the moon follows me home, I’m never alone. (jo)

Duplicity Revelations

the moon follows me home, I’m never alone // @Jo Ávila

Les acouphènes encore bien là, le mal de tête qui tire de toute part la boite crânienne comme si on l'écrasait. Oui, il est encore bien dans un sale état, le gamin. Mais tant pis, c'était le prix à payer pour avoir passé une bonne petite soirée. Il sait que dans une dizaine ou vingtaine d'années, il serait plus capable de faire autant d'excès, que la vie lui enlèverait petit à petit les plaisirs comme ça. Déjà, qu'il sentait une différence notoire entre maintenant et quand il avait dix huit piges alors...Cela n'allait pas s'arrangé, avec les années qui passent.
Il frémit, sentant le vent froid s'engouffrer sous son sweat. Les yeux qui s'ouvrent lentement, soleil qui tape en plein sur son visage. Un grognement qui s'échappe de ses lèvres, avant donc de camoufler son visage avec sa manche. Bordel, il s'était endormi sur les matelas extérieurs, les pieds encore dans le sable. Il grogne, en regardant autour de lui. Le vide. Normal, tout le monde devait s'être barré, vue l'heure. Il soupire, avant de se redresser, tapotant de la paume le matelas à la recherche de lunettes qu'il devait sans doute avoir avant de s'être endormi comme ça. Penses-tu, il les retrouve dans le sable, quelques centimètres plus loin. Il les met rapidement sur ses yeux rougis et bien trop dilaté pour être naturel. Il finit par se rendre compte que les lieux étaient déjà en train d'être nettoyer, ou déjà fait sans doute. Il se lève avant donc d'avancer d'un pas, pas très fiable. Il pourrait y avoir une tortue sous ses pieds, qu'il ne la verrait même pas.
Il titube donc vers le portillon pour remonter à la villa, où il avait donné sa fiesta. Et quelle fiesta tien ! Son regard se pose sur le jardin qui avait accueillis la teuf, encore en vrac. Quelques gobelets à droite et à gauche, des mégots, des merdes du genre. Evidemment, les gens ici se foutaient un peu de l'écologie. Lui si, un peu plus et cela l'agace de marcher sur des mégots. Il se penche pour en ramasser, surtout qu'il ne s'agissait pour la plupart, pas que de simple clopes. Il voit au loin une silhouette, qu'il connait comme la plupart des employés qui gravitaient dans son territoire depuis qu'il avait fichue les pieds à la maison secondaire. Et puis, faut dire qu'il avait pas la chance d'avoir du personnel comme ça, à NYO. Pas envie de se payer des serviteurs ou quoi. Une femme de ménage qui venait de temps à autre pour remettre en état son appartement et cela suffisait.
"Yo." Qu'il lâche simplement en passant devant la jolie gamine que son père avait recruté il y a pas bien longtemps. Ou peut-être, il s'en foutait royalement. Elle était juste canon, et se doutait bien que c'était pas pour ses doigts de fée qu'il l'avait prise. Mais bien son p'tit cul moulé parfaitement dans sa tenue d'employée de maison.
"Y'a des mégots dans les pots de fleurs, ces connards sont vraiment..." Soupire-il en venant jeter les mégots qu'il avait trouvé en chemin dans la poubelle du p'tit chariot que la blonde avait avancé. Il souffle avant de l'ignorer un peu, avant de se laisser retomber dans le canapé de la véranda, se massant les tempes. Café. Et manger.
"Y'a du café ou pas ? " Qu'il lui demande, sans forcément lui ordonner quelque chose. Mais bon, il serait pas contre qu'elle lui en apporte, vue son état.

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w/ @Aaron Dempsey — tw: mention décès (soeur), mention accident de voiture.

