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 now our rainbow is gone. (w/hasan)


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Arlo Mansfield
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Arlo Mansfield
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pseudo : still breathing (madalen).
pronom irl : elle.
id card : madelyn cline / bambi eyes (av) - khalevsi/tumblr (gif profil).
multicomptes : aina.
faceclaim : now our rainbow is gone. (w/hasan) 527b88fbd679196ed9969129d2cc037ff9dce45b
age : vingt-quatre ans.
statut civil : célibataire, enamourée d'un gosse de riche qui s'est bien fichu d'elle.
orientation : bisexuelle.
occupation : serveuse au restaurant de l'hôtel The Roundtree, en attendant de trouver un premier emploi dans sa branche, après des études en histoire de l'art.
habitation : en colocation, à sag harbor.
pronom ig : elle.
nbre de mots : 500/1000, selon le temps.
fréquence rp : 2-3 semaines pour répondre.
disponibilités : dispo (3/6).
— rps en cours.
kinsleyjohasan (3).

— rps terminés.
hasanhasan (2).

trigger : inceste, cruauté animale, violence infantile.
warning : ghosting, avortement.

Revelations
· now our rainbow is gone. (w/hasan) Lun 1 Nov - 22:05
now our rainbow is gone
(@Hasan Pravesh)

(tw : avortement)
( o u t f i t ) Elle avait envie de se vider la tête, Arlo. Non, elle en avait besoin. Besoin de voir autre chose, besoin de sortir un peu. Besoin d’arrêter de broyer du noir, dans sa chambre – besoin de ne pas passer une soirée de plus à déprimer. Pas de concert prévu ce soir, la soirée promettait d’être calme, paisible – elle est allée boire ce verre, avec une vieille copine, de retour pour quelques jours en ville. C’est sans doute pile ce dont elle avait besoin, Arlo, pile ce qu’elle lui fallait – alors ce verre est tombé à point nommé. Et puis, au moins, face à cette amie, elle n’était pas obligée de parler de toutes les choses s’étant enchaînées. Pas besoin d’évoquer Hasan, pas besoin d’évoquer l’avortement, pas besoin d’évoquer ses difficultés à trouver un emploi dans sa branche, ni le retour récent de Hasan. Cette amie, elle ne l’avait pas vue depuis peut-être deux ans, ou bien trois – alors elle a pu lui raconter ses dernières nouvelles, en omettant tous ces pans de sa vie dont son amie n’était pas au courant. Pas besoin de faire plus que de résumer les grandes lignes des dernières années de sa vie, à savoir ses études, son année à l’étranger, quelques nouvelles de Kinsley et son groupe de musique. Le strict nécessaire, l’essentiel – histoire de ne pas s’épancher sur tout ce qui n’allait pas, tout ce qui ne va pas.

Elle doit l’admettre, Arlo : cela lui a fait du bien. Le temps d’une soirée, cela lui a permis d’oublier un peu son cœur amoché, désespéré. De laisser de côté ses peines, ses regrets, ses doutes et ses inquiétudes. Même si Hasan est toujours dans un petit coin de son crâne. Elle n’arrive pas vraiment à arrêter d’y penser, de toute façon. Il est toujours là, encore plus depuis la dernière fois – encore plus depuis leurs retrouvailles, et puis, depuis ses sms. Il doit la détester, maintenant. La détester pour la dernière fois, pour l’avoir cherché, pour l’avoir jugé, sans rien savoir de son absence. Elle ressent cette culpabilité, maintenant, Arlo. Et l’idée qu’il lui en veuille, la rend malade. Mais non, elle ne veut pas y penser ce soir. Pendant une heure ou deux, elle a essayé de penser à autre chose, elle a prétendu que tout allait bien dans sa vie – même si elle ne bosse pas dans l’art, comme elle l’aurait voulu. Et puis, son amie est partie ; et Arlo, elle est restée. A commandé un deuxième verre – qui serait le dernier. Pas envie de se mettre la tête à l’envers, contre toute attente. Pas envie de sombrer dans l’alcool pour oublier. Pas son genre. Peut-être qu’elle voulait juste boire juste assez pour être un peu fatiguée, ne pas avoir à réfléchir avant de s’endormir. Elle est restée là alors, Arlo, toute seule – proie de choix pour les gros lourds du coin. Elle s’est fait embêter, une fois, deux fois, avant qu’elle n’attrape son verre pour se poser au comptoir, comme protégée par la présence, à proximité, du barman. Elle est là encore, à siroter son verre, les yeux tantôt perdus dans le vague, tantôt sur son téléphone, sur lequel elle pianote. Et, peu à peu, le bar se vide, les conversations s’éteignent, sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte. Le silence n’est pas encore complet, il y a toujours le blabla de quelques échanges qui résonnent dans ses oreilles, et la musique en bruit de fond. Mais à ce moment-là, il y a moins de monde alors elle entend, elle aperçoit. Le cœur se serre, dans sa poitrine, et la gorge se noue quelque peu d’appréhension. Son regard, lui, finit par se tourner, pour se poser sur Hasan – bel et bien présent, dans le même bar. Hasan, pourtant, n’a pas l’air dans son état normal. Peut-être qu’elle devrait tracer la route, mais elle n’est pas comme cela – et elle n’y arriverait pas. Elle essaie, pendant deux secondes, de se lister toutes les raisons pour lesquelles c’est une mauvaise idée – et pourtant, voilà qu’elle s’avance vers lui, déjà. « Est-ce que ça va ? » qu’elle demande, d’une petite voix, mal assurée, encore hantée par leur conversation de l’autre fois. Encore bouleversée, encore perturbée, par ce qu’elle a découvert à son sujet. Parce qu’elle a enfin eu l’idée d’aller sur Internet, Arlo, pour savoir ce qu’il s’était passé. Parce que maintenant, elle sait – quand lui, toujours, ignore, ce qu’elle a fait. Ce qu’elle a faire. Peu importe, cela n’a pas d’importance pour le moment – Hasan n’a pas l’air bien, et elle veut l’aider, Arlo. Même si c’est compliqué. Même s’il lui brise le cœur, encore et encore.


