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 wish that you would realise I'm all that you need (w/nick)


Aina Hamilton
ADMIN ☆ pridenever ever giving up my pride
Aina Hamilton
ADMIN ☆ pride
never ever giving up my pride
Duplicity
messages : 351
rps : 10
pseudo : still breathing (madalen).
pronom irl : elle.
id card : alicia vikander / ethereal (av), rogerdeakinsdp on tumblr (gif).
multicomptes : arlo.
faceclaim : wish that you would realise I'm all that you need (w/nick) Tumblr_prgd5zA6dU1rmxa4zo6_r1_540
age : trente-trois ans, elle adorerait pouvoir le cacher mais c'est déjà écrit sur sa page Wikipédia.
statut civil : mariée pour le meilleur et pour le pire, un tantinet délaissée.
orientation : bisexuelle.
occupation : actrice qui connaît un petit succès ; aspirante réalisatrice, mais cela, c'est moins gagné.
pronom ig : elle.
code couleur : #ff9966
disponibilités : dispo (2/5).
tòmasnickmarché de Noël.

trigger : inceste, cruauté animale, violence infantile, viol et agression sexuelle, mutilations - globalement, les descriptions très détaillées d'actes de violence, quelle qu'elle soit.
warning : harcèlement sexuel, agression sexuelle (tentative).

Revelations
· wish that you would realise I'm all that you need (w/nick) Sam 4 Déc - 19:55
wish that you would realise I'm all that you need
(@Nick Hamilton)

Le silence est étouffant.
Dans cette maison, trop grande, trop vide, trop froide. Trop calme. Dans cette maison trop ceci, trop cela. Dans cette maison que Nick et elle avaient choisie ensemble. Non, cette villa, elle croit bien l’avoir choisie seule, au fond. Comme toujours, comme à chaque fois. Comme une gamine, faisant un caprice. Nick lui avait dit de se faire plaisir, de choisir, parce que de toute façon, il n’avait pas le temps de venir. Pas le temps de s’en mêler. Pas le temps de s’éloigner de New-York, de lâcher ses affaires. De s’intéresser, un peu, à elle. C’était toujours pareil.
Elle l’a, maintenant, sa jolie villa en bord de mer, dans les Hamptons. Elle l’a, sa petite ville loin – mais pas trop – de New-York. Loin – mais pas trop – de la grande ville. Ici, la vie semble aller un peu moins vite. Mais dans le fond, ici ou là-bas, c’est du pareil au même ; sa solitude brille de mille de feu, autant dans la Big Apple que la City of angels, autant à l’autre bout du monde qu’aux Etats-Unis, autant dans son appartement new-yorkais que dans sa grande maison ici. Ce sentiment, dans son cœur, ne disparaît pas vraiment. Persiste, un peu trop brutalement. Et à la solitude, succède une certaine mélancolie qu’elle exècre plus que tout, Aina.
Mais, fidèle à elle-même, elle ne montre absolument rien.

Elle a appris bien tôt à porter un masque.
A sourire, pour cacher ce qui ne va pas. A faire comme si tout allait bien. Peut-être passe-t-elle bien trop de temps, agrippée à son téléphone, à poster des photos de ce quotidien de rêve – de cette vie d’actrice accomplie, célèbre et célébrée – sur les réseaux sociaux. Comme un automate, elle joue au même jeu que les autres sur Instagram. Sa vie n’est pas parfaite, sous prétexte qu’elle joue dans de grands films. Elle a encore quelques frustrations, Aina, qui lui gâchent la vie. Et l’absence de son mari, en est une.
Elle est allée se promener, ce matin, sur la plage. Cela, elle l’apprécie, en réalité, Aina. En vérité, même, dans les Hamptons, elle se sent un peu revivre, le grand air lui fait du bien. Parfois, elle ose même aller piquer une tête dans l’océan, quoique le courage lui manque depuis que l’automne s’est installé. Elle en voit d’autres le faire, pourtant, avec une combinaison, et elle ne peut s’empêcher de les envier. Ce matin alors, Aina, elle s’est contentée de se promener sur l’étendue de sable. Se promener le plus longtemps possible, avant de la retrouver – cette fameuse maison trop grande, trop vide.
Pourtant, quand elle revient, la brune, tout est différent. Quand elle revient, cette maison n’est plus si vide, si froide, si impersonnelle. Elle comprend quand elle voit la voiture dans l’allée. La lumière perçant à travers les grandes baies vitrées – parce que le temps est capricieux, qu’il fait vite sombre à l’intérieur. Elle comprend, Aina, parce que cela n’est pas difficile à deviner.

