulent autour de ceux de Liz. Les mots qu’il ne saura pas prononcer qui passent dans le geste. Y a pas de mal — il sait ce qu’elle a voulu dire, il le comprend, c’est juste que lui, il y arrive pas, toujours pas et qu’aujourd’hui il le peut encore moins que d’habitude. Enfin il ouvre, l’enfant terrible. La gueule de celui qui s’est pas bien réveillé, ou depuis pas assez longtemps, et il lit les incompréhensions, Cam, sur le visage de son frère. Il le voit qui peine à suivre, peine à piger mais ça n’a pas d’importance, là tout de suite. Parce qu’il a besoin de se rassurer, Cameron, besoin de certitude, besoin de savoir que ça ne recommence pas. L’inquiétude qui le rend sourd au reste, même aux questions plus censées et moins accusatrices de Lizzie, toujours là pour tempérer ses réactions à vif. Il a les yeux qui tombent sur un chargeur, sale état, quand il fouille et qu’il attrape, soulève, fourre sous le nez de Mervyn. « Ça, c’est un chargeur, faut s’en servir quand le téléphone est à plat. » Mais il devrait le savoir, le gosse. Il en a déjà vu un, par le passé. Le chargeur lâché finalement, et Cam qui se remet à marcher, piétiner, pour s’occuper. « T’as pas une gueule à aller bien, » qu’il raille, la voix un peu forte, pourrait presque aller crier à son oreille pour lui faire apprendre et retenir la leçon — pas aussi mesquin, toutefois. Pas encore. Il échange un regard avec Lizzie, Cameron, avant de se dirige derechef dans la cuisine pour faire couler trois cafés. Deux pour Mervyn et un pour lui — et puis du thé pour Lizzie, qui n’a rien lâché de ses habitudes anglaises et qui, contrairement au plus jeune, n’a pas besoin de faire passer la gueule de bois avouée. Il surveille de la porte de la cuisine, Cam, bras croisés et regard un peu moins dur, moins sec — c’est que l’inquiétude a fini par s’estomper, ne serait-ce qu’un peu. « Y avait quelque chose à fêter hier ? » Quelque chose pour venir expliquer son état, quelque chose qui pourrait avoir occulté les pensées, fait oublier le téléphone, les aînés, les nouvelles — quelque chose de positif, sur lequel ils pourraient tous se réjouir, là, plutôt que de se souvenir de celui qui manque encore à l’appel. « On s’inquiétera toujours, Merv. » Les mains pleines des tasses qui manquent de déborder et qu’il dépose sur un coin de table, le sous-entendu inachevé. Ils le savent tous, pourquoi ils s’inquiètent plus facilement depuis cinq ans. Ils s’inquièteront parce que ça s’est produit la fois où ils ne l’ont pas fait, parce qu’ils en ont déjà perdu un et que non, vraiment, ça peut pas se reproduire.