Dernière édition par Arlo Mansfield le Mar 2 Nov - 21:11, édité 1 fois
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Hasan Pravesh
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pronom irl : elle.
id card : avan jogia (sweet poison)
multicomptes : roshan (riz ahmed).
faceclaim : now our rainbow is gone. (w/hasan) UwEE5zj7_o
age : vingt-cinq ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-cinq ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
orientation : pansexuel, aime les gens, ce qu'ils sont, pas leur genre, c'est juste une étiquette dont il se fiche. Pas totalement assumé, petit secret bien à lui qui, il espère ne viendra pas aux oreilles de son père ; serait bien capable de gâcher ça.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
habitation : suite de luxe au roundtree, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Manhattan et un atelier de peinture dans les hamptons dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
pronom ig : il.
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arlo
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trigger : cruauté animale, inceste, viol, scène de sexe explicite.
warning : drogue, accident de voiture, abus d'alcool, prison, deuil, cancer, dépression, automutilation

Revelations
· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Mar 2 Nov - 11:55
now our rainbow is gone.

-- ft / @Arlo Mansfield
tw: alcool, drogue
(outfit) L’abus, il était toujours dans l’abus Hasan. Incapable de se tenir. Toujours à avoir besoin de se noyer dans l’alcool, dans la drogue, dans tout ce qui pouvait l’aider à fuir son quotidien. Échapper à cette vie qui ne lui convenait pas. Les raccourcis trop facile d’Arlo lors que leur dernière conversation ne faisaient qu’accentuer la frustration. La sensation d’être un genre d’imposteur dont les maux n’étaient pas légitimes parce qu’il avait de l’argent. Tout était censé lui venir tout cuit dans le bec hein ? Pourtant, il avait l’impression de ne rien avoir le brun, rien de ce qu’il voudrait vraiment en tout cas. La plupart de ses rêves ayant été brisés avant même qu’il n’ose tenter quoi que ce soit. Il n’avait pas une vie de rêve Hasan et ce même s’il avait la possibilité de sortir sa carte bleue dès qu’il avait envie de quelque chose, sans se demander si ça en valait vraiment la peine et si ça ne risquait pas de lui compliquer la vie à la fin du mois. Les fins de mois à se serrer la ceinture, il ne connaissait pas Hasan, mais ça ne voulait pas dire qu’il nageait dans le bonheur. Il avait son lot de problèmes, ces trucs qui lui donnaient constamment l’impression d’être au fond du trou et de ne voir aucune porte de sortie. Condamné à vivre une vie qui ne correspondait pas vraiment à ses attentes. Études choisies par son père, métier choisi par son père, il redoutait le jour où ce dernier allait lui présenter une fille en lui disant de l’épouser elle.

Au point où il en était, ça ne le surprendrait même pas. Enfin, l’époque des mariages forcés était révolue quand même, avec un peu de chance, il réussirait au moins à esquiver ça Hasan. Pauvre fille, de toute façon. Se retrouver avec un mec comme lui sans avoir le choix, il ne souhaitait ça à personne. Même Arlo dans le fond, elle devrait s’estimer heureuse qu’il ait cessé de répondre à ses messages. Tout autant que ses amies devraient êtres soulagées qu’ils ne soient plus ensemble, indéniablement, c’était mieux pour elle. Il était toxique, un poison qui se serait tôt ou tard glissé dans ses veines pour lui pourrir la vie. A moins peut-être qu’ils n’aient réussi à prendre la fuite ensemble, construire leur vie à New-York comme ils l’avaient rêvé. Peut-être que ça aurait pu le sauver, mais maintenant, ce n’était plus possible. Il était définitivement coincé. Arlo ne se rendait pas compte de la chance qu’elle avait, le rupture – jamais prononcée – précoce lui avait épargné bien des problèmes. Il l’aurait probablement entraînée dans sa chute. Ou peut-être qu’elle l’aurait tiré vers le haut. Il y avait cru quand ils avaient été ensemble, mais maintenant, le pessimisme avait pris le pas sur le reste et il voyait tout en noir. Ça l’avait poussé une nouvelle fois vers une soirée ou il avait noyé ses peines avec tout ce qu’il lui passait sous la main ça aurait pu l’aider, mais ça finissait toujours pas redescendre et ça avait été plus rapide que d’habitude, alors il s’était échoué dans un bar avec la volonté de boire encore, mais le barman n’avait pas l’air décidé à accéder à sa requête. Parce que ça se voyait qu’il avait déjà abusé de trop de choses et qu’il n’était pas au top. « Non, ça va pas, il veut pas me servir un verre. » Il répliqua suite à la question sortie de nulle part, sans même savoir à qui il parlait. Il fini par la reconnaître. Arlo. Le monde était vraiment petit. « C’est drôle. Regarde … » Il récupéra les billets qu’il avait déposé sur le comptoir histoire de tenter de soudoyer le barman. Éventail de billets verts qu’il confia maintenant à la blonde, les plaquant contre elle, ignorant ceux qui tombèrent au passage. « Je croyais qu’avec ça, je pouvais tout avoir tout cuit dans la bouche et j’arrive pas à avoir une simple vodka. » Il lâcha un léger rire ironique. A côté de ses pompes, mais l’esprit assez clair pour se souvenir de leur dernière conversation. A ses yeux, la preuve qu’il lui fallait se fichu verre. « J’ai besoin d’air. » De l’air, plein sain qu’une vodka non, ça il y avait bien le droit non ? « T’as qu’à garder ça, fais en ce que tu veux, j’m’en fiche. » Ça, sous entendu les billets qui représentaient probablement plus d’un mois de son salaire. Il n’en savait rien, ce n’était pas comme s’il avait pris le temps de compter. Fils de riche qui se moquait bien de ce qui sortait de son portefeuille. Titubant, il réussi tant bien que mal à rejoindre l’extérieur, sans savoir ce qu’il allait faire maintenant.
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Arlo Mansfield
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habitation : en colocation, à sag harbor.
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Revelations
· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Mar 2 Nov - 19:28
now our rainbow is gone
(@Hasan Pravesh)

(tw : avortement)
En un an, elle n’est pas passée à autre chose. Un an, c’était bien trop court pour qu’elle ait tourné la page – pour qu’elle ait surmonté tout cela. Elle n’y est pas arrivée, Arlo – elle n’a peut-être pas essayé, mais chacun doit prendre le temps dont il a besoin. Peut-être qu’elle, elle ne pouvait pas avancer tant qu’elle n’avait pas confronté Hasan. Mais elle n’avait pas envie de le faire. Et elle ne pensait pas vraiment que ce jour arriverait, persuadée qu’il s’était envolé pour de bon. Elle n’imaginait pas qu’il se repointerait dans les Hamptons. Elle imaginerait encore moins, qu’ils se retrouveraient à bosser au même endroit. Peut-être que, de son côté, elle tentait un peu trop le diable – en postulant dans ce restaurant-là. Elle était désespérée, Arlo, pourtant. Elle voulait travailler, ne pas perdre son temps. Chez ses parents, à ne rien faire, elle serait probablement devenue folle. A ne rien faire, elle aurait déprimé plus encore. Elle se serait enfoncée dans son mal-être, dans sa noirceur. Elle se serait laissé couler, comme elle en avait si souvent envie, depuis la rupture, depuis l’avortement, depuis toutes ces choses qui se sont accumulées d’un coup, et que non, elle n’a pas surmonté. Pas encore.