Nick est rentré.

Ou Nick est de passage, qui sait. Nick est rentré – mais sans doute pas pour de bon, ni pour de vrai. Elle a l’habitude, Aina.
Pourtant, elle pousse la porte avec un certain empressement, une certaine impatience. Et, malgré tout, une certaine appréhension. Nick ne l’a pas prévenue qu’il rentrait, ou plutôt, qu’il venait. Sinon, elle s’en serait souvenue – mais Aina, elle regarde quand même son téléphone, en vitesse. Non, pas de message. Surprise, alors. Peut-être. Ou bien, il est passé en ville pour le boulot. En tout cas, Aina, elle ne tarde pas à le trouver dans la maison. « J’ignorais que tu avais prévu de rentrer. » fait-elle, avec un ton qu’elle veut neutre – ni passif-agressif, ni trop soucieux, ni trop rancunier encore, ni trop heureux. Parce que probablement qu’elle ressent un peu de tout cela, Aina, dans le fond. Mais elle joue la carte du détachement, croisant doucement les bras avant de s’appuyer contre le plan de travail de la cuisine. Pourtant, il lui a manqué, Nick, il lui manque encore. Mais elle ne s’est pas précipitée vers lui, pour l’embrasser, pour l’enlacer – peut-être avec cette tendance qu’elle a, d’aimer se faire un peu désirer. Diva jusque dans son mariage, dans son foyer. Mais, dans le fond, c’est aussi un peu par rancœur, qu’elle le fait. Parce qu’Aina, elle se sent terriblement délaissée.


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Nick Hamilton
MEMBRE ☆ mankindthe less I know the better
Nick Hamilton
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pseudo : alcara.
pronom irl : elle.
id card : gong yoo. (av/ as travars -- bann/ ethereal -- gif/ oktevia)
multicomptes : samir.
faceclaim : wish that you would realise I'm all that you need (w/nick) 386c5a382fb4d8b5fc7c14c4dd1e242a91212d9f
age : trente-huit ans, depuis peu. (25/09)
statut civil : marié, et heureux jusqu'à preuve du contraire. si ce n'est le fait que la distance s'est installée, et qu'il n'est plus autant présent pour aina qu'il ne l'a été.
orientation : hétérosexuel, il ne s'est jamais trop posé de questions à ce sujet.
occupation : il a lancé il y a quelques années sa propre marque de montres de luxe — un rêve de gamin, d'avoir un truc à lui. à côté de ça, il siège sur la plupart des conseils d'administration des entreprises familiales, et s'est récemment vu offrir la direction générale d'hamilton technologies.
habitation : il possède une villa dans les hamptons, mais passe la majeure partie de ses semaines dans son penthouse de new york.
pronom ig : il/lui.
code couleur : #sienna.
nbre de mots : 200 à 800, généralement.
fréquence rp : quand j'ai l'envie, l'inspiration et le temps.
disponibilités : busy (3/3). -- aina, roshan, breen. [ abandonnés, leïa. ]
trigger : pédophilie, cruauté animale, violences sexuelles.
warning : cancer, décès d'un parent, vasectomie.

Revelations
· Re: wish that you would realise I'm all that you need (w/nick) Sam 18 Déc - 11:32
wish that you would realize i'm all that you need
w/ @aina hamilton — tw: aucun.
La réunion avait été annulée.

