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 (arlo), with a love i can't forget.


Hasan Pravesh
MEMBRE ☆ lustgive me the shivers
Hasan Pravesh
MEMBRE ☆ lust
give me the shivers
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messages : 1102
rps : 59
pseudo : sweet poison (anaïs).
pronom irl : elle.
id card : avan jogia (sweet poison)
multicomptes : roshan (riz ahmed).
faceclaim : (arlo), with a love i can't forget. UwEE5zj7_o
age : vingt-cinq ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-cinq ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
orientation : pansexuel, aime les gens, ce qu'ils sont, pas leur genre, c'est juste une étiquette dont il se fiche. Pas totalement assumé, petit secret bien à lui qui, il espère ne viendra pas aux oreilles de son père ; serait bien capable de gâcher ça.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
habitation : suite de luxe au roundtree, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Manhattan et un atelier de peinture dans les hamptons dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
pronom ig : il.
disponibilités : disponible
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arlo
dexter

trigger : cruauté animale, inceste, viol, scène de sexe explicite.
warning : drogue, accident de voiture, abus d'alcool, prison, deuil, cancer, dépression, automutilation

Revelations
· (arlo), with a love i can't forget. Dim 24 Oct - 18:43
With a love I can't forget

-- ft / @Arlo Mansfield
Il détestait travailler à l’hôtel, Hasan. Il y avait des moments où il avait juste envie de mettre le feu à ce bâtiment pour en finir avec cet enfer. Heureusement, il avait beau être névrosé, il n’était pas encore sociopathe, alors sa raison lui rappelait que non, mettre le feu à un bâtiment c’était mal, encore plus quand il y avait des gens dedans et il y avait toujours des gens dedans, c’était le principe d’un hôtel, de jour comme de nuit, y avait du monde. Monde ou pas monde, ça restait que brûler un hôtel, ce n’était pas une bonne idée. Il y avait quand même des moments où il avait envie de tout casser autour de lui, juste pour se débarrasser de l’emprise que ce lieu avait sur lui – et indirectement, de celle de son père. Il avait l’impression de devenir fou là-dedans, c’était peut-être pas la même ambiance que celle de l’hôtel Overlook décrit par Stephen King mais il pourrait bien finir aussi cinglé que Jack Torrance à force de travailler ici. Y avait cet événement à organiser au restaurant de l’hôtel et il se sentait si peu concerné par moment qu’il avait juste envie de répondre qu’il s’en battait les couilles à chaque question qu’on pouvait bien lui poser. Son quotidien depuis plusieurs mois maintenant, c’était de lutter contre cette réplique qui menaçait trop souvent de passer le seuil de ses lèvres. Il n’était pas dans son univers le brun. Pas forcément mauvais dans ce qu’il faisait, parce qu’au moins, il avait un bon contact avec les gens et un côté créatif qui l’aidait à avoir de bonnes idées. Mais au fond, ce qu’il faisait, ça ne l’intéressait pas.

De toute façon, sur l’échelle de ses passions, tout ce qui touchait de près ou de loin à la chaîne d’hôtel de son père, ça avait tendance à se retrouver dans les négatifs. Il mettait quand même du cœur à l’ouvrage, il avait la volonté de bien faire, plus pour sa sœur que pour son père, mais aussi parce que sinon, les pensées sombres prenaient le dessus et ce n’était jamais une bonne idée. Se concentrer sur quelque-chose, même quelque-chose qu’il n’aimait pas particulièrement, ça l’aidait à ne pas trop penser au sens de sa vie et c’était définitivement une bonne chose. Entre deux trucs à gérer on lui avait dit qu’il y avait un problème au restaurant. Une bricole débile dont il fallait s’occuper, alors qu’en principe, il faisait de son mieux pour l’éviter le restaurant – et éviter Arlo au passage. Coup du sort sans doute, il avait demandé à voir un ou une serveuse et c’était Arlo qu’on lui avait envoyé. La poisse. L’impression que le monde entier était contre lui. Y avait bien assez de personnel dans ce fichu hôtel pour qu’il ne tombe pas en face d’elle non ? Maudit soit le destin, le hasard ou le karma, pour lui imposer de se retrouver en face d’elle. Ça lui ferait presque regretter la prison et les passages à tabac. « Hey. » Il se contenta de ça pour lancer la conversation, plus nerveux qu’il le voudrait alors qu’il devrait simplement rester professionnel. Pas si mauvais que ça dans son rôle, habituellement au moins. « Merci d’être venue. » Elle n’avait pas eu vraiment le choix, de toute façon, puisqu’elle travaillait ici. Nerveusement, il se racla la gorge, avant de continuer, conscient sans doute que sa demande était complètement débile, mais il ne fallait pas froisser les invités, même sur des détails futile. « Y a un souci avec les nappes, pour le dîner de ce soir. Il faut les changer, mettre les blanches à la place, la couleur c’est bien, plus festif, mais apparemment l’une des invitées est allergique à cette couleur. » C’était ce qu’elle-même avait dit à il ne savait trop qui, qui l’avait répété à machin, qui le lui avait transmis à lui. « J’ai vérifié sur google et je crois pas que ce soit un truc vrai. Mais, apparemment, ça lui collerait des migraines, alors on va rester dans le classique avec le blanc. » Il y avait des gens qui étaient plus sensibles que d’autres à certaines couleurs, ça il voulait bien l’entendre, mais parler d’allergie, c’était quand même exagéré d’après lui. On pouvait le dire, l’invitée en question était une grosse chieuse à qui il aimerait pouvoir dire que si elle n’était pas contente, elle pouvait aller se faire voir. Mais son job consistait à maintenir les relations avec les clients, les investisseurs, les médias et compagnie, alors il fallait juste changer ces fichues nappes, à quelques heures du dîner alors que les tables étaient faites depuis un moment maintenant.
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Arlo Mansfield
ADMIN ☆ mankindthe less I know the better
Arlo Mansfield
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rps : 45
pseudo : still breathing (madalen).
pronom irl : elle.
id card : madelyn cline / bambi eyes (av) - khalevsi/tumblr (gif profil).
multicomptes : aina.
faceclaim : (arlo), with a love i can't forget. 527b88fbd679196ed9969129d2cc037ff9dce45b
age : vingt-quatre ans.
statut civil : célibataire, enamourée d'un gosse de riche qui s'est bien fichu d'elle.
orientation : bisexuelle.
occupation : serveuse au restaurant de l'hôtel The Roundtree, en attendant de trouver un premier emploi dans sa branche, après des études en histoire de l'art.
habitation : en colocation, à sag harbor.
pronom ig : elle.
nbre de mots : 500/1000, selon le temps.
fréquence rp : 2-3 semaines pour répondre.
disponibilités : dispo (3/6).
— rps en cours.
kinsleyjohasan (3).

— rps terminés.
hasanhasan (2).

trigger : inceste, cruauté animale, violence infantile.
warning : ghosting, avortement.

Revelations
· Re: (arlo), with a love i can't forget. Lun 25 Oct - 19:12
with a love I can't forget
(@Hasan Pravesh)

C’est un cauchemar. C’est l’enfer.
Peut-être qu’elle devrait chercher un autre emploi. Peut-être qu’elle devrait chercher ailleurs. Peut-être qu’elle devrait tout faire pour ne pas rester dans le coin, Arlo. Parce que là, comme cela, elle ne s’en sortira pas. Parce que là, elle ne pourra pas continuer pour cela. Mais elle se cherche des excuses. Prétexte une flemme de recommencer ses recherches – alors même que sa véritable recherche d’emploi, celle qui concerne le job de ses rêves, est laissé en suspend depuis déjà quelques temps. Peut-être a-t-elle tout simplement baissé les bras, Arlo. Peut-être a-t-elle accepté l’idée que sa vie ne s’arrangerait jamais – comme si rien de pire, ne pouvait encore se passer. Le défaitisme ne lui ressemble pas, pourtant. Arlo, d’ordinaire, n’est qu’optimisme et idéalisme, même si cela lui joue souvent des tours. Peut-être n’a-t-elle plus d’optimisme, de joie, à présent. Peut-être que tout s’est envolé, depuis un moment. Tous ses efforts ont été réduits à néant. Et elle, elle a l’impression de ne pas s’en sortir vraiment. D’être coincée au même point. A se repasser le passé, encore et encore. Tout en sachant qu’il ne changera jamais.