Elle est jeune, Arlo. C’est peut-être pour cela, alors. Elle est jeune, elle a encore un peu de cette naïveté, de cette innocence, et pis, de cet idéalisme. Elle croyait qu’avec Hasan, ils s’étaient bien trouvés. Leur histoire était allée vite, leur histoire avait été intense, mais leur histoire avait été sincère – et tous deux, ils auraient aimé pouvoir la poursuivre à New-York, là où ils vivraient de ce qu’ils aimaient, là où ils vivraient, au pire, d’amour et d’eau fraîche – là où ils se retrouveraient, quand la dernière année d’université d’Arlo aurait commencé, là où ils resteraient quand elle aurait terminé, là où ils feraient leur vie, ensemble, peut-être.
Elle y croyait, Arlo. Et Hasan, il avait l’air d’y croire aussi.
Et pourtant, tout s’est fini.
Aujourd’hui, elle sait pourquoi. Mais cela n’explique pas tout, ne justifie pas tout, n’excuse pas tout, et surtout, ne répare pas ses peines. Il est encore des choses qu’elle peine à comprendre, des choses pour lesquelles elle a besoin de réponses. Mais, à quoi bon ? Hasan doit la détester, pour l’autre fois, maintenant. Elle ne s’était pas imaginée tomber sur lui, ce soir. Elle ne s’était pas imaginée le voir, dans ce bar. Mais il est là, à côté d’elle, près du comptoir. Peut-être qu’elle devrait tourner les talons, Arlo, mais elle n’y arrive pas. Alors elle s’approche, lui demande si ça va. Cela n’a pas l’air d’être le cas. Il voulait un autre verre, Hasan – mais le barman ne veut pas. « Peut-être que tu en as bu assez pour ce soir. » Elle essaie de rester neutre, de ne pas avoir l’air moralisatrice, de ne pas paraître non plus trop inquiète. Mais elle l’est, évidemment – parce qu’en un an, elle n’est pas passée à autre chose. Elle est peut-être bête de s’inquiéter pour lui, Arlo, alors qu’il ne tarde pas à se comporter comme un connard en faisant allusion à l’autre fois. En lui montrant ses billets, en les lui donnant, non sans un peu de provocation. Coup dans le cœur de la blonde. Mais elle le mérite, hein ? Il était en prison, elle ne le savait pas, et maintenant, il lui fait comme des reproches pour cela. Elle, elle reste bouche-bée, sans trouver quoi dire. De toute façon, Hasan déclare qu’il a besoin d’air, avant de lui balancer qu’elle peut faire ce qu’elle veut de ses billets. « J’ai pas besoin de ton argent. » qu’elle rétorque, aussitôt. Non, c’est vrai. Ce n’est peut-être pas facile tous les jours, elle a son loyer à payer, elle ne fait pas le boulot de ses rêves, mais elle n’a pas besoin de pitié. Quoiqu’elle doute que c’en soit, de la pitié. Non, c’est juste de la provocation. Il est vexé par ce qu’elle lui a dit l’autre fois, et il se venge. « T’as qu’à le reprendre. » Et, de la même façon que lui quelques instants plus tôt, Arlo plaque les billets contre Hasan, une fois qu’ils se retrouvent dehors. Parce qu’elle a eu la connerie de le suivre, la blonde. La connerie d’être faible. La connerie de se laisser entraîner. « Tu devrais rentrer chez toi, maintenant. J’vais t’appeler un taxi. » Qu’on en finisse. Elle n’a pas envie de souffrir comme l’autre fois, Arlo. Cela ne sert à rien de parler avec lui, dans cet état, de toute façon.


Dernière édition par Arlo Mansfield le Mer 3 Nov - 18:50, édité 1 fois
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· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Mar 2 Nov - 22:53
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Il n’avait jamais été le type le plus raisonnable du monde Hasan. Des cuites, il s’en était pris plus d’une avant la prison et déjà à cette époque, la drogue circulait facilement dans les soirées auxquelles il participait. Mais ça avait été différent. Moins régulier, moins invasif, plus facile à gérer, parce qu’il n’avait pas constamment ressenti le besoin d’abuser de tout et n’importe quoi pour se sentir mieux. Ou au moins croire qu’il se sentait mieux. C’était une illusion, évidemment. Il ne se sentait pas vraiment mieux, mais il oubliait ce qui n’allait pas. Ça ne durait jamais très longtemps, la rechute était toujours violente, mais il continuait parce que le peu que ça pouvait lui apporter, à ses yeux, c’était mieux que rien. Il était au fond du trou le brun et il ne savait plus franchement à quoi s’accrocher. Il avait une vie qui ne lui plaisait pas. L’impression constante d’être enfermé dans une cage. En prison ça avait été l’enfer, maintenant qu’il en était sorti, ce n’était pas beaucoup mieux. C’était terrible d’avoir l’impression de n’avoir aucun contrôle sur sa propre existence. C’était son père qui tirait les ficelles et lui, il n’avait qu’à être lui obéir au doigt et à l’œil, quand bien même ça ne lui plaisait pas. Est-ce que c’était pour ça qu’il avait fait des enfants ? Pour avoir des pantins à manipuler à sa guise ? Kala n’était pas mieux logée que lui, mais il fallait croire qu’elle, ça lui convenait.