Le sonnerie du réveil qui tambourine de ses oreilles et laisse échapper un soupire d’entre ses lèves. Elle attrape le cousin sur la place vide à ses côtés et elle le met sur ta tête, marmonnant quelques mots en Espagnole désignant son mécontentement. Eliott est déjà parti et elle, elle est toujours dans son lit. Pourtant, elle doit se lever Jo. Elle doit s’habiller pour se rendre chez eux, comme tous les jours depuis qu'elle a remis les pieds dans les Hamptons. Elle n'a pas envie. Mais elle n'a pas le choix. Car elle doit en savoir plus sur eux. Elle doit connaître la vérité sur le décès de sa soeur. Sur cet accident de voiture qui lui a coûté la vie et pour lequel elle a été accusée. Elle sait que tout ça est faux. Elle sait que sa soeur n’aurait jamais consommé d’alcool si elle reprenait le volant. Elle sait qu’elle ne se serait jamais droguée. Elle a la range au ventre Jo. Elle a besoin de connaître la vérité. De les faire tomber. Tous. Les Dempsey. Alors elle a trouvé ce job chez eux. Elle fait toutes les merdes qu’ils lui demandent de faire, même si ce n’est pas grand-chose, comparer à certains de ses collègues. Elle se sent encore assez chanceuse, dans le fond. Elle n'aime pas ce qu'elle fait, mais au moins elle est à la source. La source de tout ce qui entoure cet accident.

Le soleil caresse les parcelles visibles de son corps. Le vent la fait légèrement frissonner. L’automne s’est installé dans les Hamtpons. Certaines journées restent cependant belles et agréables. Le soleil est parfois, encore chaud. Elle marche sur la terrasse et les alentours de la piscine, munie de sa pince et de son chariot. Elle pousse un nouveau soupir. Elle n'aime pas être la boniche. Elle n'aime pas ramasser les merdes des autres. Mais Elle n'a pas le choix Jo, alors elle prend sur elle.
Lorsqu'elle a posé les pieds dans l’espace réservé aux salariés de la bâtisse, on l'a prévenue que c’était un véritable carnage. Que le plus jeune des Dempsey avait encore organisé une soirée avec ses amis. Elle a levé les yeux au ciel. Ce n’est pas la première fois, que ce genre de choses arrivent. Il aime s’amuser, le gamin. Elle ne peut pas lui en vouloir. Elle aimerait s’amuser aussi, elle, de temps en temps. Elle n'a juste pas le temps. Parce qu'elle travaille. Pour eux. Pour lui. Et on ne lui a pas menti. Des mégots, gobelets et autres bouteilles jonchent le sol collant. Elle est presque contente de s’occuper de l’extérieur, car elle n'ose pas imaginer l’odeur des pièces de vie. Ses yeux se posent sur la piscine. Un ou deux caleçons flottent à la surface et elle roule des yeux.

La voix d’Aaron la fait sursauter. Elle ne l’a pas vu venir, lui. Ses yeux se posent sur le brun et elle remarque vite, qu’il a terminé sa soirée à l’extérieur. Elle a presque envie de rire Jo, de le voir dans un état pareil. « Salut. » Qu'elle répond vaguement. Elle le laisse faire. Après tout, elle ne vas pas râler alors qu’il est en train de lui épargner un peu de travail. « C’son tes potes hein. » Qu'elle lui répond tout en le suivant du regard. Et elle croit rêver Jo. Elle lâche un rire faux. Elle pousse son chariot, tout en ramassant quelques crasses ici et là. « J’sais pas. Tu devrais peut-être lever ton cul et pour aller voir. Ca t’fera du bien. » Qu'elle lui répond froidement. Elle est occupée à autre chose Jo. Elle a envie de continuer à ramasser les dégâts de cette soirée pour faire autre chose. « Peut-être que si tu m’aides, j’irai j’t’chercher du café. » Son regard se pose à nouveau sur lui et elle esquisse un léger sourire narquois. Non, elle n'est pas prête à céder aux caprices d’Aaron Dempsey. Même s'il a cette belle gueule d’ange.