Elle devrait peut-être partir de là, parce que c’est un vrai, c’est un cauchemar, c’est un enfer, de croiser – ou de risquer de le faire – Hasan. Et en même temps, peut-être qu’il y a une toute petite partie d’elle, qui l’espère encore. Qui a ce foutu espoir débile, que les choses changent. Elle ne devrait pas, pourtant, Arlo. Elle ne devrait pas, parce qu’il est parti sans un mot. Parce qu’il n’a même pas eu la décence de rompre en face. De lui envoyer, ne serait-ce qu’un message. Elle n’a pas eu le droit à cela, ne le méritait visiblement pas. Pas assez bien. Pas assez bien pour lui, elle l’avait toujours imaginé, pensé, avec ce foutu complexe de l’imposteur qui revenait trop souvent. Non, ce n’est pas qu’elle n’est pas assez bien, dans le fond – c’est surtout, qu’elle n’est pas du bon monde.
Elle le voit encore, maintenant. Maintenant que Hasan est revenu, maintenant qu’il travaille vraisemblablement à l’hôtel, à une poste normalement même pas junior. Ils ne sont pas du même monde, et putain, jamais elle ne l’a autant ressorti que depuis qu’il est réapparu. Que depuis qu’elle a compris ce qu’il faisait, aujourd’hui. Il n’a eu ce job que grâce à papa ; tandis qu’elle, elle se tue à la tâche, à faire des courbettes aux clients même les plus désagréables, les plus désobligeants et les plus arrogants. Cela la rend dingue, dans le fond. Mais pas le choix. Il faut bien payer son loyer. Continuer, faire autre chose, puisque l’art ne veut pas d’elle. C’est quand même un cauchemar, c’est quand même l’enfer. Et elle appréhendait ce moment, Arlo. Celui où elle se retrouverait face à lui, où elle serait obligée de lui parler. Elle espérait, au fond, que Hasan trouverait un moyen de l’éviter. Mais non. On l’appelle, on lui dit qu’il faut aller régler un détail pour l’organisation d’une soirée privatisée au restaurant. Mais quand elle arrive, c’est Hasan qu’elle voit. Evidemment. Elle a cette boule au ventre, la blonde. Elle sent sa respiration s’accélérer. Il faut qu’elle reste calme, qu’elle essaie du moins de calmer son anxiété. Et lui, qui lui parle comme si de rien n’était. Premiers mots en un an de silence – merci d’être venue. « Je crois pas avoir tellement le choix. » ne peut-elle s’empêcher de rétorquer, avec un peu d’amertume. S’il y avait eu quelqu’un d’autre, jamais elle ne se serait permise ce ton si sec, Arlo. Dans le fond, elle ne l’a même pas fait exprès – cela lui a quelque peu échappé. Mais il n’y a que Hasan et elle. Hasan, qui semble n’avoir aucun mal à faire comme si de rien n’était, comme si rien, entre eux, ne s’était jamais passé. Comme s’il ne l’avait jamais ghostée, du jour au lendemain. Mais le pire est encore à venir. Il y a un souci de nappe. Une invitée qui n’aimerait pas la couleur des actuelles. Une invitée qui ferait chier son monde pour qu’elles soient changées. « Sérieusement ? » qu’elle ne peut, une fois de plus, retenir. Elle n’est pas du genre à faire des vagues, Arlo. Elle n’est pas du genre à provoquer. Elle est plutôt sage et obéissante, du genre à suivre les règles, tête basse, silencieuse. Mais c’est Hasan. Et dans le fond, ses faux-semblants, son indifférence, la rendent dingue. « Oh bah oui, puisque tu as cherché sur google, peut-être que c’est juste une femme pleine aux as qui fait un caprice de plus, mais qu’il faut quand même brosser dans le sens du poil. » Pas son genre, toute cette hargne. Pas son genre, de parler si mal. Si sèchement. De façon si amère, si ironique. Elle sent son cœur battre fort, trop fort, Arlo. Elle sent sa respiration aller toujours aussi vite. Elle a l’impression que ses poumons, son cœur, sa tête, tout en même temps, vont exploser. « Ravie de te voir en vie, au fait, j’commençais à m’inquiéter. » Elle devrait rester professionnelle. Elle aurait dû ne rien répondre, feindre l’indifférence elle aussi – partir et retirer toutes les assiettes, tous les couverts, toutes les coupes et tous les verres à vin pour pouvoir retirer ces foutues nappes. Mais non. Il a fallu qu’elle mette les pieds dans le plat. Parce qu’elle, elle ne s’est pas tout à fait remise de leur rupture, loin de là, même. Et le comportement de Hasan la rend tout simplement dingue. C’est comme s’ils n’avaient rien été. Rien, jamais.
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Hasan Pravesh
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occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
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Revelations
· Re: (arlo), with a love i can't forget. Lun 25 Oct - 21:15
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Il avait toujours été honnête avec Arlo, le brun. Du jour où il l’avait rencontrée jusqu’à la dernière fois qu’il avait été en contact, il avait été parfaitement transparent avec lui. Elle avait bien vu qu’il n’était pas à l’aise dans le monde dans lequel il vivait. Il lui avait dit qu’il rêvait de vivre de ses peintures, ou au moins dans quelque chose en rapport avec l’art. Il lui avait dit qu’il avait fait des études dans la communication parce que c’était ce qu’on avait exigé de lui, mais que ça ne l’intéressait pas plus que ça. Souvent, il avait répété que son souhait le plus cher, c’était de se barrer, de s’enfuir loin de sa famille, parce que son père et lui ça avait toujours été compliqué. Il avait vraiment voulu le faire le brun, s’enfuir avec Arlo, faire sa vie avec elle, même s’ils n’étaient pas ensemble depuis bien longtemps. Il s’en fichait de l’argent, certes, ça avait plein d’avantages et il en avait bien profité toute sa vie, mais il avait été prêt à faire un trait là-dessus, si ça avait pu lui permettre d’avoir une vie meilleure loin de l’influence de son paternel. Il était assez grand pour gagner son propre argent de toute façon et certes, il pourrait difficilement avoir autant que ce qu’il avait avec son père, mais au moins il serait libre. Il en avait rêvé le brun, mais maintenant, ce n’était plus possible. Il était coincé là-dedans, parce qu’il avait fait un deal avec son père.

Pas loin du pacte avec le diable, d’après lui. Plus il passait de temps à ce poste, plus il avait l’impression qu’on était en train de lui aspirer son âme. Il savait y faire, mais ça ne voulait pas dire qu’il était épanoui dans ce qu’il faisait, bien au contraire. Il n’avait pas le choix. Même si, dans le fond, qu’est-ce qu’il pouvait faire son père ? Maintenant qu’il avait payé la caution, il ne pouvait pas le renvoyer en prison non ? Il n’en savait rien le brun, mais mieux valait ne pas trop jouer avec le feu. Son père, il était capable de tout. Il prenait sur lui alors, il continuait de travailler là-dedans et il allait probablement continuer jusqu’au jour où il deviendrait fou. Le problème, c’était que travaillé dans cet hôtel en particulier, ça le poussait à travailler avec Arlo, à croire que c’était une punition de plus qu’on lui imposait. Qu’est-ce qu’elle faisait là d’ailleurs ? Elle devait avoir terminé ses études maintenant, elle devrait songer à trouver mieux que ça. Un conseil qu’il n’était pas en droit de lui donner, vu la façon dont les choses s’étaient terminées entre eux. Il regrettait de n’avoir pas pris son téléphone une dernière fois avant que la police n’arrive sur les lieux de l’accident, pour lui envoyer un message ou l’appeler pour lui expliquer la situation. Maintenant, il en était certain, c’était trop tard. Maintenant tout ce qu’il pouvait faire, c’était lui demander de changer les nappes, à cause d’une emmerdeuse de première. « C’est pas faux. » Il répondit simplement à sa remarque. Elle n’avait pas plus le choix que lui, coincée aussi dans ce job qui ne devait pas enthousiasmer plus que le siens à lui. « C’est pas moi qui dirait le contraire. » Même pas la volonté de prétendre que cette demande était parfaitement justifiée. « Mais c’est mon job de les brosser dans le sens du poil et c’est le tien de t’occuper des tables. » Pas la volonté de lui faire comprendre que hiérarchiquement, fallait lui obéir, elle n’avait pas le choix, juste de souligné que si elle n’était pas ravie, ce n’était pas de sa faute et que lui non plus il n’était pas particulièrement content. Prêt à dire que les nappes actuelles apportait un peu d’ambiance dans la salle, le blanc c’était trop classique. L’artiste en lui désapprouvait le choix, mais c’était pas son avis en matière d’ajustement des couleurs qu’on attendait de lui pour le moment. Blanc, c’était passe partout. Ça n’allait pas détruire la décoration et c’était la solution la plus simple en vue du temps qu’ils avaient. « J’étais en pleine retraite spirituelle, chez les moines bouddhistes au Tibet. Ça m’a fait le plus grand bien. » L’ironie dans ses mots prouvaient bien que ce n’était pas vrai. Cela dit, la retraite spirituelle, c’était moins dévalorisant que la prison. Cette dernière ne lui avait pas fait le plus grand bien, au contraire, elle avait achevé les brisures de son esprit pour le casser définitivement.
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Arlo Mansfield
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Arlo Mansfield
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Revelations
· Re: (arlo), with a love i can't forget. Lun 25 Oct - 22:18
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(@Hasan Pravesh)

C’est drôle, cela n’a pas l’air de le toucher. Cela n’a pas l’air de l’affecter. Peut-être qu’elle n’a pas véritablement compté. Non, c’est évident. Si elle avait compté, il ne l’aurait pas quittée de cette façon. Ne lui aurait pas imposé le silence. Pas imposé l’inquiétude, la compréhension, la solitude, le désarroi le plus grand. Elle croyait qu’elle comptait. Elle le croyait, parce qu’elle l’aimait, parce qu’il disait l’aimer, parce qu’elle les imaginait sur la même longueur d’onde. Ils étaient même allés jusqu’à faire des projets, ensemble – tout cela pour quoi ? Il faut croire que ce n’était que du vent. Que des faux-semblants. Dans le fond, Hasan devait savoir que les choses se termineraient de cette façon. Qu’ils n’auraient aucun avenir ensemble. Peut-être qu’il était juste dans le déni, peut-être qu’il lui mentait, peut-être qu’il jouait juste avec elle – qu’elle n’était qu’une distraction. Mais leur histoire, aussi courte fut-elle, fut belle. Sincère. Passionnée. Quelques mois à peine qui, pour elle, avaient tout changé. Les meilleurs mois de sa vie – avant les pires. Avant la descente aux Enfers. Tout cela, à cause de lui. Tout cela, à cause de son silence. Tout cela, à cause de son départ. C’est vrai, c’est drôle – cela n’a pas l’air de le toucher. Cela n’a pas l’air de l’affecter. Peut-être que cela ne fait rien à Hasan, qu’elle travaille à cet endroit. Peut-être que cela ne lui fait rien, qu’elle soit là. Parce que pour lui, peut-être, Arlo n’était rien.