Virus violent et imprévu, qui avait gardé couché le CEO d'une entreprise alliée. Le rendez-vous en tête avec Nick avait sauté. Vendredi matin soudainement libéré — et la perspective de commencer le weekend plus tôt s'était immiscée dans l'esprit de Nick. La semaine avait été chargée. Il n'avait presque pas pris le temps de téléphoner à Aina durant les quelques moments qui s'étaient libérés, et la fatigue s'était trop vite accumulée. La possibilité d'une réunion durant la journée du samedi s'était mise à flotter, mais Nick l'avait balayée. Profitant du répit nouveau que son vendredi lui offrait, et décidant de suivre la vague ainsi créée. Il avait reporté le bilan prévu pour l'après-midi — rien de pressé —, et passé ses quelques coups de téléphone depuis la voiture en direction des Hamptons. Iris s'était couchée au bas du siège passager, ses grands yeux suivant les mots et mouvements de son maître avec précision. Le weekend commençait plus tôt que prévu, et Nick n'avait pas l'intention de laisser ses responsabilités déteindre sur le temps qu'il réserverait à Aina. Pas alors que sa vie entière, ces derniers temps, se résumait à la laisser derrière. Pas alors qu'elle méritait un peu de dévouement, et qu'il perdait au fil des années celui qu'il lui avait au début donné.
Le poids était réel. La culpabilité, écrasante. Cachée derrière des sourires et des baisers, des tentatives de s'occuper d'elle lorsqu'un moment se dégageait. Les cadeaux prenaient la plupart du temps la place de l'attention qu'il aurait voulu lui donner — et Nick le savait. Prétendre que tout allait bien, lorsqu'il la voyait, n'était pas non plus la solution. Mais son coeur et sa tête s'empêtraient, et il peinait à exprimer le fond de ses sentiments. Choisissait, au lieu de ça, de faire de son mieux pour les montrer. Des actions, plutôt que des mots. Quand il le pouvait. Et ces derniers temps, les actions elles-mêmes lui faisaient défaut.

Il arriva dans les Hamptons au cours de la matinée. Peu perturbé par le léger trafic sur la route, ou la météo grisonnante. Quand il se gara dans l'allée qui remontait vers la villa, il constata en un coup d'oeil qu'Aina était sortie. Pas de lumière pour lui prêter à croire autrement. La surprise ne serait donc qu'à demi parfaite. Tant pis.

Iris sur les talons, il ferma la voiture et pénétra dans la maison. Le calme ambiant le saisit, et la fatigue sembla retomber d'un seul coup sur ses épaules. Poids auquel il était habitué, et dont l'absence soudaine lui fit d'autant plus réaliser le rythme de vie effréné auquel il vivait. Enfin, un peu de paix.

Il accrocha son manteau, rangea ses chaussures. L'air ambiant de la maison était frais, et il ne se débarrassa pas du col roulé qu'il avait soigneusement enfilé le matin même. Ouvrant les lumières du salon, puis de la cuisine pour mettre un peu de vie dans la villa. Les chats se levèrent à peine pour le saluer, et Iris leur laissa la paix. Nick mit de l'eau à chauffer, prit le temps d'apprécier le calme environnant. La vue sur la mer, par la baie vitrée. Et, sans se l'expliquer, il sentit une légère angoisse monter à l'idée de la réaction qu'Aina aurait. T'es jamais là, et tu débarques comme ça. Sans prévenir. Sans rien lui dire.
Est-ce que ça lui ferait au moins plaisir ?


Son thé était encore en train d'infuser lorsque la porte d'entrée s'ouvrit. Le son lui parvint depuis la cuisine, et ses jambes refusèrent de le porter jusqu'au hall d'entrée pour accueillir Aina. Par peur, sûrement. Son coeur battait la chamade, alors qu'il l'entendit approcher. Iris, elle, ne se fit pas prier. Elle se mit sur ses pattes, et fila en direction d'Aina de son habituel pas tranquille — arrivant à sa rencontre au moment où Aina entrait dans la cuisine.

Un sourire étira aussitôt les traits de Nick, et son coeur sembla trouver un peu de repos. L'envie de s'approcher, de la toucher, de l'embrasser, lui tirailla l'estomac, mais Aina ne fit pas le premier pas — et la réserve du Hamilton l'empêcha de trop s'empresser. « J’ignorais que tu avais prévu de rentrer. » Elle s'efforce de garder les émotions, négatives comme positives, hors de sa voix. Le jeu tira un pincement au coeur de Nick, mais il n'en laissa rien paraître. Le sourire trop bien installé, le reste de l'âme trop légère pour se laisser aussi facilement miner. Il savait ses torts. Aina avait tout les droits d'en être irritée, lassée, fâchée. Et tous les droits, aussi, de ne pas le montrer. « Surprise. » lâche-t-il de la voix la plus douce qu'il puisse trouver. Retirant le sachet de thé de sa tasse, pour le poser dans la coupelle réservée à cet effet. Il fit ensuite le tour du comptoir, pour s'approcher de l'endroit où Aina s'y était appuyée. Fais le premier pas. Montre-lui que tu es heureux d'être là. « Ma réunion du matin a sauté, alors je me suis dit que je reporterais le reste. » Pour toi. Pour venir passer du temps à tes côtés. Tu le sais, n'est-ce pas ? « J'espère que ça perturbe pas trop tes plans de la journée. » Tout de même un peu inquiet. Prêt à lui dire qu'elle pourrait les maintenir, si elle en avait. Après tout, la vie d'Aina ne devait pas s'arrêter pour lui ou pour le peu de temps qu'il lui trouvait. Ç'aurait été injuste de le lui demander. Arrivé à sa hauteur, il repoussa une mèche de ses cheveux. Le sourire s'élargissant spontanément. « Un peu de vent sur la plage ? » Elle était belle. À lui en couper le souffle, à lui en tordre l'estomac. À lui donner envie de quitter toutes ses responsabilités, ici et maintenant. Mais tu ne peux pas.
Et ce moment de répit ne vous sauvera pas.

« Hey. » souffla-t-il. On peut au moins prendre le temps de se saluer. Un mot doux. Un baiser. Léger, tout d'abord. Puis un peu plus appuyé. Glissant sa main dans ses cheveux, essayant de lui faire passer le manque que la semaine avait créé. Hey. Ne prolongeant pas trop l'étreinte, au cas où elle l'aurait préférée brève. À ne plus savoir, désormais, le rythme sur lequel danser. La musique oubliée, disque rayé par le manque de temps. Leur mariage méritait mieux. Méritait plus. Nick le savait.
Alors qu'est-ce que t'attends pour le lui montrer ?
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Aina Hamilton
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occupation : actrice qui connaît un petit succès ; aspirante réalisatrice, mais cela, c'est moins gagné.
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Revelations
· Re: wish that you would realise I'm all that you need (w/nick) Mar 21 Déc - 13:52
wish that you would realise I'm all that you need
(@Nick Hamilton)

Elle se refuse encore à tirer la sonnette d’alarme. A se dire que c’est trop tard – qu’ils sont fichus, foutus. Elle se refuse à admettre qu’il y a un quelconque problème, et pourtant, elle le sent. Pour une raison inconnue, Nick a pris ses distances – lui, contre toute attente, peut-être. Elle n’est même pas prise par un film, ces derniers temps, Aina, puisque celui qu’elle devait réaliser, diriger, s’est effondré – la faute aux Dunn, au père surtout, même si elle tend à en faire une généralité en les mettant tous dans le même panier. Elle a alors trop de temps à tuer, toute seule ; elle s’ennuie, elle se sent seule, elle se sent vide, se cherche de nouveaux projets mais peine à les trouver. C’est peut-être sa faute, si Nick est si occupé ; peut-être n’est-elle même pas intéressante, ces derniers temps. Rien à raconter, rien à faire de ses journées – jamais la solitude ne lui a autant pesé. Peut-être que bientôt, on lui proposera un nouveau rôle. Mais elle n’est pas sûre que ce soit ce dont elle a envie pour le moment, Aina. Bien sûr, elle aimera toujours jouer, elle ne se sentira jamais autant elle-même que sur une scène ou derrière une caméra. Mais elle avait vraiment envie de diriger un film, Aina.
Peut-être devrait-elle songer à imaginer le sien, à mettre en mots l’une ou l’autre de ces idées de scénarios qui lui traînent dans la tête. Peut-être. Il ne resterait alors qu’à trouver quelqu’un d’autre pour la produire.
Ce qui, dans le fond, ne serait peut-être pas bien difficile. Non, elle veut faire ses preuves, sans que Nick n’ait besoin de lui faciliter les choses.