Ce n’était pas son cas à lui. Il n’avait jamais été fait pour ce moule, jamais été à la hauteur des attentes familiales. Il avait lutté pour tenir le coup, il avait cru qu’il allait s’en sortir, qu’il avait une voie de sortie et qu’il allait pouvoir la prendre, mais son père avait trouvé un moyen de lui bloquer l’issue et maintenant il n’avait plus du tout de porte de sortie. Il n’avait qu’à être un bon fils bien docile. Au moins la journée, parce que la nuit, il avait tendance à déconner. Il n’avait de cesse de se rendre à toutes les soirées où il pouvait se rendre, à boire plus que de raison et le tout en se moquant éperdument des conséquences. Ça avait été le cas ce soir, il était dans un état pas possible, à croire que seul un verre d’alcool pouvait l’aider. Ce n’était probablement pas vrai, au contraire, ça lui ferait plus de mal que de bien. Tant pis, de toute façon, il n’aurait pas son verre, le barman ne voulait pas. Le hasard faisait qu’il avait fini par croiser Arlo dans ce bar. « Mouais. » qu’il répondit comme conclusion, pas certain d’avoir bu assez. Toujours à en vouloir plus. Finalement, il avait fait son numéro le brun, avant d’aller prendre l’air dehors, besoin de respirer, peut-être de se remettre les idées en place avec un bon coup de froid dans la tronche. Arlo l’avait suivit, lui rendant ses billets qu’il récupéra tant bien que mal pour les remettre dans la poche de sa veste. « J’veux pas y retourner. » Il ne voulait pas remettre les pieds dans cet hôtel, pas maintenant. Jamais, si seulement c’était possible. Mais il n’avait pas beaucoup le choix. « Il est encore tôt. » Il commenta en regardant la montre à son poignet sans même faire gaffe aux aiguilles et donc à l’heure qui s’y affichait. Peu importait l’heure qu’il était, il était forcément trop tôt pour rentrer. Trop tôt pour se retrouver dans cette suite, qui aussi luxueuse soit-elle, le dégoûtait à chaque fois qu’il y mettait les pieds. « T’as qu’à rentrer toi, j’me débrouillerais. » Comme il le faisait tout le temps. Peut-être qu’il irait dans son atelier, dernier coin de liberté qu’il avait encore, même s’il n’avait pas touché à un pinceau depuis sa sortie de prison. Il préférait dormir par terre entre deux pots de peinture que de refoutre les pieds là-bas. Encore plus s’il était seul. Cette chambre était plus supportable avec un peu de compagnie, mais il fallait croire que ce soir, il n’avait trouvé personne. Il soupira avant de sortir son paquet de cigarette de sa poche et d’en allumer une. Ça l’aiderait peut-être à se sentir un peu mieux. Pas certain que ce soit très efficace pour faire cesser cette impression que le monde autour de lui tanguait, mais il fallait bien essayer quelque chose.
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Arlo Mansfield
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Revelations
· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Mer 3 Nov - 19:22
now our rainbow is gone
(@Hasan Pravesh)

Elle ne sait pas si elle a encore encaissé le retour de Hasan, Arlo. Elle ne sait pas non plus si elle l’a accepté. Mais au moins, maintenant, elle le sait – maintenant, elle a quelques réponses. Elle était bouleversée, l’autre fois. Elle était bouleversée, quand elle était partie, finissant plus tôt son service, se faisant porter pâle pour ne pas avoir à croiser encore Hasan. Ne plus avoir à l’affronter. De toute façon, elle s’était sentie mal, était incapable de travailler. Et refusait, devant ses collègues, de se mettre à pleurer. De paraître faible. D’avoir l’air pitoyable, pathétique. Elle avait pris la fuite, et tant pis si c’était faible – elle avait besoin de temps, elle avait besoin d’espace, elle avait besoin de calme, et ses pas l’avaient portée au bord de la mer, où elle avait retrouvé Kinsley. Elle ne sait pas si elle a accepté le retour de Hasan, Arlo. Mais au moins, maintenant, elle sait, encaisse un peu mieux. Elle ne pensait quand même pas le voir là, ce soir, dans le même bar qu’elle – celui où elle avait retrouvé son amie, pour boire un verre. Mais il faut croire que le hasard fait mal les choses. Il faut croire que le hasard est décidé à les remettre, toujours, sur la même route.

Hasan s’est échoué dans ce bar. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas l’air dans son état normal. Elle le voit tout de suite, Arlo. Elle le voit à sa façon de se tenir, à sa façon de parler – et, quand elle s’approche, elle le voit à ses yeux. Heureusement que le barman refuse de le servir, parce que de toute évidence, Hasan a déjà bien assez profité de la soirée. Mais le principal intéressé n’est pas de cet avis, évidemment. Lui, il veut un autre verre. Et la voilà qui, sans attendre, la provoque. Le voilà qui fait une allusion à l’autre fois – à laquelle elle ne répond pas, Arlo. Parce que cela ne sert à rien. Parce qu’il n’est pas lui-même – quoique sobre, il aurait pu faire le même genre de réflexion. Mais elle passe outre. Paye son verre en vitesse avant d’attraper manteau et sac à main, pour suivre Hasan à l’extérieur du bar. Mieux vaut ne pas le laisser seul, dans cet état. Elle, elle ne se le pardonnerait pas – peu importe ce qu’ils ont vécu, peu importe leur dispute de l’autre fois. Elle veut appeler un taxi, maintenant, Arlo, pour que Hasan puisse rentrer chez lui en sécurité, décuver, se remettre, se reposer. Mais Hasan proteste. « Pourquoi ? » Dans le fond, cela ne la regarde pas. Cela ne la regarde plus. Ils ne sont plus intimes, ils ne partagent plus rien, tous les deux. Elle sait ce qu’il a vécu, elle sait ce qu’il a fait – et dans le fond, elle ne peut s’empêcher de se demander si c’est pour cela, qu’il est dans cet état, Hasan. Si la culpabilité le bouffe, le ronge. S’il n’arrête pas d’y penser. « On n’a pas la même définition de tôt. » Ou peut-être que si, en vérité. Quand on a prévu de faire la fête, c’est vrai qu’il est tôt encore – c’est vrai, en tout cas, qu’à cette heure, elle est rarement dans son lit. Mais vu l’état de Hasan, il est déjà bien assez tard pour lui. Malgré elle, Arlo, elle s’inquiète. Elle veut s’assurer qu’il rentre en toute sécurité. Qu’il aille bien. « J’ai pas nécessairement envie de rentrer, j’ai peut-être d’autres choses de prévues. » proteste-t-elle, sans trop savoir pourquoi, dans le fond. Ce n’est pas une compétition, après tout, ni une bataille. C’est vrai qu’elle serait probablement rentrée chez elle, après son verre, si elle n’était pas tombée sur lui.
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Hasan Pravesh
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age : vingt-cinq ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-cinq ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
orientation : pansexuel, aime les gens, ce qu'ils sont, pas leur genre, c'est juste une étiquette dont il se fiche. Pas totalement assumé, petit secret bien à lui qui, il espère ne viendra pas aux oreilles de son père ; serait bien capable de gâcher ça.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
habitation : suite de luxe au roundtree, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Manhattan et un atelier de peinture dans les hamptons dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
pronom ig : il.
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Revelations
· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Mer 3 Nov - 20:02
now our rainbow is gone.