Elle voulait lui crier tant de choses, Arlo. Lui crier sa colère, lui crier son amertume, lui crier sa tristesse. Lui crier ce qu’il a loupé – lui crier qu’il l’a laissée tomber. Elle a tellement mal, Arlo. Elle croit que jamais, elle n’a souffert comme cela – et pourtant, Hasan n’était pas son premier amour, ni sa première histoire. Peut-être qu’entre eux, tout est allé trop vite. Peut-être qu’elle, elle s’est attachée trop vite. Mais il était sincère, elle en est convaincue. Alors elle ne comprend pas, Arlo. Alors, elle reste dans l’impasse, dans la confusion la plus totale. Elle ne comprend même pas, qu’il fasse ce boulot-là. Lui, qui rêve d’art – qui ne vit que pour cela. C’est autre chose, qui les rapprochait. Une autre raison, pour laquelle ils se comprenaient. Mais il est temps qu’elle arrête de se torturer. Compliqué, alors qu’ils se retrouvent à bosser plus ou moins au même endroit. Compliqué, alors que lorsqu’on lui dit d’aller dans l’une des salles de réception, alors que c’est lui qui est là, qui attend. Peut-être que Hasan essaie simplement de rester professionnel. Sans doute qu’actuellement, il a plus important à faire que se prendre la tête avec son ex. Comme faire changer des nappes, visiblement. Elle ne peut retenir une pique, Arlo. Mais il ne bronche pas. Admet même, d’une certaine façon, qu’elle a raison. En revanche, la façon qu’il a dit de rappeler ce qu’ils ont chacun à faire, l’agace. N’en déplaise à Hasan : elle, probablement trop sur la défensive, le prend comme s’il la remettait à sa place. « Bien sûr, j’vais m’occuper des tables, votre altesse. » Et, un instant, elle fait mine d’effectuer une courbette. Mais elle ne fait pas cela pour rire, Arlo. Elle ne fait pas cela par humour – alors que dans d’autres contextes, elle aurait pu. Non, elle est juste ironique, blessée, déçue. « J’te pensais pas si hypocrite. » rajoute-t-elle, encore. Elle ne le connaissait pas vraiment, de toute évidence. Peut-être que ce qu’il lui a montré de lui, ce n’était qu’un mensonge. Qu’un masque. Comme tous ceux de ce monde-là. Ce monde qu’elle a passé tant de temps à mépriser. Qu’elle méprise plus encore, désormais. A cause de lui, peut-être. Comme s’il était, finalement, comme les autres. En fin de compte, elle ne retient pas une nouvelle pique, Arlo. Pique, ironique. Et il lui répond sur le même ton. Elle est étrange, sa réponse, au fond – l’intrigue plus que de raison. Mais il ne s’excuse pas. Ne s’explique pas. Pas de regrets, de toute évidence. Pas de remords. Elle n’était que la pauvre fille qui s’était enamourée d’un mec pour lequel elle n’avait visiblement jamais vraiment compté. « C’est vrai que c’est complètement ton délire, la méditation, les cures de silence et le yoga. » Elle a saisi l’ironie, mais ne peut s’empêcher de l’attaquer. Même si c’est bête, même si cela ne l’aidera pas à aller mieux. « Ça doit vraiment t’changer d’faire des courbettes à des vieilles frustrées et pétées de thune, du coup. » Cela ne lui ressemble pas. De parler comme cela. De parler sur ce ton-là. « Faut te féliciter pour ton nouveau job, au fait ? T’as dû travailler tellement dur pour en arriver là. » Non, son job, il l’a eu grâce à papa. Et ce job-là, Arlo, elle croyait que Hasan ne l’aimait pas. Il faut croire qu’elle se trompait. Il faut croire qu’il est, en réalité, un étranger.
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Hasan Pravesh
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· Re: (arlo), with a love i can't forget. Lun 25 Oct - 23:24
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-- ft / @Arlo Mansfield
Il avait grandi dans ce genre de famille où les faux-semblants étaient toujours de mise. Il fallait faire comme si tout allait bien quand rien n’allait, parce que l’image était plus important que le reste. Il avait appris à prétendre alors, Hasan et il était plutôt doué pour ça. Tellement doué qu’il avait pu être un excellent comédien, si jamais il avait voulu se lancer dans le théâtre. Peut-être qu’il devrait tenter à l’occasion. Il n’avait pas vraiment le temps pour ça de toute façon. Une chose était sûre, il était parfaitement capable, d’enfiler un masque, un costume et de faire comme s’il était parfaitement heureux et épanoui avec la vie qu’il menait. Comme s’il n’avait aucune blessure, aucune cicatrice, alors qu’en vérité, il n’était qu’une putain d’épave. Il souffrait en silence, dans son coin, sans jamais rien rien à personne. Il était tellement doué que personne semblait voir clair dans son jeu. Tant mieux. Pourtant, y avait sans doute une partie de lui qui voudrait qu’on voit, qui voudrait qu’on l’aide, qu’on le sorte de là, avant qu’il soit vraiment à bout. Il aimerait qu’on comprenne sans qu’il n’ait rien à dire. Alors il continuait le même manège, jour après jour, ouvrant chaque fois un peu plus les plaies qu’il portait en lui. Il affrontait ce job qu’il détestait chaque matin, il acceptait la possibilité de croiser Arlo, sans broncher, de toute façon qu’est-ce qu’il y pouvait ? Elle était son ex, mais elle avait le droit de travailler ici.

Il voudrait lui dire à elle, tout ce qu’il avait sur le cœur, parce qu’elle l’avait toujours compris mieux que personne. Mais qu’est-ce que ça pourrait bien changer dans le fond ? Il était un sale type, elle était mieux sans lui. Il n’avait plus rien à lui offrir, plus ces rêves en lesquels ils avaient cru tous les deux. Elle devait le détester de toute façon et c’était tout à fait justifié. Alors elle s’en moquerait complètement de tous ses problèmes. Elle avait les siens à gérer, qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire que le gosse de riche qu’il était soit malheureux dans sa petite vie de luxe ? Il se rendait bien compte de l’ironie qu’il représentait, sans doute qu’il n’avait même pas le droit de se plaindre, vu tout le pognon qu’il avait, toutes les facilités que ça lui offrait. Il ne pouvait rien dire, ni à Arlo, ni à personne d’autre, alors il devait juste continuer et régler des problèmes débiles concernant des nappes dont il se fichait complètement. Qu’elles soient blanches, jaunes, bleues ou vertes fluo, en vérité, c’était le cadet de ses soucis, mais il devait quand même gérer ça et évidemment, la serveuse qu’on avait trouvé à lui envoyer, c’était Arlo. Il soupira à sa remarque. « Tu devrais faire attention au ton que tu emploies. »  Conseil d’ami, si lui, il n’avait pas l’intention de dire quoi que ce soit, ce ne serait pas le cas de tout le monde ici. Si elle tenait à son job, elle ferait mieux de faire profil bas. Les gens étaient facilement remplaçables ici. « Juste un autre gosse de riche. » Il haussa les épaules, n’était-ce pas tous comme ça qu’ils étaient censés être ? Hypocrites. Menteurs. Hautains. Il n’était pas comme ça lui. Il avait essayé de ne pas l’être, mais on ne lui laissait plus vraiment le choix maintenant. « J’ai rien contre tout ça. » Il avait été du genre à apprécier ça même. La méditation, le calme. Mais aujourd’hui, faire le vide dans son esprit c’était impossible. « Pas tant que ça. » Il avait passé sa vie à le faire, depuis qu’il était gamin, alors non, ça ne le changeait pas beaucoup.  C’était juste ce même cauchemar qui se répétait depuis toujours. Cette vie qu’il avait voulu fuir, avec elle, mais dans laquelle il était définitivement coincé. « Plus dur que tu peux l’imaginer. » Un accident de voiture dans lequel quelqu’un avait perdu la vie, un an passé derrière les barreaux à se faire refaire le portrait par des cinglés. Des rêves abandonnés pour rentrer dans un moule qui ne lui avait jamais convenu. Ça avait été dur d’avoir ce job, d’autant plus qu’il n’en voulait même pas.
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Arlo Mansfield
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Arlo Mansfield
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age : vingt-quatre ans.
statut civil : célibataire, enamourée d'un gosse de riche qui s'est bien fichu d'elle.
orientation : bisexuelle.
occupation : serveuse au restaurant de l'hôtel The Roundtree, en attendant de trouver un premier emploi dans sa branche, après des études en histoire de l'art.
habitation : en colocation, à sag harbor.
pronom ig : elle.
nbre de mots : 500/1000, selon le temps.
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Revelations
· Re: (arlo), with a love i can't forget. Mar 26 Oct - 20:05
with a love I can't forget
(@Hasan Pravesh)

(tw : ghosting, avortement)
L’impertinence ne lui ressemble pas. L’insolence non plus. La provocation, encore moins. Elle est douce, d’ordinaire, Arlo. Elle ne ferait pas de mal à une mouche – elle a cette innocence, encore. Cette bienveillance, en toutes circonstances. Elle a été bien élevée, elle a toujours été sage et polie. Même dans ses maux et dans ses peines. Elle a toujours pardonné aux autres leurs fautes, même quand elle était cruellement blessée. Mais cette fois, c’est différent. Cette fois, c’est une déchirure sans nom. Une douleur comme elle a l’impression de n’en avoir jamais connu. Elle ne sait pas pourquoi, Arlo. Elle ne sait pas si c’est parce qu’ils s’étaient projetés, parce qu’ils s’étaient imaginés à New-York, parce qu’ils envisageaient déjà un avenir ensemble. Elle ne sait pas si c’est plutôt à cause du ghosting, de cette façon qu’il a eu d’arrêter tout simplement de lui répondre, du jour au lendemain – comme si elle n’était rien, comme si elle ne méritait pas de réponse, pas de quelconque explication, comme si elle n’était pas assez bien pour qu’il perde son temps à rompre en face. Elle ne sait pas si c’est parce qu’elle n’a pas eu de raisons, Arlo, justement, si c’est parce qu’il l’a laissée dans le flou avec son silence. Ou peut-être que c’est juste à cause de l’avortement. Juste parce que ce qu’elle a vécu était difficile, douloureux, et parce qu’il n’était même pas là. Parce qu’il ne sait même pas. Probablement que dans le fond, si elle souffre à ce point, Arlo, c’est un peu à cause de tout cela. Un mélange qui l’a achevée, qui a fait de l’année qui vient de s’écouler, une année éprouvante.

Mais elle ne s’est pas laissée couler, Arlo. Elle s’est battue, Arlo. Elle s’est accrochée – ou raccrochée à Kinsley et Jo. A ces études, sur le point d’être achevées. A ce rêve, cette vocation qu’elle se sentait, pour un univers qui ne l’a pas accueillie à bras ouverts. A quoi bon, maintenant. La voilà de retour dans les Hamptons, à faire un boulot de serveuse au restaurant de l’hôtel qui appartient à son ex. Au moins, elle n’est pas retournée vivre chez ses parents – ç’aurait été la cerise sur le gâteau, la goutte faisant déborder le vase. Elle n’est pas sûre d’être si satisfaite de sa vie, pour autant, Arlo. Elle sait, en tout cas, qu’à l’heure actuelle, elle n’est pas heureuse. Elle n’est pas épanouie. Et elle commence, de plus en plus, à être défaitiste – à se dire que la roue ne tournera plus jamais. A se dire, que dans le fond, elle ne se sentira jamais mieux.
L’impertinence ne lui ressemble pas, d’ordinaire, elle fait plutôt profil bas. Mais se retrouver face à Hasan, cela la rend dingue. Elle est incapable de rester calme, Arlo. Il l’apaisait, avant, pourtant – maintenant, il la met dans tous ses états, et ce, tout à fait négativement. C’en est fini, des putains de papillons dans le ventre. C’en est fini du cœur qui tambourine de bonheur. Hasan ne la fait plus rêver. Hasan lui a brisé le cœur, et non, elle, elle n’est pas capable de faire comme si de rien n’était. Peut-être que cela la desservira de s’agacer, de s’énerver de plus en plus, de péter un câble. Peut-être qu’elle devrait se taire, Arlo, mais non, elle n’y arrive définitivement pas. Elle a trop mal, Arlo. Elle voudrait crier. Au moins, pour cela, elle se retient. « Sinon quoi ? Tu vas m’faire virer ? » Elle est en roue libre. N’arrive plus vraiment à raisonner, tout à fait bouleversée. Cette fois, c’en est fini – Hasan ne parvient plus à l’apaiser. Parce qu’il n’a même pas essayé. Parce que depuis plus d’un an, maintenant, ils n’ont plus ce genre de relation. Ils ne sont plus rien, l’un pour l’autre. Il l’a laissée, toute seule. Il l’a laissée tomber. Il l’a laissée se débrouiller. Rien qu’un lâche, qu’un hypocrite. Dans le fond, elle a tort quand elle dit qu’elle ne le pensait pas si hypocrite – depuis un an, elle sait qu’il l’est. Il n’a pas mérité toutes ses larmes, encore moins son cœur brisé. « Tout à fait, c’est ce que tu es. » C’est bête, elle veut le blesser. Ou plutôt, elle veut surtout contre-attaquer, ne surtout pas se laisser démonter – et cracher sa rancœur, non, sa douleur. Elle est juste complètement désespérée, Arlo. Elle voudrait juste lui ouvrir les yeux. Sur quoi, elle ne sait pas trop – les raisons sont trop nombreuses. « J’en sais rien, j’te connais pas vraiment au final. » Elle s’en est rendu compte trop tard. Elle ne l’a compris que récemment. Hasan est un étranger, Hasan n’était qu’un mirage – elle croyait le connaître, s’en était enamourée, mais il a tout fracassé, dans le plus silencieux des brouhahas. C’est injuste. C’est injuste, ce pouvoir qu’il a encore sur elle. C’est injuste qu’encore, elle l’aime. Elle les a oubliées, les nappes, Arlo. Elle a oublié les couverts, les assiettes et tout le tralala – elle a oublié jusqu’à son propre travail. La raison de sa présence ici. Elle ne sait pas trop ce qu’elle cherche, Arlo. Avec cette impertinence, cette insolence, ces provocations. Hasan lui répond, ne se démonte pas vraiment, et c’est peut-être cela, qu’elle cherche, dans le fond. « Ouais, c’est ça. C’est pas comme si tout te tombait pas tout cuit dans le bec. » Il est là, ce mépris. Il n’existait pas, avant – pas avec autant de véhémence. C’est le mal que Hasan lui a fait, qui a accentué leur différence. Ils ne sont pas du même monde. Qu’est-ce qu’elle est bête d’avoir cru que cela pourrait marcher.
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Hasan Pravesh
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age : vingt-cinq ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-cinq ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
orientation : pansexuel, aime les gens, ce qu'ils sont, pas leur genre, c'est juste une étiquette dont il se fiche. Pas totalement assumé, petit secret bien à lui qui, il espère ne viendra pas aux oreilles de son père ; serait bien capable de gâcher ça.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
habitation : suite de luxe au roundtree, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Manhattan et un atelier de peinture dans les hamptons dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
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· Re: (arlo), with a love i can't forget. Mar 26 Oct - 22:57
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tw : cancer, accident.
Il aurait voulu que les choses soient différentes entre Arlo et lui. Elle n’en avait pas conscience la blonde, parce qu’elle ne connaissait pas toute l’histoire, mais il n’avait jamais envisagé que les choses puissent prendre une telle tournure. Il l’avait aimée Arlo, même si ça avait été un amour naissant, les sentiments qu’il avait eus pour elle, ils avaient été réels. Il avait été sincère avec elle. Il n’avait pas voulu mettre fin à leur histoire, mais tout s’était passé beaucoup trop vite. Il avait l’habitude des soirées alcalisées, des drogues de fêtes et tout ce qui allait avec, mais jamais ça ne s’était aussi mal terminé. Ils n’auraient jamais dû prendre la voiture, c’était une évidence. Ça avait été de la folie d’agir comme ça, évidemment, mais il n’avait vraiment pas anticipé une fin aussi tragique à ce qu’il s’était passé. Un accident de voiture et Mia qui avait perdu la vie. Lui qui avait décidé de prendre le rôle du conducteur et la descente aux enfers. Il n’avait pas du tout prévu que les choses se passeraient comme ça. Peut-être qu’il devrait tout expliquer alors, l’accident, la prison et tout ce qui allait avec. Après tout, il n’avait pas cherché à la ghoster, c’était juste qu’on lui avait pris son téléphone et qu’on l’avait enfermé dans une cellule. Couper le contact avec le monde extérieur, c’était le but de la prison après tout et ça n’avait pas manqué. Ils avaient perdu contact et il n’avait pas eu le courage de la recontacter une fois libre.

Tout aurait été plus simple s’ils ne s’étaient jamais recroisés, mais non, il fallait qu’elle travaille dans ce maudit hôtel la blonde. Il faisait de son mieux pour ne pas trop passer par le restaurant quitte à aller manger ailleurs ou à ne pas manger du tout ou à s’assurer qu’elle ne soit pas en service quand il y mettait les pieds. Mais il fallait croire que la technique n’était pas parfaite, parce que maintenant, il était en face d’elle. Peut-être qu’il devrait juste lui dire la vérité, au moins, ça leur permettrait de mettre les choses à plat. Mais il avait l’impression que c’était une mauvaise idée. De toute façon, mieux valait qu’elle le déteste, parce qu’il n’était voué qu’à être du poison dans sa vie. Il n’avait rien de bon à lui apporter. « Est-ce que je devrais ? » Peut-être que oui, au moins, ils n’auraient plus à se croiser. Mais il n’avait pas l’intention de le faire. Si elle travaillait ici, c’était parce qu’elle en avait besoin, pas par passion, il le savait très bien, Hasan. « Yep, mon père est riche, je suis son gosse, alors ... » Il haussa les épaules pour conclure sa phrase. Vu comme ça, il ne pouvait pas nier être un gosse de riche. Si on s’en tenait à la définition pure et dure, ouais, il était juste un gosse de riche. Si on creusait dans les sous-entendu, c’était autre chose. Il avait essayé de fuir tout ça Hasan, mais il avait été ramené de force dans cet univers. Il n’en retirait aucun plaisir, bien au contraire. « C’est pas une mauvaise chose. » Pourtant, le véritable lui, c’était celui qu’elle avait connu. Celui avec qui elle avait passé l’été dernier. Pas celui qu’il se devait d’être aujourd’hui. Mieux valait quand même ne pas trop gratter la surface dans le fond, parce que ce qu’il y avait en dessous n’était pas forcément plus plaisant. « Ouais, c’est drôle tout le monde pense que c’est la vie de rêve tout ça. Comme si avoir un père plein aux as ça permettait de tout avoir et que ça rendait la vie parfaite. » C’était bien loin de la réalité. Ça marchait peut-être pour d’autre, pas pour lui de toute évidence. « Tu veux une liste de toutes les choses que l’argent peut pas réparer ? Commence par le cancer du sein. » Foutue maladie qui lui avait pris sa mère. On pouvait lui dire que techniquement, elle avait plus de chance que quelqu’un n’ayant pas d’argent, parce qu’elle pouvait se payer les soins, qu’elle avait une assurance et que certains n’avaient qu’à se laisser crever parce qu’ils ne pouvaient pas payer les soins. Elle les avait eu les soins sa père. Bel hôpital, chambre de luxe et tout ce qui allait avec, mais elle était morte quand même. Il n’avait pas tout ce qu’il voulait parce qu’il avait de l’argent. Loin de là. « Oh, désolé, j’ai oublié que j’avais pas le droit de me plaindre parce que j’ai de l’argent. Je vais aller m’acheter un yacht, ça ira mieux après. » Il commençait sans doute à perdre patience. Mais c’était trop facile les raccourcis qu’elle faisait Arlo et que bien d’autres faisaient. Il n’avait pas tout cuit dans la bouche parce qu’il avait de l’argent. Dans le fond, il pourrait même dire que derrière l’opulence et les liasses de billet, il n’avait rien.
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Arlo Mansfield
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habitation : en colocation, à sag harbor.
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Revelations
· Re: (arlo), with a love i can't forget. Jeu 28 Oct - 20:20
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(@Hasan Pravesh)

(tw : maladie)
Elle pensait qu’elle aurait fui. Elle pensait qu’elle aurait été lâche, Arlo. Peut-être l’est-elle, tout de même. Parce qu’elle n’arrive pas à lui parler. N’arrive pas à lui demander des explications. N’arrive pas à lui demander pourquoi il est parti, comme cela, sans un mot. Pourquoi il n’a même pas eu la décence de lui envoyer ne serait-ce qu’un texto. Elle arrive encore moins à lui expliquer ce qu’il a manqué – pas de taille, pas prête à en reparler. Peut-être qu’elle est lâche, alors, Arlo. Mais elle a surtout cette fierté. Pas envie de lui demander des explications. Pas envie d’apparaître faible, pas envie de lui donner l’impression qu’elle n’est pas passée à autre chose – même si c’est effectivement le cas. Pas envie d’en reparler, un an plus tard. Un an devrait avoir suffi pour tourner la page, non ? Arlo, elle, n’y arrive pas. Arlo n’est pas encore passée à autre chose. Elle a besoin de temps, et le fait de le croiser là, ne l’aide absolument pas. Peut-être l’a-t-elle cherché, en postulant à cet endroit – mais la blonde n’avait pas tellement le choix. Pas le luxe de choisir où elle voulait travailler. Ce n’est pas comme si on s’était battu pour l’avoir, elle. Ce n’est pas comme si on lui avait couru après. Elle ne voulait même pas être serveuse, Arlo. Elle, elle rêvait d’autre chose.

Elle rêvait juste d’art. Elle aurait pris n’importe quoi. L’organisation d’une toute petite expo avec des artistes inconnus. Elle aurait même bossé en galerie d’art, si elle avait pu. Son rêve, c’était les musées – son plus grand rêve, c’était le MoMA. Mais elle n’était pas non plus complètement naïve, elle savait que c’était inatteignable. Mais elle avait fait des études pour travailler en conservation, pour organiser des expositions. Secteur visiblement trop bouché, où il est bien difficile de s’imposer. Elle est revenue dans les Hamptons, parce que c’est là que se trouvaient les siens – parce qu’il fallait aussi qu’elle puisse subvenir à ses besoins, et elle ne pouvait pas se permettre un loyer à New-York.
Serveuse, ce n’était pas son rêve. Mais serveuse au restaurant de l’hôtel de la famille de son ex, c’est un cauchemar. Elle a craint tant de fois de le croiser, Arlo. Elle a craint si souvent de se retrouver face à lui. Mais ce n’est pas tellement arrivé – à part cette fois où elle avait dû le servir – avant aujourd’hui. Maintenant, elle n’a plus aucun filtre, plus aucune retenue. Elle ne peut pas s’en empêcher, la blonde. C’est toute sa douleur, qui ressort. Tout son désespoir, qui se manifeste. Il l’a blessée ; il l’a brisée. Et il continue de se la couler douce.
Comme si de rien n’était.

Elle provoque, sans vraiment réfléchir, sans vraiment le vouloir. Elle n’est rien d’autre qu’une bombe à retardement, Arlo. Il lui dit qu’elle devrait faire attention au ton qu’elle emploie ; elle est loin de s’apaiser, loin d’y faire attention, justement. Non, au contraire, elle s’enfonce. Hallucine presque à sa réponse. Est-ce qu’il devrait la faire virer ? « Sérieusement ? T’en serais capable ? » Ce serait quand même se moquer de la gueule du monde, après tout ce qu’il lui a déjà fait. Et pourtant, elle l’a cherché, Arlo – elle l’a provoqué, comme si elle cherchait effectivement à se faire virer. Mais il ne faut pas. Elle ne peut pas perdre son travail alors qu’elle a tellement galéré à trouver quelque chose – d’autant plus qu’elle a son loyer à payer, malgré tout, et elle est loin de vivre seule. Elle se contente de lâcher un soupir, à la suite, Arlo. D’ignorer sa réponse. Elle devrait peut-être ignorer Hasan complètement ; s’en aller, retirer les couverts et changer les fameuses nappes. Mais non. Elle reste là, lui accorde encore trop d’attention. Finalement, elle n’est ni lâche, ni fière – elle est juste faible. Toujours amoureuse. Toujours malheureuse. « Tu vas m’sortir cette carte-là ? » Elle lâche un ricanement nerveux, Arlo. Est-ce qu’il va lui sortir, un an plus tard, qu’elle était trop bien pour lui, qu’il ne l’était pas assez pour elle ? Que c’est lui, pas elle ? Il faut croire qu’il aurait mieux valu qu’elle ne le connaisse pas – elle ne comprend pas bien pourquoi, mais cela l’énerve. Mais le plus beau, c’est la suite. « C’est pas forcément la vie de rêve. Mais quand on a de l’argent, c’est toujours plus simple de s’en sortir. Tu ne galèreras jamais. Au fond, t’es même pas obligé de bosser. » Elle, si. Et elle, elle ne peut même pas faire ce qu’elle aime. Lui non plus, et cela, elle le sait – elle ne va pas prétendre l’ignorer, elle ne va pas prétendre qu’il fait quelque chose qu’il aime. Mais il n’a pas à s’inquiéter, pour manger, pour payer son loyer, pour payer sa super suite de luxe. « J’ai jamais dit que ça pouvait tout réparer. J’ai jamais dit que l’argent rendait heureux et qu’on pouvait pas connaître de malheur quand on en avait. Alors ne détourne pas mes propos, je n'suis pas insensible ! » Et elle connaît son histoire. Elle le connaissait, Hasan. Du moins le croyait-elle. Elle sait très bien ce qu’il a enduré, avec la maladie de sa mère. Elle l’a peut-être cherché, Arlo. Mais elle n’a pas voulu le blesser – pas de cette façon. Elle a l’impression, alors, que son cœur est brisé une seconde fois. Mais elle l’a cherché, pas vrai ? Elle l’a provoqué, et maintenant, elle s’agace. Peut-être que c’est sa faute, maintenant, si le ton monte. Peut-être au fond, en avait-elle besoin – peut-être qu’elle préfère cela, à l’indifférence la plus totale.
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Hasan Pravesh
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occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
habitation : suite de luxe au roundtree, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Manhattan et un atelier de peinture dans les hamptons dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
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· Re: (arlo), with a love i can't forget. Jeu 28 Oct - 22:19
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-- ft / @Arlo Mansfield
Les Pravesh, ils avaient de l’argent à ne plus savoir quoi en faire. Depuis son plus jeune âge, le brun, il avait un compte en banque bien rempli, assez d’argent pour dépenser sans compter. Il avait tendance à se faire plaisir Hasan, c’était au moins un truc sur lequel il ne se prenait pas la tête le brun. Mais ça ne faisait pas tout malheureusement. Il n’avait jamais envisagé de ne rien faire de sa vie, de juste dépendre de son père. Il avait eu envie de faire des études, d’avoir un job. Il s’était imaginé faire des études en art et essayer de vivre des peintures qu’il pouvait faire. Peut-être trouver un job dans l’art en attendant, des projets qu’il avait eu en tête, mais qu’il n’avait pas pu mettre à exécution. Parce que son père n’avait pas voulu. S’il voulait qu’il paie pour ses études il fallait qu’il choisisse un domaine plus sérieux, c’était ce qu’il lui avait dit. Il l’avait fait en se disant qu’un diplomate en poche, c’était quand même nécessaire pour s’émanciper, il avait toujours eu ses plans, ses volontés de travailler dans le domaine de l’art, mais son père avait trouvé un moyen de lui couper l’herbe sous le pied, utilisant son emprisonnement comme un levier pour le pousser à agir selon ses désirs à lui et non les siens. Avoir de l’argent alors, c’était bien, mais clairement ça ne faisait pas tout. Et il n’aimait pas ce reproche qu’on lui faisait trop souvent Hasan, comme si être riche faisait forcément de lui une ordure.

Ça lui donnait des avantages, mais il n’avait jamais été influencé par tout ça lui. Il n’avait même pas voulu de ce poste dans la compagnie de son père, il n’en était pas fier, il n’en était pas ravi, c’était juste un truc qu’on lui imposait et qu’il faisait parce qu’il n’avait pas le choix. Le piston, ça pouvait être cool, mais logiquement, ça servait à avoir quelque-chose qu’on voulait vraiment. Normalement, le piston, ça ne servait pas à se retrouver coincé là où on ne voulait pas. Lui, il ne voulait pas de cet hôtel. Il ne voulait pas de cette impression d’appartenir à son père. Il aurait juste voulu être libre de faire sa vie comme il l’entendait. Ce n’était pas possible, alors il faisait son job comme il pouvait et peut-être qu’au milieu de tout ce qu’il avait à faire, il pouvait aussi virer les membres du personnel qui lui parlaient comme à un chien. Comme ce qu’Arlo était en train de faire. « Je vois pas pourquoi tu mériterais un traitement de faveur si tu parles aux autres avec aussi peu de respect. » A lui en tout cas, qui était censé être quelque part au dessus d’elle dans la hiérarchie. Ce qui lui demandait était chiant, mais ce ton n’était quand même pas adapté à la situation. Qu’ils aient été ensemble à une époque, ça ne changeait rien à ça. Il ne le ferait pas évidemment, sans le fond, elle l’aurait, son traitement de faveur, mais bon, il pouvait quand même se défendre. « Techniquement je fais que confirmer ce que tu as dit. » Il haussa les épaules le brun, il lui donnait raison, alors pourquoi est-ce qu’elle continuait de râler ? Fallait croire qu’elle avait juste envie de l’emmerder et la suite de la conversion tendait vraiment à confirmer cette hypothèse. « Je pourrais, ça veut pas dire que c’est ce que je veux. » Il avait des avantages qu’il ne cherchait pas à nier, mais c’était trop facile de sous entendre que tout allait bien dans sa vie parce qu’il était riche, ce n’était pas vrai et ça l’agaçait. Elle jugeait Arlo, elle faisait des raccourcis qui n’étaient pas vrais et ça l’agaçait le brun. Il perdait patience. « Non, t’as dit que je n’avais qu’à claquer des doigts pour avoir ce que je voulais et je maintiens, ce n’est pas vrai. » Elle n’avait pas utilisé la même expression, mais l’idée était là. Qu’elle le veuille ou non, ce n’était pas vrai. Tout ce qu’il voulait, c’était sortir de cet univers et pourtant on ne le laissait pas faire. « Tu peux toujours imaginer tout ce que tu veux sur moi et sur ma vie pour te donner une bonne raison de me détester, mais tu peux te garder tes jugements et tes clichés pour toi, parce qu’au final, tu ne sais rien du tout. » Elle ne savait pas ce qu’il avait traversé l’an passé, elle faisait juste ses conclusions hâtives parce qu’il avait cessé de répondre à ses messages et à ses appels. Probablement en train de se dire qu’il avait passé une superbe année dans un coin style Aruba avec des nanas sexy pour s’occuper. La réalité était différente, bien différente. Il était riche, tant mieux, mais ça ne faisait pas tout. Il n’avait rien expliqué, alors ça n’aidait pas, mais ça restait trop simple de se jeter sur des conclusions rapides juste parce qu’il avait de l’argent. Qu’elle se les garde, ses stéréotypes.
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Arlo Mansfield
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Arlo Mansfield
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pseudo : still breathing (madalen).
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age : vingt-quatre ans.
statut civil : célibataire, enamourée d'un gosse de riche qui s'est bien fichu d'elle.
orientation : bisexuelle.
occupation : serveuse au restaurant de l'hôtel The Roundtree, en attendant de trouver un premier emploi dans sa branche, après des études en histoire de l'art.
habitation : en colocation, à sag harbor.
pronom ig : elle.
nbre de mots : 500/1000, selon le temps.
fréquence rp : 2-3 semaines pour répondre.
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Revelations
· Re: (arlo), with a love i can't forget. Ven 29 Oct - 20:00
with a love I can't forget
(@Hasan Pravesh)