Elle se sent seule, avec ses pensées. Pourtant, elle refuse de l’avouer.
Ce matin, elle est sortie. Partie faire un tour sur la plage, s’aérer l’esprit. Au moins, elle a l’impression de respirer davantage, ici. Alors qu’à New-York, elle commençait à étouffer. Avec ce rythme de vie trop rapide, ces gens qui ne s’arrêtent jamais. Elle aussi, elle avait l’impression de commencer à aller trop vite – dans le fond, cela ne peut pas lui faire du mal, de prendre un peu de recul. De laisser un peu de côté les tournages, qui se sont beaucoup enchaînés ces derniers mois, ces dernières années. Le hic, c’est qu’ici, elle se retrouve toute seule, Aina.
C’est ce qu’elle croyait, en tout cas.

Mais quand elle revient de sa promenade, elle remarque la voiture dans l’allée. Quand elle entre dans la villa, elle sent une présence dans la maison. Quand elle s’approche de la cuisine, c’est Iris qu’elle voit d’abord, avant Nick. Iris qu’elle prend le temps de caresser, avant de s’avancer un peu plus vers son époux. Preuve de l’animosité, preuve des reproches qu’elle n’a jamais prononcés. Les non-dits, ce sont les pires – fort heureusement, elle n’est pas du genre à les entretenir. En tout cas, pas éternellement. Elle laisse échapper qu’elle ignorait tout de son retour. Et Nick, fidèle à lui-même, reste doux. Comme s’il ne sentait pas tous les reproches contenus dans cette voix trop calme. Il la connaît assez pour savoir que cela n’est pas bon signe. Néanmoins, c’est bien son mari qui vient à elle, s’approchant doucement. Comme on s’approcherait peut-être d’un animal dangereux. C’est la rancœur d’Aina, qu’il s’agit en réalité d’apprivoiser. « Ah oui ? Pour quelle raison a-t-elle sauté ? » Cela l’intéresse, après tout. Elle s’intéresse à sa vie, elle s’intéresse à son travail – comme elle l’a toujours fait. Elle ne peut certes pas s’empêcher d’être un peu suspicieuse, méfiante, face aux raisons de sa présence, mais soit. La vérité, c’est qu’elle est persuadée qu’il sait qu’il est beaucoup trop absent – et qu’elle en souffre, même si elle ne le dit pas vraiment. « Non, je n’avais rien prévu de particulier. » Comme souvent, ces temps-ci. Elle peine à vraiment s’intégrer, dans le coin. Mais en réalité, elle sait qu’elle ne fait probablement pas assez d’effort. La morosité, la déception de ce film abandonné, la bouffent plus qu’elle ne se l’admet. Mais elle est sortie boire un verre, une fois, un soir, toute seule. C’est déjà bien.
Elle ne saute pas de joie, Aina. Mais parce qu’elle ne peut s’empêcher d’être dans le contrôle. Parce que, surtout, c’est la rancœur, encore, qui l’emporte. Peut-être finira-t-elle par se dissiper, ou tout du moins, par s’atténuer, si Nick reste vraiment. Parce que c’est tout ce qu’elle veut, Aina. Alors si, au fond d’elle, elle saute de joie. En fait, c’est surtout qu’elle ne peut s’empêcher de garder une certaine réserve, persuadée au fond qu’il finira par repartir, trop vite, à cause d’une urgence, à cause de son travail si prenant, parce qu’on aura besoin de lui, et pas de quelqu’un d’autre. Alors tout ce qu’elle fait, Aina, c’est se protéger, avec cette distance, cette réserve qu’elle conserve. Elle se protège de la déception. D’une déception de plus. C’était plus simple quand elle enchaînait les tournages – il pouvait ne vivre que pour son travail, elle en faisait de même, l’éloignement ne se ressentait pas. Ou moins.
Nick finit par s’approcher et par repousser une de ses mèches brunes de son visage, avant de la questionner sur le vent. « Une petite brise, oui. » Ses phrases ne sont pas bien longues. Elle cherche peut-être encore à sonder ses intentions, sonder les raisons de son retour. Mais se laisse approcher, se laisse esquisser un sourire, léger – mais sourire, tout de même. Puis il prononce ce simple mot, en guise de salut, avant de l’embrasser doucement. Baiser qu’elle repoussait par rancœur, mais dont elle se sentait avoir terriblement besoin. Alors elle se laisse aller, Aina, glissant ses mains derrière sa nuque. Restant là, finalement, l’enlaçant. « Hey. » qu’elle répond, en décalage – mais c’est comme si elle levait le drapeau blanc. Pour faire la paix, ou plutôt, pour faire une trêve. « Je suis contente que tu sois là. » finit-elle par avouer, non sans assurance, sans fermeté, avant de s’éloigner pour se servir elle aussi un thé – ayant remarqué l’eau chaude, la tasse de Nick à côté.




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Nick Hamilton
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Revelations
· Re: wish that you would realise I'm all that you need (w/nick) Dim 9 Jan - 17:59
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« Ah oui ? Pour quelle raison a-t-elle sauté ? » Il entend la méfiance d'Aina, autant que sa curiosité. La balance s'est créée, dans les derniers mois, et Nick n'a eu d'autre choix que de s'y habituer. Tentant, chaque fois qu'il le pouvait, de désamorcer la négativité qui infestait peu à peu leurs échanges, leur relation. Mais certaines traces ne seraient pas aussi facilement balayées. Pas alors qu'il ne voyait Aina qu'un ou deux jours par semaine, et qu'il semblait incapable de libérer plus de temps à lui consacrer. « Le CEO a attrapé la gastro. » intime-t-il avec un sourire. Ce n'était pas comme ça que sa secrétaire l'avait formulé, mais l'idée était claire. Il n'avait pas poussé sa propre curiosité.

Il la sent glisser entre ses doigts. Légère, vaporeuse — toujours à se méfier. À essayer de lire des intentions que Nick n'avait pas, mais comment le lui reprocher ? Le temps libre s'était raréfié. Iris passait plus de temps aux côtés de Nick qu'Aina elle-même. L'équilibre qu'ils avaient cultivé durant leurs premières années de mariage s'était effondré. Les réponses courtes et sans suite qu'Aina lui servait soulignaient cette confiance dissipée. Cette peur de le voir encore filer, redevenir une ombre dans cette villa qu'elle occupait seule durant la plupart des journées. Mais Nick ne se laissa pas abattre. Le coeur trop en paix d'avoir pu dégager une journée de plus à son weekend, et d'être enfin de retour à ses côtés. Déterminé à faire transmettre cette allégresse à Aina, qu'importe le temps que ça prendra. Au moins déterminé à essayer.

Le baiser semble lui faire gagner un peu de terrain. La réticence première d'Aina se mue finalement en acceptance — et il sent ses mains s'enrouler autour de son cou. Ferme les yeux, le temps de lui rendre l'étreinte, et de la presser contre lui. Juste assez pour lui faire sentir sa présence, réelle. Assez pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas prévu de repartir en un battement de cils. « Hey. » lui répond-t-elle lorsqu'ils se séparent finalement. Le sourire se pose sur les traits de Nick. Ses doigts effleurent à nouveau ses cheveux, caresse instinctive qu'il ne pouvait retenir. « Je suis contente que tu sois là. » Il y sent un peu plus de sincérité, même si elle profite de l'étreinte relâchée pour se faufiler jusqu'à la bouilloire. « Je suis content d'être là. » rétorque-t-il d'un ton léger. Revenant vers sa propre tasse, pour enlever le sachet de thé qu'il y avait mis à infuser. Une petite soucoupe accueille la pochette, prête à être réutilisée plus tard. On ne gaspille pas. « Je n'ai pas à être à New York avant lundi. » Quelques mots rapides, pour sous-entendre qu'il ne s'en irait pas maintenant. Qu'il prendrait peut-être même la peine de se lever tôt le lundi matin, pour passer une dernière soirée avec Aina. C'est le moment de te prouver.
C'est le moment de travailler pour te rattraper.

« Je me disais qu'on pourrait sortir. Demain soir ? » Histoire de garder la première soirée pour profiter des retrouvailles. La troisième pour se reposer. L'idée flotte dans les yeux de Nick, infecte son sourire alors que son corps reste proche de celui d'Aina. Que son regard ne semble pas capable de s'éloigner d'elle. Là.
C'est là que tu veux être.
À ses côtés.
Au fond de toi, tu le sais.


Une sonnerie. Brève, stridente. Il serre les dents, tire son téléphone de sa poche pour regarder le numéro affiché sur l'écran. Non. Certainement pas. Il coupe court à l'appel, sans y répondre. Enfonce de nouveau l'appareil dans sa poche, en espérant ne plus avoir à l'en tirer. Tu es là. Tu es avec Aina. Rien ne gâchera ça. « Une envie en particulier ? » lance-t-il pour retourner au plus vite à la conversation, et à sa proposition. Tout ce qu'elle voudrait. Il lui en offrirait la lune, s'il le pouvait.
Par amour, et peut-être aussi par culpabilité.
Tôt ou tard, il faudra bien que vous en parliez.
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Aina Hamilton
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· Re: wish that you would realise I'm all that you need (w/nick) Sam 15 Jan - 13:03
wish that you would realise I'm all that you need
(@Nick Hamilton)

Elle refuse de lui sauter trop vite dans les bras. Refuse de lui accorder trop de joie. Foutue fierté qu’elle a, Aina. Foutue rancœur qui s’accroche aussi à son cœur. Elle n’est pas capable – pas encore – de passer outre ses absences, qui s’enchaînent, se cumulent, s’accumulent et pèsent trop lourd sur son cœur. N’en déplaise à sa belle-famille, à toutes celles et tous ceux qui ont voulu la présenter comme une croqueuse de diamants assurée, Aina aime sincèrement, passionnément – à la folie – son mari. Elle ne l’a pas épousé pour son nom, sa fortune, ses privilèges – elle ne l’a pas épousé pour percer dans le cinéma, se faire une place dans cet art. Elle préfère se dire qu’ils forment, depuis toujours, une belle équipe. Une équipe soudée, complice. Combien de fois n’ont-ils pas fait, après tout, la Une des tabloïds ? Présentés comme un couple heureux, amoureux, idéal. Elle sait la chance qu’elle a, Aina, d’avoir croisé la route de Nick, de faire partie de sa vie. Mais cela ne suffit pas toujours. Elle a besoin de lui, besoin de sa présence. Surtout depuis l’arrêt brutal du tournage du film qu’elle devait réaliser – arrêt qui l’a chagrinée et déçue, bien plus qu’elle ne veut l’avouer.

Elle est peut-être injuste.
Après tout, dans le fond, elle n’est pas mieux. C’est simplement qu’elle n’a pas de projet, en ce moment. C’est simplement qu’elle n’a rien pour lui occuper l’esprit, pour occuper ses journées – ce qu’elle vit mal, dans le fond. Elle a besoin d’avoir quelque chose, besoin d’un joli projet pour égayer ses journées, remplir son temps libre. Aina, elle ne connaît pas vraiment le repos, habituée qu’elle est d’enchaîner les films, sans forcément songer à ralentir. Sans forcément songer à sa propre santé. Mais là, soudainement, elle a trop de temps – alors qu’elle devait être occupée, obnubilée par son fils. Alors l’absence de Nick se fait plus durement ressentir.
D’habitude, c’est plus facile. Parce que d’habitude, ils sont tous les deux occupés.

Elle garde une certaine réserve, Aina, refoule l’enthousiasme. Fait preuve de méfiance, sans doute. Nick doit bien le savoir, bien le sentir. Elle demande pourquoi il est là, pourquoi la réunion a sauté. Elle veut savoir, mais sans trop se précipiter. « Oh, merveilleux. » grimace-t-elle, en entendant la réponse. Au moins, cela a le mérite d’être honnête, elle doit bien l’admettre. Et puis, en vérité, Nick aurait pu se trouver bien autre chose à faire – pour ne pas rentrer. Or, il ne l’a pas fait. Il est , maintenant. Et, après un court temps d’apprivoisement, il finit par s’approcher, tenter un contact, un renouement. Un geste, simple mais doux, et efficace. Geste qui la pousse à laisser tomber les barrières – à lui laisser une chance. Puis enfin, elle avoue : elle est contente qu’il soit là. Evidemment qu’elle est contente, Aina – ce sont ses absences, qu’elle ne supporte pas. Peut-être craint-elle, au fond, que la cassure soit plus profonde et due à autre chose que ces dernières.
Un baiser et une étreinte plus tard, la voilà visiblement consolée, rassurée – prête à laisser sa rancœur de côté. Elle s’éloigne tout de même, pour se servir elle aussi un thé, et entend, bien attentive, que Nick est donc à la maison jusqu’à au moins lundi. « Et si on t’appelle en urgence ? » Tout de même, elle a encore quelques réserves. Peut-être juste envie d’entendre qu’il coupera son téléphone tout le week-end. Pour n’être que là, avec elle. « Hm, pourquoi pas. Tu veux aller où ? » La laissera-t-il choisir, ou bien a-t-il tout prévu ? C’est fou comme tout, dans les questions d’Aina, ressemble à un test constant – comme s’il fallait faire attention à donner la bonne réponse, pour ne pas la décevoir encore. La si exigeante Aina. Pourtant, très peu de gens peuvent se vanter de savoir que tout cela n’est qu’un masque – qu’en vérité, la brune n’est pas si diva. Et Nick fait, indéniablement, partie de ceux-là. La sonnerie de son téléphone la ramène brutalement à la réalité. Déchirant si brutalement le silence de la villa, de la pièce même, qu’Aina en sursaute légèrement, faisant valser une toute partie de son thé, tout juste préparé, sur le comptoir. Elle repose la tasse, attrape une éponge pour nettoyer et passe un peu d’eau tiède sur ses doigts très légèrement brûlés par le thé. Et Nick, ayant décliné l’appel, lui demande si elle a une envie particulière. Pour ces quelques jours, ensemble. Pour maintenant, sans doute. « Tu ne réponds pas ? » Trop tard. Elle ne peut pas faire comme si de rien n’était. Dans le fond, ils l’ont peut-être déjà trop fait. « Tu sais que ça ne suffit pas de revenir comme une fleur et de me proposer de faire tout ce dont j’ai envie. » Elle n’est pas diva jusqu’au bout des doigts. De lui, elle n’a pas besoin d’être vue comme cela. Bien sûr, elle veut être le centre de son monde, Aina. Mais ce n’est pas tout à fait pareil. « Je n’ai pas besoin d’être cajolée pour faire table rase, ça ne fonctionne pas comme ça. Je ne fonctionne pas comme ça. » Elle ne calme pas le jeu. Cela dit, elle n’est pas tout à fait froide, sèche, non plus. Elle dit surtout ce qu’elle a sur le cœur, Aina.


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