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tw: alcool, drogue
Sa vie entière n’avait plus vraiment de sens ces derniers temps. Il avait l’impression de vivre la vie d’un autre, la vie d’un homme qu’il n’était pas et qu’il n’avait jamais voulu être. Travailler dans la compagnie de son père, ça ne faisait pas partie de ses rêves, bien au contraire. Il l’avait souvent dit haut et fort que son père pouvait bien aller se faire voir, il ne voulait pas travailler pour lui, il voulait suivre ses propres rêves. Mais évidemment, les événements ne s’étaient pas enchaînés comme il l’aurait voulu. Il y avait eu cet accident à la suite duquel il avait décidé de prendre la place de son meilleur ami en prison et ça avait été le début de sa descente aux enfers. L’accident en lui-même, il l’avait marqué, Mia était morte ce soir là et ça continuait de hanter son esprit, même s’il n’avait pas été vraiment au volant. En plus de ça, il y avait eu la prison, clairement pas l’endroit le plus amusant au monde. Ça n’avait pas été facile tous les jours. Il avait été le gosse de riche, souffre douleur d’un tas de gars avec des jugements bien marqués sur les gars comme lui. Et depuis sa sortie de prison, il y avait sa vie à l’hôtel. Il était coincé dans une existence qui l’avait complètement privé de sa liberté. Il devenait fou le brun et il n’avait rien trouvé d’autre que de s’évader de la pire des façons qui soit, ses addictions étaient finalement un problème de plus à ajouter à la liste.

Ça lui retournait l’esprit tout ce qu’il avalait dès lors qu’il partait en soirée. Ça le poussait à agir n’importe comment, comme il venait de le faire avec le barman ou avec Arlo avant de quitter le bar. Quand il était sobre, il savait se montrer désagréable, la dernière fois, la blonde, elle l’avait cherché, elle avait fini par le trouver, pas du genre à se laisser faire. Mais cette fois, elle n’avait rien dit Arlo, c’était lui qui avait sorti tout de suite la carte de la provocation. Besoin d’extériorisé toute la douleur qu’il ressentait en s’en prenant aux autres et l’alcool et la drogue qui faisaient tomber tous les filtres. Il avait fini par sortir, parce qu’il avait besoin d’air, besoin d’une clope. Besoin d’il ne savait trop quoi. Arlo, elle l’avait suivit, il ne savait pas trop pourquoi. Elle le détestait, alors à quoi bon perdre son temps avec lui ? Elle ferait mieux de rentrer chez elle, ou d’aller voir ses précieuses copines, qui elles aussi avaient tout un tas de jugements bien sévères sur l’homme qu’il était. Pour son père, il n’était qu’un petit merdeux, pour le reste du monde, un connard. L’égo dans tout ça, il n’était pas bien élevé, contrairement à ce qu’il voulait bien laissé croire. « Je pourrais péter un câble et tout cramer. » Réponse trop directe, trop naturelle, trop franche. Parfois, c’était plus raisonnable d’attendre que les idées se remette en place avant de retourner à l’hôtel, parce que lui-même il sentait qu’il pourrait bien faire une connerie. Peut-être pas tout brûler, mais faire de la casse pourquoi pas, ça le démangeait au quotidien après tout. « Si tu le dis. » Il était toujours trop tôt pour retourner là-bas, peu importait l’heure qu’il était. Il voulait s’échapper de cet endroit le brun et c’était bien ce qu’il faisait une fois la nuit tombée, avant de devoir reprendre ses responsabilités quand le jour se levait. Clope au bec, il se laissa tomber sur un banc juste à côté, conscient que ses jambes n’allaient pas le porter encore bien longtemps. « Vas-y alors, faire tes autres trucs. » Au lieu de perdre son temps avec lui. Il ne faisait pas partie de ses plans, il le savait très bien le brun, alors elle pouvait partir, vaquer à ses occupations, faire sa vie, lui il ferait la sienne de son côté, mais il ne rentrerait pas à l’hôtel, pas pour le moment.
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Arlo Mansfield
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Arlo Mansfield
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statut civil : célibataire, enamourée d'un gosse de riche qui s'est bien fichu d'elle.
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· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Jeu 4 Nov - 20:52
now our rainbow is gone
(@Hasan Pravesh)

Hasan et Arlo faisaient des projets. Ils se voyaient vivre à New-York, ensemble. Lui, il aurait vécu de la peinture – elle, elle aurait été commissaire d’exposition, conservatrice dans l’un des grands musées d’art de la grosse pomme. Dans ses rêves les plus fous, elle aurait même poussé les portes du MoMA. Ils auraient mené leur petit bout de chemin ensemble, là-bas, loin des Hamptons. Ils auraient construit leur vie à eux, sans personne pour les juger, personne pour les embêter. Cela faisait partie des mille et un projets qu’ils se construisaient, quand ils se retrouvaient. Quand Arlo se perdait dans les bras de Hasan, des heures durant. Quand ils parlaient de choses et d’autres, en regardant le plafond, jusqu’à tomber de sommeil. Ils étaient peut-être naïfs, un tantinet idéalistes, et pourtant – ce n’était peut-être pas si irréalisable. Elle n’avait alors plus qu’un an avant de terminer ses études, Arlo, et elle se voyait rester à New-York. Hasan avait déjà fini les siennes, lui, et était à l’abri du besoin, possédant déjà un appartement là-bas. Elle finirait bien par trouver un emploi, et ils se débrouilleraient ensuite. Ils se laisseraient porter. Ils vivraient d’amour et d’eau fraîche. Ils seraient tous les deux, et ce serait déjà la meilleure chose qui soit. Tant qu’ils seraient ensemble, tout irait bien.

Mais un beau jour, Hasan a disparu dans la nature. Disparu des radars. Plus un mot, par message. Plus une seule réponse. Juste le silence, intersidéral. Juste le silence, détestable, insupportable, étourdissant. Le silence, si froid, si bruyant. Elle s’en est rendue malade, Arlo. De ne pas savoir. De ne pas avoir le droit à ce un point final. A une fin normale. Leur amour avait peut-être été rapide, mais si intense – et pourtant, elle n’avait le droit qu’au silence. Alors oui, la rupture l’a mise à terre. La rupture l’a plongée dans une douleur insoupçonnée, et c’est tout un mal-être dont elle a hérité. Le pire, ç’a été la grossesse, ç’a été l’avortement. Elle n’avait pas besoin de cela, en plus du reste, Arlo. Elle aurait juste voulu que Hasan soit présent.
Elle a appris à faire des projets de son côté. A reprendre la route, toute seule. A retourner à New-York, terminer ses études avec une peine de cœur. Pendant un an, elle n’a pas su, Arlo, pourquoi Hasan était parti sans un mot. Maintenant, elle sait. Pourtant, elle ne se sent pas beaucoup mieux. Parce que cela ne répare pas tout, parce que cela ne rattrape pas le temps perdu, parce que Hasan la déteste probablement, à présent, à cause de ce qu’elle a dit l’autre fois. Et puis, parce qu’elle n’ose pas imaginer ce qu’il ressent, à cause de ce qu’il a fait, à cause de ce qu’il a vécu. Un an après, il est quelque chose qui, finalement, n’a pas changé : Arlo, elle l’aime. Alors les maux de Hasan sont les siens. Mais tout s’est évaporé. Ils ne sont plus rien. Il la déteste – ou il lui en veut, en tout cas. Elle l’a vite compris, quand il a fait allusion à l’autre fois. Il l’a laissée le suivre dehors, à l’extérieur du bar, en tout cas. Mais il ne veut pas rentrer chez lui, Hasan. « Faut que tu décuves un peu. » C’est tout ce qu’elle trouve à lui répondre, ne prenant pas vraiment au sérieux ses paroles – malgré sa surprise, en l’entendant. Elle se dit qu’il n’a pas toute sa tête, que Hasan n’est plus tout à fait lui-même. En réalité, elle ignore combien il n’est plus que l’ombre de lui-même, depuis un moment. Elle ignore combien il a sombré, depuis un an. Peut-être qu’elle se fait du mal, à rester là. Peut-être qu’elle va finir blessée, à cause de ce qu’il dira. Il n’a pas l’air de trouver qu’il soit si tard, lui. Il n’a pas l’air de vouloir l’écouter, lui donner raison, non plus. Il s’éloigne de quelques mètres, Hasan, avant de s’asseoir sur un banc. Avant de l’envoyer un peu chier, d’une certaine façon. Qu’elle aille faire ses autres trucs. « Mais j’vais le faire. » qu’elle proteste, un peu bêtement. Comme si elle avait quelque chose de si intéressant à faire. Comme si sa vie ne tournait pas autour de lui. Alors que si. Preuve en est, qu’elle est toujours là, Arlo. « Quand j’me serai assurée que tu t’es pas fait renverser ou je n’sais quoi à cause de ton état. » Et, sans lui accorder un regard, elle s’assied à l’autre bout du banc, croisant les bras, regardant face à elle, avec une mine renfrognée – comme une enfant, boudant. Pourtant, elle a le cœur qui bat fort, comme l’autre fois. Elle a beau être moins bouleversée que la dernière fois, la présence de Hasan, si proche, l’ébranle toujours. Parce que plus rien n’est comme avant. Ils avaient des projets, ensemble. Mais la vie s’en est mêlée – ils ne font plus rien, désormais.
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· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Jeu 4 Nov - 21:56
now our rainbow is gone.

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Il avait rêvé de s’enfuir le brun, de laisser son père et les projets qu’il avait eu pour lui derrière lui et d’aller faire sa vie de son côté Il avait vraiment cru que ça pouvait être une option pour lui, quand bien même son père lui avait toujours prouvé qu’il avait la main mise sur sa vie. Il avait été naïf de croire qu’il avait une porte de sortie, mais il s’était dit qu’à son âge, en toute logique, il était assez grand pour faire ce qu’il voulait de sa vie. S’il avait envie de tenter sa chance dans l’art il avait le droit. Peut-être que ça n’aurait pas marché, mais il aurait pu trouver un métier qui lui ressemblait un peu plus. Parce que son père c’était son père et rien que ça, ça suffisait à rendre le job particulièrement déplaisant. Il avait un mode de vie digne de son compte en banque le brun et peut-être qu’il aurait dû y renoncer s’il était parti. Son père aurait peut-être choisi de lui couper les vivres, cela dit, cesser les virements réguliers qu’il faisait sur son compte ne faisait pas disparaître la somme qu’il y avait dessus. Il ne savait pas si son père avait le pouvoir de faire autre chose sur l’argent qu’il possédait, mais dans le fond, ce dernier savait que ce n’était pas l’argent qui le rendait obéissant Hasan. Il en profitait, il aimait ce que ça avait à lui offrir, mais il avait toujours été attiré par autre chose.

Son père, il aurait trouvé autre chose que l’argent pour le retenir. C’était ce qu’il avait fait. Il avait attendu la première erreur de sa part pour retourner les choses à son avantage. Il avait appuyé sur ses faiblesses, sur son parcours en prison, en sachant très bien qu’au bout d’un moment il craquerait. Son père, il ne le connaissait pas si bien que ça, mais il l’avait toujours vu comme un merdeux, un lâche, un faible, alors évidemment qu’il avait su qu’il ne tiendrait pas longtemps en prison. Il lui avait donné raison Hasan, à peine un an et il l’avait supplié de le sortir de là. Voilà où il en était maintenant, à détruire sa vie à coup d’alcool et de drogue parce que c’était plus supportable d’avoir l’esprit troublé par ces poisons que de voir avec clarté ce qu’était devenu sa vie. Mieux valait qu’il décuve c’était bien vrai. Il risquait moins de faire des conneries, mais même sobre, il ne voudrait pas y retourner, il aurait juste pas le choix. «  Ouais. » Il répondit simplement dans un soupire. Il n’avait pas envie de rentrer, mais il n’aurait pas le choix. Il voulait juste retarder ce moment au maximum. Il avait fini par aller s’installer sur un banc. Même passer la nuit sur ce banc, ce serait mieux que dans sa suite de luxe à l’hôtel dans le fond. Il arqua un sourcil à sa remarque, elle se vexait d’un rien la blonde, apparemment, parce qu’il n’avait pas dit ça pour la faire chier, juste pour lui dire qu’elle pouvait partir, vaquer à ses occupations au lieu de perdre son temps avec lui. Au point où ils en étaient de toute façon, peu importait ce qu’il pouvait dire, elle trouverait un moyen de le retourner contre lui. Il lâcha un léger rire à la suite de ses propos. «  Pourquoi ça t’intéresse ce qui peut m’arriver ? Personne n’en a rien à foutre. » Il pouvait crever, le monde n’allait pas s’arrêter de tourner. Son père s’en remettrait, Kala serait sans doute soulagée de ne plus avoir à le gérer. Léon l’avait déjà oublié alors ça ne le traumatiserait pas. Dexter peut-être qu’il s’en soucierait. Mais c’était bien le seul. «  A part peut-être entre 9h et 18h. » Il haussa les épaules. Ses horaires de travail, en principe, parfois plus long que ça, selon les jours, selon ce qu’il y avait à gérer. Il y avait bien que là qu’il avait une quelconque importance aux yeux de sa famille. Le reste du temps, personne n’en avait rien à foutre de sa gueule, alors pourquoi est-ce qu’elle s’en souciait la blonde, elle qui, en prime était censée le détester pour ce qu’il lui avait fait.
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· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Ven 5 Nov - 10:26
now our rainbow is gone
(@Hasan Pravesh)

La communication s’est rompue. A un moment donné, quelque chose s’est cassé, entre eux. Un élément extérieur, indépendant de leur volonté. Ils étaient bien, Hasan et Arlo. Ils vivaient tranquillement leur histoire, faisaient leur petit bout de chemin – sans forcément en parler aux autres, mais ils auraient fini par le faire, non ? Un jour ou l’autre. En attendant, cela n’appartenait qu’à eux, et cela faisait du bien, aussi. Pas de pression. Pas de jugements. C’était juste eux deux. Et ils étaient heureux. Sans se douter, sans imaginer ce qui les attendait. Sans se douter, de ce drame qui allait les ébranler. Elle n’a jamais su, jusqu’à il y a récemment, Arlo. Cela fait à peine quelques jours, qu’elle est au courant. C’est vrai, la communication s’est rompue – sans qu’ils ne l’aient voulu. Elle a appris, compris, les raisons du silence de Hasan. Elle a appris pourquoi il ne réapparaissait plus, pourquoi il ne postait plus rien sur Instagram, pourquoi il semblait s’être évanoui dans la nature, du jour au lendemain. Peut-être que cela change beaucoup de choses ; mais de toute évidence, cela ne change rien entre eux. La communication est quand même brisée. Leur couple n’est plus, depuis plus d’un an, désormais. Ils sont devenus des inconnus. Ils ont vécu des choses, difficiles. Mais chacun de son côté.

Devrait-elle lui dire, ce qu’elle a vécu, Arlo ? Devrait-elle lui balancer, comme un cheveu dans la soupe, qu’en son absence, elle a découvert être enceinte – découverte qui l’a conduite à avorter ? Hasan n’a pas choisi d’être absent, pas vraiment – pas comme elle l’imaginait, en tout cas. Alors cela change la donne. Mais ils ne communiquent pas vraiment mieux qu’avant. Il y a comme une cassure, entre eux, à présent. A cause de l’autre fois, sans doute. A cause de ce quiproquo. Peut-être qu’elle devrait lui dire, Arlo. Mais ce soir, ce n’est définitivement pas le moment. Elle ne sait pas si ce sera un jour le cas. Elle ne sait pas s’il doit à tout prix savoir. Pourtant, elle aurait peut-être besoin de se libérer de ce poids. Mais non, pas ce soir. Hasan n’a pas l’air dans son état normal. Hasan a l’air d’aller mal. Elle le connaît assez bien, tout de même – peu importe qu’ils aient changé, en un an. Peu importe qu’ils n’aient pas vécu les mêmes choses. Elle croit, Arlo, qu’il n’est pas devenu un total étranger. Maintenant, ils sont là, dehors, dans le froid de novembre – elle tente de le convaincre de rentrer, mais il ne veut pas, Hasan. Et elle ne peut pas le laisser comme cela. Il faut que quelqu’un veille sur lui, que quelqu’un s’assure qu’il va bien. Mais cela semble l’étonner. Pire : il en rit, de ce rire amer, Hasan. « Bah moi, j’m’en fous pas. » Qu’importe ce qu’il s’est passé entre eux. Qu’importe la communication rompue. Qu’importe tout ce qui ne va pas, tout ce qu’ils ne sont plus. Qu’importe que ce soit fini. Elle est encore capable d’être objective, Arlo. Et surtout, elle n’est pas tout à fait passée à autre chose, elle tient encore à lui. Elle souffre de le voir, comme cela. Comme elle souffre du fait, qu’il lui parle de cette façon-là. Il lui en veut probablement encore, pour la dernière fois. « Pourquoi tu dis ça ? » Elle a bien compris que cela faisait référence à ses horaires de boulot – pas tout à fait naïve, non plus. Elle sait bien que son job n’est pas non plus celui qu’il aimerait faire – que lui, son truc, c’est l’art. Un truc qui les avait rapprochés, au début. « Qu’est-ce que tu vas faire, alors ? Tu vas rester là jusqu’à ce qu’tu t’endormes ? » Elle hausse les sourcils. N’y croit pas vraiment. Peut-être qu’il va tenter d’aller dans un autre bar, où on voudra bien le servir. Peut-être qu’il veut juste se rendre malade, ce soir. Poursuivre ce comportement autodestructeur. Parce que cela, elle le remarque bien, Arlo. Non, Hasan ne va pas bien.
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Hasan Pravesh
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· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Ven 5 Nov - 14:32
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Il voulait juste vivre sa vie Hasan et techniquement, ça ne semblait pas être un truc complètement impossible. La plupart des autres personnes, ils avaient la possibilité de choisir à peu près ce qu’ils voulaient faire de sa vie. Pourquoi pas lui ? Techniquement, il aurait pu faire les études qu’il voulait, ce n’était clairement pas une histoire d’argent et pourtant, il répondait aux attentes de son père Hasan, mais pas aux siennes. Il était coincé dans une vie dont il ne voulait pas. Coincé dans ce job qui le lui convenait pas, dans lequel il n’était clairement pas épanoui. Coincé dans cette position de tueur, même si ça avait été un accident. Il pourrait dire la vérité, admettre qu’il n’avait pas été au volant de la voiture ce soir là, mais sa loyauté l’en empêchait. C’était idiot, quand on voyait que Léon de son côté semblait avoir bien vite oublié ce qu’il avait sacrifié pour lui. De toute façon, après avoir plaidé coupable sans sourciller, personne ne le croirait s’il devait revenir sur sa déposition. Il s’était mis lui-même dans cette situation et il n’en sortirait jamais. C’était lui aussi qui avait choisi d’accepter ce marché avec son père, alors peut-être bien qu’il devrait se taire et accepter ses erreurs. Plus facile à dire qu’à faire. Les choix qu’il avait dû faire s’étaient plus ou moins imposés par les situations dans lesquelles il s’était retrouvé. Volonté de sauver un ami, volonté de sortir de prison et voilà sa vie complètement ruinée.

Il n’avait pas la force de reprendre sa vie en main, de toute façon, il savait que c’était peine perdue. Son père trouverait toujours un moyen de faire de lui ce dont il avait envie, en oubliant qu’il était humain et qu’il devrait avoir le droit de faire ce que lui, il voulait. Clairement un détail omis par son paternel. S’il ne pouvait pas se sortir de là, tout ce qui lui restait alors, c’était ses interminables fêtes et les trucs qu’il pouvait avaler pour se vider la tête. Pas sain, mais libérateur. La nuit au moins, il se sentait libre. Et puis l’effet de la drogue et de l’alcool finissait par se dissiper, le laissant encore plus au fond du trou. Alors il recommençait. Cycle classique et infernal de l’addiction. Là, il retombait peu à peu et c’était violent, assez pour faire un scandale idiot dans un bar et pour envoyer chier Arlo. Elle pouvait toujours le haïr un peu plus, il n’était plus à ça prêt. De toute façon, entre elle, ses potes où la terre entière, il n’y avait probablement personne pour le détester plus qu’il ne se détestait lui même. Pourtant, Arlo, elle disait qu’elle voulait s’assurer qu’il aille bien. Elle disait se soucier de lui, là où personne n’en avait rien à faire. « Pourquoi ? » Il demanda à nouveau, parce que ça n’avait pas de sens à ses yeux qu’elle se soucie de lui. Il avait bien compris la dernière fois qu’elle lui en voulait et qu’elle avait une opinion bien tranchée sur le genre de personne qu’il était. Pourquoi se soucier du gosse de riche qu’il était hein ? « Tant que je vais bosser et que je fais c’qu’on me demande, tout va bien. » C’était l’image qu’il renvoyait quand il enfilait son costard et qu’il allait serrer des mains, adresser des sourires à tout un tas de personnes. Son père il se souciait plus de savoir s’il n’avait pas les pupilles trop dilatées au travail, que de son état général. Il pourrait bien faire une overdose pendant la nuit que ce serait le cadet de ses soucis, il serait juste enragé parce qu’il ne se pointerait pas à son poste le matin et parce que ça salirait l’image de la famille. « J’en sais rien, je vais fumer ma clope déjà et je verrais après. » Se projeter dans le futur – même immédiat – c’était difficile. Il ne savait pas où il terminerait sa soirée Hasan, dans le fond, il ne le savait jamais. Il se contentait d’improviser, pas toujours sobre, alors ça ne donnait pas toujours les meilleurs plans, mais jusqu’à présent, il s’en était sorti, alors ça irait, encore ce soir.
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· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Sam 6 Nov - 19:03
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Un an, ce n’est pas suffisant pour oublier. Peut-être que d’autres y arrivent, peut-être que d’autres auraient déjà tourné la page, mais pas elle. Ce n’était pas juste un amour d’été, un amour de vacances. C’était plus sérieux que cela pour elle, c’était important, c’était sincère – c’était une belle histoire, qui pouvait les mener loin. Elle en était convaincue, Arlo. Elle avait cru en eux. Elle s’était peut-être attachée trop vite, mais ç’avait été naturel, il n’y a rien qu’elle aurait pu faire pour l’empêcher. C’était juste, à ses yeux, une putain d’évidence, eux deux. L’alchimie était grande, et rien ni personne ne pouvait faire quoi que ce soit contre cela. C’est ce qu’elle pensait, un peu naïvement, en tout cas. Arlo, elle avait cru dur comme fer à leurs projets, à ceux qu’ils s’imaginaient mener à New-York, ensemble – une autre vie, un autre monde, loin des contraintes des Hamptons. C’était beau, c’était idyllique, c’était peut-être idéaliste, mais elle aimait ces jolis projets, Arlo. Certains diraient peut-être que ce n’était qu’une amourette d’été pas bien difficile à oublier, mais ce n’était pas le cas de cette histoire-là. Ce n’est pas le genre d’histoires que l’on oublie en un claquement de doigts. Arlo, en tout cas, elle ne pouvait pas.

Elle a essayé de tourner la page, mais il ne suffit pas de le vouloir pour y arriver. Elle le sait, depuis le temps, Arlo. Des histoires, elle en a connu d’autres – pas beaucoup, au vu de son jeune âge, mais elle sait quand même comment cela marche. Elle, elle a besoin de plus qu’un an pour avancer, et peut-être que le fait de ne pas connaître de véritable rupture l’a freinée. Peut-être que maintenant, ce sera plus simple. Et pourtant, Arlo, elle souffre toujours, Arlo, elle se morfond encore. C’est une situation trop compliquée, qu’il lui fait encore démêler. Peut-être doit-elle totalement s’expliquer avec Hasan. Lui dire tout ce qu’il ne sait pas. Avoir une conversation posée. Mais elle n’est pas certaine d’être de taille.
Et elle n’est pas certaine qu’il ait envie de la voir, ni de lui parler.
C’est toujours compliqué.

Et maintenant, les revoilà chacun de retour sur la route de l’autre. Comme s’ils ne pouvaient pas passer une soirée tranquille, paisible. Elle n’a pas l’air de l’être, pour Hasan. Lui, il a l’air d’avoir décidé de se mettre la tête à l’envers le plus possible. Pas son genre à elle. Elle, elle n’aime pas cela. Au moins, il n’a pas insisté, il a quitté le bar, mais il en écumera sans doute d’autres, Hasan. La conversation n’est pas plus agréable, mais au moins, il est un peu moins blessant. Au moins, ils peuvent parler un peu – mais de tout, sauf d’eux. Lui, il n’a pas l’air de comprendre pourquoi elle ne se fout pas de ce qui lui arrive. Pourquoi elle veut veiller sur lui. Sans doute qu’en un an, elle devrait déjà l’avoir oublié, faire peut-être sa vie avec quelqu’un d’autre, pas ressasser, se morfondre, comme elle le fait encore. « J’veux pouvoir dormir sur mes deux oreilles. Faut pas laisser les gens seuls quand ils sont dans ton état. » Mais bien sûr, si elle ne s’en fiche pas, Arlo, c’est parce qu’elle tient toujours à lui. Parce qu’elle l’aime encore, même. Mais cela, elle ne le dira pas, la blonde. Ils n’en sont plus là. Elle ne se ridiculisera pas. Et puis, à quoi bon, de toute façon ? Ils ne sont plus que des étrangers, l’un pour l’autre. Ils ne se connaissent plus ; trop de choses les séparent, maintenant. « On est tous bons qu’à bosser, de toute façon. » Elle hausse les épaules. Elle, elle aurait aimé faire un travail qui lui plaise – c’est pour cela qu’elle a fait cinq ans d’études, après tout. C’était dans un but bien particulier, mais cela n’a pas suffi. Maintenant, elle se retrouve à devoir changer des nappes, à sourire aux clients, à se la fermer quand on ne lui parle pas correctement. Ce n’est pas son job de rêve, bien au contraire. Et elle y pense encore, parfois, Arlo. « Okay, si tu le dis. » Elle espère quand même qu’il va finir par plier et rentrer chez lui, parce qu’il commence à faire froid – et voilà qu’elle frissonne, