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(outfit) La tradition est la même depuis son enfance ; ce jour précis du mois de Décembre où tous les enfants Byrde se réunissent pour ce fameux souper de famille. Jackie n’ose pas imaginer les représailles à la suite d’un refus, ce qu’elle n’a jamais fait, ce qu’elle ne ferait jamais, si on doit être honnête. Petite gamine parfaite du patriarche Byrde. La colombe qui retourne à sa prison en or. Tous les ans, Jackie s’assure de libérer la plage de cette journée justement pour ne pas manquer le souper au domicile de papa Byrde. La différence de cette année est qu’elle sera seule à la grande table, qu’Elias ne sera pas à sa droite. Qu’il sera ailleurs, qu’elle prétextera un rendez-vous de dernière minute et qu’il ne peut malheureusement pas les rejoindre ce soir parce que les apparences comptent aux yeux de Jackie ; elle ne parle pas ouvertement de ce qui se passe dans son couple, elle ne s’est jamais imaginée dire qu’ils se sont séparés à la suite de cet événement désastreux de l’an dernier. Jackie préférera prétexter que tout va bien, qu’il travaille et qu’ils sont heureux. La bague de fiançailles qui orne toujours son doigt malgré tout en signe de preuve.
La voix du chauffeur la sort de ses rêveries et elle le remercie d’un mouvement de la tête, les escarpins qui touchent le trottoir et un mouvement de recul lorsque le vent froid vient fouetter son visage. L’entrée ne se trouve pas loin, Jackie aperçoit la porte d’ici, elle sait qu’à l’intérieur se trouve son père et sa belle-mère et elle espère aussi un autre membre de la famille. Que ce soit un frère ou une sœur, Jackie souhaite juste ne pas être la première arrivée sur les lieux. Principalement pour éviter d’avoir à faire la conversation avec cet homme qui a contribué à sa naissance, qui lui fait toujours peur, mais surtout à sa belle-mère ; pas parce qu’elle ne peut pas l’endurer, Jackie s’en moque réellement de cette nouvelle femme, elle n’est pas bête, elle sait ce que son père a fait à sa mère et son amour et admiration pour lui n’a jamais changé. Alors, Jackie patiente alors que la voiture disparaît de son champ de vision, dernier coup d’œil à son téléphone portable, la tête bien enfoncée dans les épaules, une main gantée serrant les deux cols de son manteau contre ses joues ; certaine que cela empêche d’être fouetter par les bourrasques du vent. « Ah, tu ne sais pas à quel point je suis heureuse de te voir. » Lance Jackie au membre de sa famille dont elle s’empresse de prendre dans ses bras pour une accolade rapide.

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(outfit) Le traditionnel souper de Noël chez les Byrne était toujours le même depuis des années, bien que des choses ont changé dans cette famille haute en couleur. Pour Edel, c’était toujours la même chose, elle qui ouvrait malgré tout sa boutique en ce jour pour les petites âmes en quête d’un cadeau de dernière minute, elle avait quand même pris soin de fermer plus tôt que d’habitude parce qu’elle n’avait pas envie non plus de rater l’occasion d’être avec ses frères et sœurs. Elle allait tomber sur la nouvelle femme de son père, elle n’était même plus capable de dire à combien de mariages pouvait être son père, il y en avait trop pour cette éternelle romantique. En attendant, elle fermait sa boutique en souriant pendant un instant, laissant quand même la lumière des décorations qu’elle pouvait éteindre à distance grâce à ce système qu’elle n’avait toujours pas compris, l’un des jeunes qu’elle avait pris pour un job étudiant avait beau lui expliquer tout ça, elle n’était clairement pas capable de comprendre tout ce qu’on pouvait lui dire. Clé de sa voiture, elle venait toujours toute seule comme une grande, et ça depuis des années maintenant. Elle en avait raté un ou deux de ses diners quand elle n’était pas dans le pays, qu’elle était en train de se laisser porter par les traditions africaines ou asiatiques de son long voyage après ses études… Désormais elle essayait de tout rattraper et aussi à ne pas récupérer le fait qu’elle pouvait être parfois en retard à ce genre d’événement. Mais merveilleuse idée en sachant que les routes allaient certainement être bondées, elle avait oublié à quel point New York pouvait être une ville attirante pour passer un bon réveillon, elle oubliait trop souvent son statut aussi quand son compte en banque n’avait aucun problème à une époque où elle était obligée de faire confiance à son géniteur avant qu’elle ne prenne totalement son indépendance. Un soupir passa la barrière de ses lèvres… « Pourvu que j’arrive clairement pas en retard. », elle se mordit la lèvre derrière son volant.