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Quand il n'était pas à la grosse pomme, il aimait faire teuf sur teuf dans la maison familiale. Alors oui, c'était pas toujours une bonne chose, car il risquait plus de finir avec un foie démoli qu'autre chose avec l'aîné qui se défonçait de plus en plus depuis l'accident...Mais qu'importe. Il n'y avait personne pour leur faire la leçon, personne pour les emmerder. Les autorités ? Rien à foutre. Papa était là pour s'en occuper, au besoin. Ils étaient corrompus par beaucoup de gens riches, ici. Ils arrivaient toujours à obtenir ce qu'ils voulaient. De toute façon, quelques billets suffisaient vite à faire changer quiconque. Et ça, ils le savaient que trop bien.
Comme cette histoire avec la gamine Avila. Une histoire qu'ils n'évoquaient plus. Une fichue croix sur leur passé, qu'il fallait oublier. Quoiqu'il en coûte.

Mine déconfite, il voit vite le bordel mis dans le jardin de la propriété. Heureusement qu'il y avait des gens pour faire le boulot de nettoyage car clairement : il en aurait été incapable. Déjà se glisser jusqu'ici, lui avait demandé un gros effort alors...se voir en train de ramasser le merdier des gens qui étaient venus, sans façon.
"C'est pas mes amis, les amis c'est sur les doigts d'une main. La plupart sont des profiteurs pour passer une teuf sans rien avoir à payer et se la raconter." Et dieu sait qu'il avait raison.
"D'ailleurs, tu peux venir si t'a pas d'autres maisons à récurer." Qu'il lâche en la fixant de son air des plus désagréable et supérieur. Bon, d'un côté, elle était bien mignonne, donc ça pouvait pas être mal, une fille aussi canon à sa fête. Il fait les gros yeux cependant quand elle lui répond de la sorte.
"Et bah, tu as pas l'air de tenir à ton job toi. J'suis pas sur que tu causes à mon père de la sorte. Ou bien il te garde vraiment pour ton déhanché, à voir." Qu'il rétorque sur le même ton, passant une main dans sa tignasse brune. Il avance sur la grande véranda, se trouvant une bouteille d'ea, reniflant le contenu avant de boire une gorgée.

"Ouais non, je suis pas femme de ménage, ça ira." Qu'il dit en battant la main en l'air, moqueur et pas du tout prêt à lui obéir. Autant se faire son café lui-même. Il part donc dans la cuisine d'été, se faisant donc couler un expresso qu'il avale d'une traite. Un instant sur son téléphone, avant de se rapprocher de la blonde, la détaillant un court moment en train de faire son job.
"Pourquoi t'a choisi de faire ce taff hm ? " C'est toujours la question qui se pose, en voyant les employés de la maison. Elle pourrait tellement faire mieux à son sens. Mannequin, par exemple.
"Surtout que t'es arrivé peu de temps après l'histoire que y'a eu sur notre famille, ça m'a étonné qu'on veuille bosser pour nous avec les scandales." Ricane-il en venant prendre une clope, qu'il cale entre ses lèvres, la fixant de son regard perturbateur.

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w/ @Aaron Dempsey — tw: mention décès (soeur), mention accident de voiture.

L’envie n’y est pas. Elle veut juste rester dans son lit, Jo. Faire autre chose que de se rendre dans cette maison, voir ces gens qu’elle déteste tant. Malheureusement elle n’a pas vraiment le choix Jo. Elle a été engagée là-bas. C’est son revenu, son gagne-pain. Et puis c’est l’un des seuls moyens qu’elle a trouvés pour pouvoir se rendre dans cette maison sans éveiller les soupçons. Personne ne se demandera ce qu’elle fait dans la cuisine à ranger quelques papiers, ou dans les bureaux à prendre les poussières. Elle tente de passer inaperçu, de se fondre dans la masse parmi les autres employés pour n’éveiller aucun soupçon. Par ici, on ne la connaît que sous le prénom Jo. Elle a même changé de nom de famille, la blonde. Parce qu’Ávila, ce n’est guère anodin. Elle est ici incognito, digne d’une espionne, pour venger la mort de sa soeur.
Mais Johana, elle prend sur elle. Elle déteste faire le ménage. Encore plus chez les autres que chez elle. Elle a pourtant eu d’autres opportunités en revenant dans les Hamptons. Mais elle a un but bien précis. Un but qui l’amène à se rendre à la villa pour nettoyer le bordel que le plus jeune frère Dempsey a fait en compagnie de ses amis. Chanceuse de se rendre à l’extérieur, elle peut profiter des rayons du soleil, mais surtout de l’air pur. Car lorsqu’elle est arrivée, ça ne sentait pas la rose dans les pièces de vie. Elle n’ose même pas imaginer ce que ses collègues vont retrouver, cacher derrière un meuble ou sous le canapé.

« C’est ça avoir de l’argent, faut assumer. » Qu’elle lui répond tout en haussant les épaules. Elle ne connaît pas vraiment ces problèmes de riche Jo. Parce que riche, elle ne l’a jamais été. Ses parents ont toujours dû travailler dur pour offrir une vie tranquille à leurs deux filles. Juliana et Jo, elles ont toujours travaillé tôt en trouvant des petits jobs d’étudiants ici et là pour pouvoir se payer leurs propres affaires. Elles s’en sont toujours fichues, d’avoir de l’argent. Parce qu’elles s’avaient elles et leurs parents et c’est tout ce qui comptait. « Non merci c’est gentil. C’pas trop mon truc ce genre de -- soirée. » Elle fait la moue, un brin dégoutée par toutes les crasses qui l’entourent. Elle en attrape d’ailleurs quelques-unes, qu’elle place dans la poubelle de son chariot. Elle vient à peine de commencer Johana, mais elle en a déjà marre. Tout ce qu’elle veut, c’est partir loin de cette maison. « Y a une différence entre ton père et toi. » Aaron, il n’est pas aussi puissant et influent que son paternel. C’est peut-être pour ça qu’elle en profite, Jo, de lui parler sur ce ton. Elle ignore même sa dernière phrase, ne préférant pas relever le mot. « Mais si mes paroles te dérangent tellement, vas-y, vas l’dire à ton père. T’as sans doute pas l’habitude qu’on te tienne tête, hein ? » Elle n’est pas agressive Jo. Que du contraire. Elle esquisse un petit sourire narquois. Sourire qui vient illuminer son visage un peu trop fermé. Mais elle roule vite des yeux, à son autre remarque et le suit du regard, presque ravie qu’il se serve lui-même un café. « On est toujours mieux servis que par soi-même, non ? » Elle sourit, penche légèrement la tête la gamine. Et elle continue de ramasser quelques déchets ici et là, avançant petit à petit, faisant le tour de la piscine.
Elle se stoppe, s’arrête. Des questions personnelles qui se posent et la voilà un peu déstabilisée Johana. Elle se contente jusque de hausser les épaules et de lui répondre. « Pour avoir simplement un peu d’argent. C’pas facile de trouver une place quelque part. » Ce qui n’est pas faux, dans le fond. « Quelle histoire ? J’m’en fiche des histoires. Ca faisait deux ans que j’étais loin des Hamptons, j’suis rentrée y a seulement quelques semaines. » Ce qui est vrai aussi. Elle n’en dit cependant pas plus. « Pourquoi ça t’intéresse ? » Elle ne le regarde même pas, se penche quelques fois pour ramasser des mégots de cigarettes coincés dans les buissons entourant la piscine. « T’as pas une petite amie à aller voir, au lieu de me fliquer ? » Elle soupire légèrement, se redresse, pose son regard dans celui du brun, se demandant bien ce qu’il lui vaut, au fond.

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Le gamin Dempsey se fiche un peu des règles. Il est riche, oui. Elle le dit si bien, le comprend et n'a pas besoin de le dire, de toute façon. Mais oui, avoir de l'argent incombait bien des maux, mais aussi de belles choses. Mais souvent du néfaste car cela attire souvent les emmerdes. Preuve en est, la gamine est là, vengeresse pour une chose qu'il connaissait déjà le poteau rose. Car oui, le secret familial, il était prêt à l'emmener en enfer. Car il savait qu'il y finirait, à ne pas dire la vérité. Elle aussi, peut-être bien. Mais qu'importe.
" Mouais, c'est pas compliqué, faut juste savoir reconnaître l'ennemi." Qu'il lâche en plissant légèrement des yeux, comme s'il voulait la sonder à son tour, voulant voir qu'est-ce qui se cachait sous cette couche de beauté féminine. Même s'il s'en foutait un peu. Il se fichait pas mal des gens, ne voulant aucune attache avec qui que ce soit. Pourquoi ? Il n'en sait toujours rien, à l'heure d'aujourd'hui. Un blocage, certainement.
" Qu'est-ce que t'en sais ? T'es jamais venue. Vient voir au moins une fois, avant de dire que t'aime pas." Au moins, c'était plutôt juste, ces mots-là. Dire ne pas aimer sans essayer, c'était un peu bête. Elle était jamais venue à une soirée organisée par les Dempsey. Par lui. Alors autant venir voir de ses propres yeux.

Il rit, Aaron. Il rit, car elle ne mâche pas ses mots, et c'est pas pour lui déplaire :
"J'taime bien, Johanna. T'es plutôt caractérielle et sans filtre, c'est cool ça. " Il lui fait un petit clin d'oeil, le léger sourire au coin des lèvres. Rare qu'il en vienne à sourire, figure souvent figée.
"C'est franchement pas mon style, d'aller voir mon père en chouinant. J'suis pas Jackson." Qu'il dit, en haussant les épaules. Oh non, moins il se frottait à son père, mieux c'était. Il "tolérait" encore de faire les études que le patriarche Dempsey lui avait imposer, en échange de quoi, il lui foutait la paix. Enfin... Encore jusqu'à il y a quelques semaines, mois. Quand il était pas encore obligé de se farcir la voisine, Alina. Pour le bon dos d'avoir une relation avec une fille de bonne famille pour redorer le blason de la famille. Une vraie merde.
Il met en route la machine, insérant une capsule d'expresso corsé, avant donc d'attendre les réponses à ses questions. Ouais, il cherche, il fouine. Une petite façon de faire qu'on lui apprenait à la banque. Questionner pour mieux cerner les autres.
"Hm je vois." Qu'il répond, se frottant légèrement le menton, imberbe.
"Etonnant, qu'on te dises pas tout, sur notre famille, j'ai presque du mal à te croire." Oui, c'est carrément sur, elle ment. Tout le monde en parle, c'est presque devenu monnaie courante les ragots dans les Hamptons. Alors encore pire quand il s'agit d'une famille influente. Donc c'est sur, elle ment. Pourquoi ? Aaron ne sait pas encore, mais bon.
"Pourquoi ? T'es jalouse ? " Qu'il dit, en prenant un air faussement charmeur, le sourire en coin.
"A moins que ton mec soit pas suffisant, j'peux peut-être arranger les choses si tu viens à une de mes soirées." Plaisante-il, à moitié. Il est sans scrupule, bien capable de la mettre dans son lit juste pour le fun. Mais bon. Il l'a trouve plutôt canon, cette Johanna. Toutes les figures masculines de cette famille, la trouvait canon. Elle passait pas inaperçue et il se doutait bien, qu'elle était plus une proie ici, qu'une vraie femme de ménage. Mais auprès du quel des Dempsey, c'était encore une bonne question.

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w/ @Aaron Dempsey — tw: mention décès (soeur), mention accident de voiture.

Elle doit prendre sur elle Johana pour venir travailler ici tous les jours. Pour voir les Dempsey, pour voir l'homme qui a tué sa soeur. Elle n'aime pas être ici. Ça se voit, ça se ressent. Surtout qu'elle aurait pu trouver un autre job ailleurs, si sa vengeance n'avait pas pris autant le dessus. Elle a besoin d'argent, certes. Mais ramasser la merde des autres, très peu pour elle en réalité. Malgré tout elle essaye de garder la tête froide Jo, de faire comme si de rien n'était, bien que ça ne l'amuse pas, de voir le bordel que les amis du jeune Dempsey ont mis. « Si tu le dis. » Pourtant ça ne l'empêche pas de retrouver la maison dans un sale état et elle se doute bien Jo, que plus de la moitié des invités étaient là juste pour profiter de passer une soirée dans la villa des Dempsey, histoire de faire genre, de se montrer, de paraître cool. Aaron cependant, il a l'air de s'en foutre, de tout ça. Tout ce qu'elle comprend Johana, c'est qu'il veut s'amuser le gamin, profiter et faire la fête. « Ouais ben ça ne m'intéresse pas c'est tout. Traîner avec des gosses de riche qui sont là juste pour se la péter, non merci. Tu m'vois franchement à une de tes fêtes ? La bonniche de service ? » Dit-elle en rigolant faussement. Elle ne se voit pas débarquer à une soirée où elle ne connaîtrait personne. Elle préfère aller chez Arlo, ou d'autres amis et tranquillement profiter d'être avec des personnes qu'elle connaît et qui se soucient d'elle un tant soit peu.

Elle reprend son travail Johana. D'une manière lasse et dépourvue de toute envie. Mais elle le fait. Car il ne faut pas qu'elle se fasse virer. Elle ne voudrait pas perdre cet emploi qui la rapproche de cette famille. Ici, elle a accès à énormément de choses, bien que certaines pièces restent portes closes, comme le bureau du paternel. Elle va devoir trouver un moyen pour y entrer malgré tout, Jo. « Ouais, j'suis pas du genre à me laisser faire. Encore moins par des gens comme ... toi. » Dit-elle en haussant les épaules et en le détaillant. Par gens comme lui, elle veut tout simplement mentionner les personnes riches et imbues d'elles-mêmes, ceux qui se pensent être les rois de l'univers tout entier. « Jackson c'ton frère c'est ça ? Quoi, c'est l'genre de gamin fils à papa qui n'sait pas se débrouiller par lui-même ? » Elle sait très bien qui est Jackson, Johana. Elle le connaît presque à tous les niveaux, tellement elle s'est renseignée pour lui. Tellement sa soeur a pu parler de lui lorsqu'elle était toujours vivante. Ça ne l'étonne pas, qu'il soit du genre à aller pleurer auprès de son père. C'est d'ailleurs à cause de ça, que la faute a été remise sur le dos de sa défunte soeur.
Elle continue de ramasser les déchets et de les mettre dans la poubelle du chariot qu'elle pousse. Il est encore tôt. L'endroit est désert. Elle se demande même pourquoi il n'est pas encore rentré le brun. Pourquoi il reste avec elle. « Que tu me crois ou pas franchement je m'en fiche. » Dit-elle dans un rire en demi-teinte. « J'écoute pas les ragots, j'veux rien savoir de ta vie ou celle de ta famille. J'suis juste là pour travailler et gagner un peu de fric. Le reste, honnêtement, je m'en balance. » Elle pousse un long soupire. Elle se justifie alors qu'elle ne devrait pas. Mais elle ne doit pas éveiller les soupçons Jo. Il est certes évident que les gens parlent dans les Hamptons. Qu'on ne peut pas vivre en faisant la sourde oreille et que tôt ou tard, les pires mensonges éclatent à la vue de tous. Et elle aimerait, en fait éclater un la Ávila. « Moi, jalouse? Alors là, tu rêves. » Un léger sourire amusé se glisse sur ses lèvres à Jo. « J'veux juste pas être la cible de tes questions débiles. Et, en te regardant, y a ... vraiment pas de quoi être jalouse. J'te laisse aux autres. » Elle fait comme si son charme ne lui faisait rien. Comme si elle ne le trouvait pas attirant le Dempsey. « Et mon mec est parfaitement suffisant. Tu ne lui arriveras pas à la cheville, j'en suis certaine. » Elle passe à côté de lui, assez proche pour laisser son parfum lui chatouiller les narines alors qu'elle continue de ramasser les crasses ici et là. « Alors, il est bon ce café ? C'toujours meilleur quand c'est fait par soi-même, non ? » Elle se retourne, pose son regard sur lui et lui adresse un léger clin d'oeil avant de s'abaisser pour ramasser quelques goblets rouges par terre au bord de la piscine.

Duplicity Revelations

» (3f/3m/3nb), home with you.
» (1/3 — m/f/nb), sweet home
» sweet home louisiana.
» there's no place like home. (mila)
» (jordan) looking for the moon

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VI / TAKE A BREAK.

rps terminés et abandonnés