(tw : avortement)
Elle s’en foutait, de son argent. Elle s’en foutait, quand ils étaient ensemble – et dans le fond, elle s’en fout toujours maintenant. Dans le fond, ce n’est peut-être qu’un prétexte supplémentaire pour s’en prendre à lui, pour lui faire des reproches. Parce qu’Arlo, elle n’arrive pas à aborder la véritable raison de sa rancœur. Hasan doit s’en douter, pourtant. Hasan doit bien imaginer, pourquoi elle lui en veut autant. Il ne l’a pas oubliée, de toute évidence – il n’a pas prétendu ne pas la connaître, il lui a juste parlé comme si de rien n’était, parce qu’ils sont tous deux en train de travailler. Alors il faut rester professionnel. Mais non, elle n’y arrive pas, Arlo. Peut-être que ce serait plus simple, s’il n’y avait pas eu l’avortement. Si elle ne s’était pas retrouvée toute seule pour gérer les choses. Toute seule pour les surmonter. Elle a pu compter sur sa sœur, en vérité – mais pour cette fois-là, ce n’était pas elle qui était censée le faire. Ce n’est pas elle qui était censée être là pour elle. Ce n’est pas elle qui aurait dû l’accompagner. Mais Hasan n’a jamais répondu, Hasan n’a plus jamais donné signe de vie. Hasan s’est juste envolé, du jour au lendemain.

Et s’étonne, à présent, de son insolence, de sa rancœur, de son agacement. Lui conseille de parler sur un autre ton. Elle n’a pas envie de se calmer, Arlo, elle n’a pas envie de s’apaiser, elle n’a certainement pas envie de faire des efforts. Pas envie de lui rendre les choses plus faciles. Pourtant, elle ne dit rien de la véritable raison de son agressivité. C’est comme si elle était pétrifiée. Ce n’est pas non plus l’endroit, ni le moment, pour en parler. Et pourtant, cela fait déjà quelques minutes qu’ils se parlent, quelques minutes qu’elle le provoque, sans doute. Peut-être récolte-t-elle ce qu’elle a semé, mais Arlo, elle ne peut pas s’en empêcher. Pour elle, il est en tort, et surtout, il est coupable de tous ses maux. « Je te rassure : les autres, je ne leur parle pas comme ça. » Non, d’ordinaire, elle est gentille, elle est douce, elle est irréprochable, Arlo. Mais Hasan, il lui a fait du mal, il a brisé son cœur. Alors Hasan se heurte à sa rancœur. Quelque part, elle se dit qu’il l’a mérité. Elle ne sait pas tout, Arlo. Mais justement, elle ne sait rien, alors elle s’imagine tout. Qu’elle n’était peut-être que le dernier caprice d’un gosse de riche. Qu’une distraction. Elle sait très bien qu’il passe sa vie à faire la fête, qu’il enchaîne probablement les conquêtes. Alors que depuis lui, elle, elle n’a eu personne d’autre. La faute à un cœur qui refuse de se réparer. La faute à un traumatisme qu’elle n’a toujours pas surmonté. Elle l’attaque sur son argent – pour ne pas l’attaquer sur autre chose, pour ne pas aborder un sujet encore trop sensible, mais qui finira bien par lui échapper, à un moment ou l’autre. A mesure que la tension va crescendo. « Tu pourrais, c’est tout c’qu’il y a à dire. » Elle s’en foutait, de son argent. Maintenant, c’est l’excuse qu’elle trouve pour expliquer leur rupture, achevée sans un mot, sans une explication. Un caprice. S’il l’avait aimée comme il l’avait prétendu à l’époque, il aurait daigné lui en donner, une explication. Le silence, au contraire, la laisse imaginer qu’elle n’était pas grand-chose. Elle est peut-être injuste, à présent, Arlo. Mais elle pense qu’il l’a été, bien avant. Elle semble doucement lui faire perdre patience, cependant. Parce que le ton monte. Parce que Hasan, s’il mimait l’indifférence jusqu’à présent, semble peiner à conserver son calme, à présent. « C’est ça. » A quoi bon débattre encore et encore ? Au fond, elle sait que tout cela n’a rien à voir avec ce qu’elle lui reproche vraiment. Et même lui le sait, probablement. Tu peux toujours imaginer tout ce que tu veux sur moi et sur ma vie pour te donner une bonne raison de me détester. Elle sait, il sait, à quoi il fait référence. Dans le fond, pas besoin de cette différence pour le détester, Hasan. Des raisons, elle en a déjà deux bonnes. « On n’a pas le choix que d’imaginer tout et n’importe quoi quand nous laisse dans le silence et qu’on nous donne aucune explication ! » Il ne lui en a pas donné. Il a juste cessé de répondre à ses messages, du jour au lendemain. Qu’est-ce qu’il s’est passé, ce soir, où il lui a dit qu’il partait faire la fête avec des amis ? Est-ce qu’il a dérapé ? Est-ce qu’il l’a trompée ? Est-ce que c’est ça et qu’il n’a out simplement pas assumé ? Ou bien, est-ce qu’elle n’était effectivement qu’un caprice ? Elle peut imaginer tout et n’importe quoi, Arlo. Parce qu’elle ne sait rien. S’il voulait qu’elle garde ses clichés, ses préjugés sur lui, Hasan, il aurait fallu qu’il lui dise la vérité.
Mais il ne l’a jamais fait.
Et il ne semble pas près de le faire.
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Hasan Pravesh
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Hasan Pravesh
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age : vingt-cinq ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-cinq ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
orientation : pansexuel, aime les gens, ce qu'ils sont, pas leur genre, c'est juste une étiquette dont il se fiche. Pas totalement assumé, petit secret bien à lui qui, il espère ne viendra pas aux oreilles de son père ; serait bien capable de gâcher ça.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
habitation : suite de luxe au roundtree, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Manhattan et un atelier de peinture dans les hamptons dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
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Revelations
· Re: (arlo), with a love i can't forget. Ven 29 Oct - 22:09
With a love I can't forget

-- ft / @Arlo Mansfield
Si elle avait pu travailler ailleurs que dans cet hôtel, ça l’aurait arrangé le brun. Quelles étaient les chances, après tout, qu’elle se retrouver à travailler dans le restaurant de cet hôtel en particulier ? Il y en avait d’autres dans les Hamptons des restaurants, alors elle aurait pu être embauchée n’importe où ailleurs, mais le destin avait décidé que ce serait ici. Il fallait croire que le destin avait décidé qu’ils devaient se retrouver. On pourrait presque y voir quelque chose de romantique là-dedans, si seulement la situation n’avait pas été si compliquée entre eux. Il s’était écoulé pas loin d’un an sans qu’il ne donne la moindre nouvelle et même si c’était parce qu’il avait été dans l’incapacité de le faire, elle ne devait pas voir les choses comme ça, la blonde. Il aurait peut-être dû la recontacter une fois sorti de prison, mais il avait eu l’impression que ça ne servirait à rien. Il s’était dit que la blonde, elle avait dû passer à autre chose, qu’elle était probablement mieux sans lui, d’autant plus que le bagage qu’il se trimbalait était aujourd’hui bien plus lourd qu’il ne l’avait été dans le passé. Il avait été obligé de renoncer à ses rêves en plus et sans eux, il avait l’impression de ne plus être vraiment lui-même. Il n’était plus celui dont elle était tombée amoureuse, alors le mieux, d’après lui, ça aurait été qu’elle n’entende plus jamais parler de lui. Ça avait été le plan, mais la vie en avait décidé autrement.

Et maintenant, elle était là en face de lui, à lui cracher son poison en pleine figure, alors même qu’à l’origine, ça aurait simplement dû être une conversation professionnelle. Sans doute qu’il ne ferait rien contre elle, il n’avait pas envie qu’elle se retrouve sans emploi, mais ça ne voulait pas dire qu’il était obligé de se taire et se laisser parler comme à un chien. Il avait un rôle à jouer, celui du gars qui rentrait à la perfection dans le moule que son père avait choisi pour lui et pour ça, il ne fallait pas se laisser faire. Il était plutôt bon comédien le brun, au moins quand il avait encore le contrôle sur ses émotions. « Techniquement, je fais partie des autres. » Et il était plus ou moins son supérieur, ne serait-ce parce que cet hôtel, il appartenait à sa famille. C’était sa sœur qui le dirigeait et son père quand à lui était carrément à la tête de la chaîne d’hôtel, alors c’était quand même le moindre des choses de lui parler correctement. Cela dit, il n’était pas au bout de ses peines le brun. Les choses avaient continuées à s’envenimer et la patience commençait à lui faire défaut. Maintenant, il commençait à mon contrôler ses émotions et son rôle allait finir par lui glisser entre les doigts. Elle s’en prenait à lui parce qu’il était riche maintenant, comme si c’était une tare, comme son son compte en banque définissait tout ce qu’il était. Il avait cru qu’elle, parmi tout le monde, elle saurait que ce n’était pas son argent qui faisait de lui l’homme qu’il était. C’était peut-être ce qui lui faisait tant de mal en cet instant, l’impression que dans le fond, elle avait toujours eu ce cliché dans un coin de sa tête, même quand ils avaient été ensemble. « Y a quand même une différence entre pouvoir et vouloir. » Il avait toujours été en quête d’indépendance lui, peu désireux de passer sa vie à n’être que le fils de son père. L’indépendance après tout, c’était ce qui le rapprocherait de cette liberté qu’il avait tant désiré. Malheureusement pour lui, les choses ne s’étaient pas passées comme prévu. Il leva les yeux au ciel à sa remarque. Il fallait croire qu’elle était vraiment persuadé qu’il n’était qu’un gosse de riche, rien de plus. Le genre de gars qui avait ce qu’il voulait quand il voulait. Connard de première sur qui elle pouvait balancer ses clichés sans problème. Il n’était pas comme ça Hasan et ça lui brisait le cœur qu’elle n’en ait pas conscience. Il aurait aimé qu’elle sache, qu’elle comprenne, qu’elle soit cette main tendue pour le sortir des enfers dans lesquels il sombrait. Peut-être qu’il le me méritait pas. Sûrement même, après son silence, mais ça lui aurait fait du bien de savoir qu’elle était encore de son côté. « La prison a une couverture réseau encore pire que les monastères tibétains. Mais j’aurais probablement dû promettre un pot-de-vin à un gardien pour qu’il me refile mon téléphone occasionnellement. Faut croire que j’ai encore une fois oublié à quel point c’était pratique l’argent. Je suis vraiment trop con. » Il n’aurait jamais fait ça. Il lui avait déjà fallu se prendre bien des coups dans la tronche pour accepter que l’argent de son père le sorte de là et il n’en était pas fier. Persuadé que la famille de Mia aurait mérité qu’il fasse la peine pour laquelle il avait été condamné, même s’il avait été innocent, au moins, ils auraient eu l’impression que justice avait été faite. Pour lui aussi ça aurait été mieux, pas besoin d’être reconnaissant envers son père. Mais fallait croire qu’il avait été bien trop faible et lâche pour tenir le coup Hasan.
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Arlo Mansfield
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Revelations
· Re: (arlo), with a love i can't forget. Dim 31 Oct - 10:17
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(@Hasan Pravesh)

(tw : avortement)
La vérité, c’est qu’elle a l’impression de s’être fait avoir. De s’être accrochée trop vite, sans le voir. D’avoir été la seule véritablement impliquée, finalement. D’avoir été la seule sincère. Pire : la seule éprise. Elle se demande ce qui était vrai, Arlo. Elle remet tout en question, depuis un an. Et elle y pense encore constamment. Toute l’année, elle a essayé d’avancer, elle a essayé de tourner la page. Toute l’année, elle a fait de son mieux pour s’accrocher, Arlo. La rupture a été difficile, la rupture a été douloureuse – et la rupture n’a pas été banale. En partant, Hasan lui laissait les prémices d’un enfant – en partant, il la laissait se débrouiller toute seule, avec une décision à prendre. Elle a été rapidement prise, en réalité : Arlo ne se voyait pas sacrifier tous ses rêves pour un bébé. Arlo ne se voyait certainement pas mère, du haut de ses vingt-deux ans. Et tout à coup, il a fallu qu’elle se projette ; tout à coup, il a fallu qu’elle se demande ce qu’elle voulait. Tout à coup, elle s’est retrouvée avec ce poids, sur ses épaules. Ce poids, sur la conscience. Son choix était fait ; et si elle avait eu quelques doutes, l’absence, le silence de Hasan, auraient peut-être achevé de la convaincre.
Mais il aurait dû être là.

Peut-être que c’est pour cela, que sa rancœur est la plus grande. Aurait-il répondu, réagi, si elle lui avait dit cash par sms qu’elle était tombée enceinte ? Elle ne voulait pas le lui dire par message, elle ne voulait pas le lui dire par téléphone. Arlo, elle avait voulu le lui dire en face. Arlo, elle avait peut-être juste eu besoin de lui, besoin de le retrouver, à ce moment-là – besoin de se cacher dans ses bras, parce que c’était terrible, parce que c’était insupportable, parce qu’elle ne voulait pas avoir à faire de choix, parce qu’elle ne voulait pas de culpabilité, de regrets ou elle ne savait trop quoi. Elle aurait juste préféré ne jamais se retrouver dans cette situation-là. Parce qu’elle savait, Arlo, qu’elle ne s’en remettrait pas comme cela. Que ce n’est pas un truc banal, qui disparaît en un claquement de doigts. Elle avait besoin de Hasan, Arlo. Mais il n’avait pas répondu, il n’avait pas été là, il n’était pas venu, parce qu’il n’avait jamais su.
Peut-être qu’elle devrait lui dire, maintenant. Mais elle n’y arrive pas, Arlo. Elle ne sait pas comment se comporter avec lui. Elle ne peut pas faire comme si de rien n’était. Elle s’est envolée, la douceur. Elle n’est plus aussi calme, Arlo, qu’à l’accoutumée. Elle n’est pas aussi calme qu’elle le serait, avec les autres – avec n’importe qui, sauf lui. Hasan ne se laisse pas faire, pourtant. Peut-être qu’elle commence à l’atteindre, peut-être qu’au fond, il ne s’en fout pas tant que cela – ou qu’elle ne fait que lui taper doucement sur les nerfs. « Non, t’es pas les autres. » Peu importe la haine, peu importe la rancœur, peu importe qu’ils ne soient plus ensemble depuis un moment maintenant ; peut-être que pour lui, Arlo n’est rien – mais dans l’autre sens, cela ne marche pas. Elle ne veut pas lui donner sa clémence, elle ne veut pas lui accorder son pardon, elle ne veut pas lui rendre les choses faciles, elle ne veut pas être gentille, elle ne veut pas se calmer, elle ne veut pas prendre sur elle – alors qu’elle l’a déjà bien assez fait. Elle devrait quand même faire attention, Arlo, parce que c’est techniquement l’un de ses patrons – mais elle n’y arrive pas. Elle ne réfléchit plus vraiment, submergée par ses propres émotions ; elle est comme en roue libre, à présent. Lui reproche des choses qu’elle ne pense même pas, dans le fond. Mais c’est vrai qu’elle ne sait plus vraiment qui il est, ne sait plus rien discerner, parce qu’il ne lui a rien dit. Parce qu’un beau jour, il est juste parti. Sans un mot. « C’est pas moi qui pourrais le savoir. » Ils ne sont pas dans la même situation. Elle, elle est censée faire attention à ses paroles, à son comportement, si elle veut conserver son emploi – et si elle le perd, elle n’a plus rien, elle doit tout recommencer à zéro, et ce sera la panique pour payer son loyer. Elle, elle ne trouve même pas d’emploi, malgré ses études longues, malgré son voyage à l’étranger, malgré tous ses efforts, toutes ces heures passées à se tuer à la tâche. Il fait quand même partie des privilégiés, Hasan, quoi qu’il en dise – en tout cas, c’est ce qu’elle se dit, Arlo, avec mauvaise foi, sans doute, mais surtout, avec désarroi. Elle n’arrive pas à lui reprocher tout le reste, alors elle s’arrête sur des choses peut-être bêtes, peut-être pas vraies. Hasan finit par contre-attaquer, Hasan ne se laisse pas faire, et cela la rend dingue, Arlo. Comme si sa position de larguée lui donnait tous les droits, parce qu’à ses yeux, c’est Hasan qui est en tort. En tort, parce qu’il n’a même pas rompu avec elle de façon officielle, de façon mature et responsable – il l’a jetée sans un mot, et ce n’est pas une question d’avoir blessé son ego. C’est juste qu’elle s’est sentie comme de la merde, Arlo, qu’elle ne s’est pas sentie à la hauteur, et qu’en plus de cela, elle a dû gérer un avortement presque toute seule. Alors elle finit par lui crier que lorsqu’on ne sait rien, on ne peut plus qu’imaginer.
Pourtant, elle ne s’attendait pas à une telle réponse de sa part.
Prison. Gardien. Pot-de-vin.
Cela la laisse bouche-bée. Elle écarquille ses yeux un peu humides, tente d’ignorer la gorge nouée. Elle est fatiguée, désespérée, fragile et blessée, éreintée par les émotions qui se mêlent, se succèdent, s’empirent les uns les autres. « La prison ? » Cette fois, elle ne comprend pas tout à fait. Les pensées se bousculent un peu trop dans sa tête, elle n’arrive pas à démêler le vrai du faux, à comprendre ce que Hasan veut dire, à comprendre ce que cela explique, éclaire.
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Hasan Pravesh
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Revelations
· Re: (arlo), with a love i can't forget. Dim 31 Oct - 11:18
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tw : drogues, dépression, automutilation, accident.
Il avait voulu aider son ami, Hasan, mais il n’avait clairement pas pensé aux conséquences que cette histoire aurait sur sa propre vie. Il avait cru que c’était la meilleure chose à faire, qu’il aurait moins d’emmerdes que Léon, s’il décidait de porter le chapeau, mais il n’avait pas imaginé jusqu’où cette histoire le conduirait. Peut-être qu’il n’avait pas assez pensé à tout ça le brun, ça avait été l’impulsion du moment, ma panique après l’accident et dans le fond, puisqu’il n’avait jamais eu le moindre problème avec la justice, malgré ses nombreux écarts, il s’était presque attendu à ne ressortir du tribunal qu’avec une amande à payer, un dédommagement à la famille de Mia, parce que c’était un accident après tout. Mais quand la police était arrivée sur les lieu du drame, on leur avait fait passer une série de d’examen pour vérifier s’ils n’étaient pas sous l’influence d’alcool et de stupéfiants et clairement, les résultats qu’ils avaient obtenus prouvaient qu’ils n’avaient pas été en état de conduire. L’accident était devenu un homicide involontaire et il avait terminé en prison. Ce n’était pourtant pas lui qui avait été au volant ce soir-là, mais d’une certaine façon, il était autant coupable que Léon, que tout le monde dans cette voiture, parce qu’ils auraient dû savoir qu’on ne conduisait pas dans cet état. Mieux valait qu’il n’y ait que lui qui prenne après tout. C’était ce qu’il s’était bien souvent répété quand il avait été en prison, mais ça ne l’aidait pas vraiment à accepter la situation aujourd’hui.

Il avait pris à la place de Léon. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour son meilleur ami hein ? Il y avait des amitiés qui étaient fondées sur une loyauté sans faille. C’était ce qu’il avait cru le brun, mais il fallait croire que la loyauté n’allait que dans un sens. Pas une seule fois, il avait vu son meilleur ami au parloir. Pas une seule fois il avait eu l’impression que ce dernier se souciait de son sort. Il avait foutu sa vie en l’air, il continuait d’en payer les conséquences et ça n’avait pas l’air d’inquiéter grand-monde. Certainement pas Léon. Ni Arlo, alors qu’indéniablement ils faisaient partie des personnes les plus importantes de sa vie. « Ouais, c’est ça. » Il répondit à la blonde, pas convaincu parce qu’elle disait. Il ne valait pas mieux que les autres à ses yeux, tout comme c’était le cas pour son meilleur ami. Probablement pour son père ou pour sa sœur. Juste un type dont on se fichait bien à présent. Il avait évidemment des torts dans son histoire avec Arlo, elle n’avait rien su de ce qui lui arrivait, il ne lui avait rien dit parce qu’il avait été en prison, puis parce qu’il avait pensé que ça n’en valait plus la peine après un si long silence et pourtant, il avait bêtement l’espoir qu’elle soit encore là pour le soutenir. Quel abruti il faisait. « Bha je te le dis moi. » Elle s’en moquait complètement, attachée à l’image qu’elle se faisait de lui et de son compte en banque. Il faisait partie de ceux qui n’avaient aucun problème dans la vie, tout ça parce qu’il avait de l’argent. Certes, il y avait des problèmes qu’il ne connaissait pas, mais ça ne voulait pas dire qu’il avait la belle vie, parfaite, sans le moindre problème à l’horizon. La bonne blague. Il y avait des choses que l’argent n’achetait pas. L’amour d’un père, la santé d’une mère. La liberté. Le bonheur. On pourrait bien lui dire qu’il se plaignait comme une véritable dramaqueen, qu’il en faisait des caisses pour pas grand-chose, mais clairement, s’il avait été heureux, il n’abuserait pas de l’alcool, ni des drogues. Il ne passerait pas son temps à se faire du mal comme si la douleur physique était plus simple à encaisser que celle qui lui flinguait le moral en continue. Il aimerait que ce ne soit qu’un jeu, un moyen d’attirer l’attention, qu’on le plaigne alors que ce n’était rien, mais la vérité, c’était qu’il souffrait et que personne ne le voyait. Sans doute parce qu’y avait trop de gens pour penser qu’on ne pouvait pas souffrir tant qu’on avait de l’argent. Arlo le pensait de toute évidence. Alors il avait fini par parler de la prison, qu’elle foute la paix avec ses préjugés, maintenant elle savait où il avait été pendant tout ce temps. « Superbe endroit, l’éclate vraiment. Définitivement l’année la plus sympa de ma vie. » Évidemment, il était ironique le brun, ça avait été un cauchemar, d’autant plus qu’il avait été plus ou moins innocent. « Est-ce que tu peux aller changer ces nappes maintenant, s’il te plaît ? Ou tu as d’autres arguments pour me faire croire que ma vie est parfaite parce que j’ai de l’argent et que je suis le pire fils de pute de la planète pour avoir été incapable d’envoyer un putain de texto depuis ma cellule ? » Il perdait patience le brun, clairement, il avait envie de se retrouver seul, de boire un verre, de se faire un rail de coke et d’oublier le reste. Oublier Arlo, ses jugements, sa haine et l’impression que dans le fond, elle avait toujours eu un avis bien tranché sur lui, même quand ils avaient été ensemble.
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Arlo Mansfield
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· Re: (arlo), with a love i can't forget. Lun 1 Nov - 18:54
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(@Hasan Pravesh)

Elle s’est imaginée des tonnes de choses, depuis un an, Arlo. Elle s’est imaginée tout et n’importe quoi. Elle n’a pas pensé à regarder sur Google, elle n’a pas pensé à faire des recherches, ni quoi que ce soit – elle avait cru que si Hasan s’était évanoui dans la nature, c’était qu’il ne voulait plus lui parler, c’était qu’il était passé à autre chose, c’était qu’il voulait rompre sans avoir à le lui dire en face. Elle avait pris cela pour du ghosting, Arlo, parce qu’elle ne savait pas, parce que c’est le fléau des réseaux sociaux, parce que c’est un truc qui se produit encore trop souvent aujourd’hui. Elle ne l’avait pas imaginée comme cela, Hasan, mais, retrouvée seule, elle n’avait plus que ses pensées pour tenter d’éclaircir les raisons de son silence, pour tenter de l’expliquer, de le comprendre. Elle a peut-être été injuste, et sans doute l’est-elle encore aujourd’hui – mais il y a tout un pan de l’existence de Hasan, dont elle ignore encore l’existence. Tout un tas de choses, qu’elle ne sait pas, parce qu’il n’a pas pu le lui dire, dans un premier temps, puis parce qu’il s’est dit que c’était trop tard. Il est revenu dans les Hamptons, à présent – alors elle, elle a continué de se faire des films, continué d’imaginer ce qu’il s’était passé, de penser qu’il l’avait tout simplement jetée, mais le tout, sans un mot.

Peut-être qu’elle a sauté trop vite sur cette conclusion. Peut-être qu’elle aurait dû se douter qu’il s’était passé quelque chose, qu’elle aurait dû creuser, Arlo. Peut-être qu’elle aurait dû comprendre, d’une manière ou d’une autre, parce qu’elle le connaissait. Elle était loin d’imaginer, pourtant. Elle, elle avait vu probablement ce que n’importe qui aurait vu, à sa place. Peut-être qu’elle l’avait pris pour ce qu’il n’était pas, Hasan, peut-être qu’elle en avait tiré des conclusions hâtives, à cause de ce milieu dont il venait, à cause de tous les clichés qu’on pouvait véhiculer. Elle n’en sait rien, Arlo. Elle ne sait plus, tout à coup – elle est perdue. Elle lui en a voulu, tous ces mois, toute cette année, à attendre dans le silence un message, un appel, qui ne sont jamais venus. A attendre des explications, qu’elle attend encore – même maintenant. Il n’a pas eu le réflexe de la contacter à son retour dans les Hamptons, pas même après l’avoir vue au restaurant cette autre fois durant l’été dernier, alors qu’il vit précisément dans cet hôtel. Il n’a pas eu le réflexe, une seule fois, de lui présenter ses excuses ou d’essayer de lui parler. Il l’a juste évitée, tout comme elle – alors pour Arlo, il ne cherchait pas à démentir toutes les raisons pour lesquelles elle s’était imaginée qu’il avait rompu. Il avait juste été lâche, voilà tout, voilà ce qu’elle s’est dit, Arlo. Et pourtant, maintenant, tout vole en éclats. Il n’a pas voulu lui dire, Hasan, se contentant de se montrer ironique en évoquant une retraite spirituelle. Il finit pourtant par lui balancer la vérité, après des minutes et des minutes de prise de bec, sans queue ni tête – une vérité qu’elle n’était, peut-être, pas si prête à encaisser. Pas si prête à entendre. La prison. Elle ne comprend pas, Arlo. Mais il ne lui donne pas plus d’explications, Hasan. Se contente d’être ironique, une fois de plus. Probablement qu’il la déteste, maintenant. « Mais qu’est-ce que… » Elle ne finit pas sa phrase, peut-être parce que les pensées se bousculent dans sa tête, parce qu’elle peine à intégrer ce qu’il vient de lui apprendre, parce que cela remet un peu tout en question. Ou peut-être parce que Hasan la ramène à la réalité, en revenant aux nappes, qu’il lui demande de changer – avec le mot magique, en plus de cela. Mais l’ironie, toujours, l’agressivité qui va avec. Elle l’a cherché, peut-être, mais elle ne savait pas, elle n’a jamais su, elle n’aurait jamais pu. « C’est bon, j’y vais. » qu’elle se contente de répondre, d’une petite voix. Parce que cela ne sert à rien, dans le fond, de continuer cette conversation. Parce qu’il lui faut digérer ces nouvelles informations, parce qu’elle a quand même un boulot à faire, et que si elle ne fait pas, cela lui retombera dessus. Pas sûr qu’elle parvienne à faire son travail correctement – peut-être que, comme l’autre fois, elle trouvera une excuse pour se faire remplacer, parce que là, ça ne va pas, elle le sent, Arlo. Son cœur bat toujours aussi fort, sa respiration va toujours aussi vite, et elle a l’impression que ses poumons, sa tête, vont exploser, et son corps ne va jamais s’arrêter de trembler. Alors, sans attendre, elle s’éloigne de Hasan, même si elle aurait encore tant de choses à lui demander. Elle s’éloigne, part ramasser assiettes, verres et couverts, changer ces foutues nappes et surtout, vite, ne plus le voir.
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