Heureusement qu’il y avait un parking souterrain dans cet endroit, sinon elle n’aurait probablement pas trouvé de place. Manteau entre ses mains, sac sur son épaule, elle se laissa guider jusqu’à l’endroit où elle devait se trouver depuis quelques minutes, en espérant ne pas avoir le statut de la dernière arrivée en plus de celle qui avait raté quelques fêtes à cause de son envie de voyager. C’est au loin qu’elle aperçoit sa petite sœur Jackie, le sourire aux lèvres. « Jackie !! Je suis tellement heureuse de te voir ! », c’était véridique, elle était bien heureuse de voir sa petite sœur, ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas vu cette petite bouille parce qu’elle n’avait pas trop envie de la déranger dans sa petite vie. « Comment tu vas ? Tu as vu les autres ? », elle les cherchait un peu partout dans la rue, se demandant si elles allaient être rejoint rapidement.

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(outfit) noël. l'occasion de retrouver toute la famille dans la maison de votre père. c'est rare, de réussir à réunir dix enfants différents. d'autant plus en sachant que vous avez pour la plupart des mères différentes. la seule constante de votre famille ? ce père, qui vous a tous élevés, au fil des années. tu apprécies cette période de l'année. tu apprécies retrouver toutes tes frères et sœurs pour un repas de quelques heures. tu te pinces les lèvres un instant, petit soupir sur les lèvres en grimpant dans la voiture aux côtés de terrence. un nouveau repas passés dans ta famille, mais il n'a pas le goût de tous les derniers. c'est bien trop bizarre, bien trop étrange entre vous, n'est-ce pas ? il faut le faire exprès pour ne pas remarqué que l'ambiance n'est plus la même, qu'il y a quelque chose qui a changé. quoi ? ils ne seront pas.
tu esquisses un petit sourire en voyant jackie, edel et rory dans la cours de la maison. je tiens à préciser que le rendez-vous annuel, ça a toujours été midi et demi. il n'est que vingt. tu souffles avec un petit sourire en coin en venant prendre tes sœurs dans tes bras. tu déposes un baiser sur la joue d'edel, un sur le front de jackie - vielle habitude - et tu embrasses rory sur le joue également. je sais pas vous, mais moi je reste pas dehors par un temps pareil. tu ajoutes, poussant la porte de la maison sans hésitation. le privilège d'être l'aîné, sans doute. tu secoues un peu la tête en sentant toutes les odeurs de nourritures une fois dans l'entrée. allez, aller, qu'on referme la porte. tu souffles avec tendresses, en observant les byrde, et ton compagnon. tu glisses une main dans le dos de ce dernier, brièvement, avant de refermer la porte derrière vous.  

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(outfit) Un an. Un an et quelques mois que tu n’as pas mis les pieds ici. Dix huit mois que tu ne t’es pas retrouvé devant cette porte. Tu soupires intérieurement, te maudissant d’être là. Jo n’a pas compris où tu allais, normal. Parce que tu ne lui as pas encore parlé de cet aspect de ta vie, pire : de ton paternel. Ce dernier qui a très mal pris le fait que tu ne sois pas là noël dernier. Ton excuse ? Tu étais à Bombay pour des fouilles, ton diplôme était plus important à tes yeux. Pourtant tu as reçu le billet d’avion qu’il t’a envoyé, ce moquant clairement du prix, il voulait que tu sois là. Pourquoi ? La tradition, rien que la tradition. Tu n’avais rien à leur dire, c’est malheureux à dire, mais tu étais bien à l’autre bout du pays. Tu hésites un instant à faire demi tour, retourner à tes nouvelles habitudes. Tu pourrais. Personne ne sait que tu es là, ils sont tous à l’intérieur, tu peux entendre leurs voix. Te raclant la gorge, que faire ? Partir ou rester ? Tu hésites fortement, si ta sœur est là dedans, tu vas te faire tuer de ne pas être rentré. Parce qu’elle sait que tu es revenu en ville, Owen aussi, mais c’est .. compliqué. Toutes tes relations sont devenus compliquées après ton départ. Juste parce que tu es parti sans donner de réel explications. Tu leur as juste dit que tu devais partir pour des fouilles, que c’était important pour finaliser tes études. Ils ont compris pour la plupart, tu t’es pas épancher sur la question de ton retour. Pour tout dire, lorsque tu es parti, t’avais pas l’intention de revenir. S’il n’y avait pas eu cette petite blonde, qui sais si tu serais là aujourd’hui.. mains sur la clenche, dernier instant et puis tu finis par rentrer. Des voix qui t’attirent vers le salon. Masque de circonstance. Masque du petit con par excellence. Après tout c’est ton rôle, celui du trublion, celui qui met toujours les pieds dans le plat. Tu les regardes tour à tour dans leurs conversations, leurs amusement de se retrouver. « P’tn vous auriez du m’dire que c’était costumé, » que tu lâches en les regardant tour à tour. Ce n’est pas une paire d’yeux qui se posent sur toi, mais tous. Faut dire que tu n’avais pas vu ces gens depuis .. presque une décennie, enfin ça c’est ton avis. Ils sont tous beaux, bien habillés, en même temps ça les représente. Toi tu es venu simplement, pas de manteau, juste un sweat. Faut dire que tu n’es pas passé chez ta mère récupérer tes affaires. En partant tu as tout mis dans des cartons, direction chez elle.. et depuis.. depuis tu vis du strict minimum. « non vous ne rêvez pas, l’plus beau est de retour. » sourire éclatant, tu en rajoutes, mais tu t’en moques. C’est ton rôle, puis bon Owen a pris des rides depuis l’temps.. toi tu es frais comparé à lui, mais tu l’adores malgré tout.. malgré tout, tu redoutes ces retrouvailles.

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Jackie aime le temps des fêtes aussi surprenant que cela puisse l’être. Elle apprécie l’idée de se retrouver avec tous les membres de sa famille à l’exception d’une personne. Elle aime avoir la chance de se retrouver et de rattraper les dernières nouveautés de leurs vies respectives. Elle aime aussi le fait qu’à chaque année, la décoration du sapin de Noël semble l’émerveiller davantage que l’année précédente. Elle aime même le fait que les nombreux sujets de conversation peuvent mener aux commentaires sarcastiques, aux désaccords. C’est étrange à ses yeux pourtant Jackie est toujours impatiente à cette journée au mois de décembre. Aussi impatiente qu’une gamine qui attend de savoir les cadeaux apportés par le Père Noël, se trouvant sous le sapin. Trente ans et il y a encore cette gamine bien cachée.
Ce sourire aux lèvres, Edel, sa grande sœur, est la première qui arrive sur les lieux après son arrivée à elle. Elle est heureuse de la voir, elle l’est toujours, Jackie. « Pas encore. Tu es la première que je... Voilà Rory. » Sa phrase reste en suspens tandis qu’elle est certaine de reconnaître la silhouette de Rory, au loin. Ça ne prend pas longtemps avant qu’une confirmation arrive. « Qu’est-ce que tu as dans les sacs Rory ? » Jackie ne peut s’empêcher de lui poser cette question sans perdre son sourire. Elle est curieuse, que voulez-vous. Rory est la seule à avoir des sacs, ce qui, au fond, ne semble pas la surprendre plus que cela. « Oweeeen ! » S’exclame Jackie en reconnaissant sa voix, cette voix qu’elle est certaine de pouvoir reconnaître parmi une centaine. Un court instant, le temps de ce léger baiser sur le front, ses paupières se ferment. À son tour, Jackie suit les membres de sa famille jusqu’à se retrouver bien au chaud dans la maison de leur père. Ça lui prend encore quelques minutes avant de retirer son manteau et bien vite, il y a une coupe de vin dans sa main droite. « Langage » Dit-elle en secouant la tête tout en s’approchant de son petit-frère. Un petit trajet qui lui permet de regarder les vêtements qu’il porte. Désespérant, pense Jackie. « Et avec les années, tu devrais savoir cette information. » Elle a l’impression que ça fait des années qu’elle n’a pas vu Lenny. « Comment va le revenant ? Tu n’as pas emmenée ta douce ? » Questionne Jackie après avoir roulé des yeux à ses paroles. Toujours aussi arrogant ce petit Lenny.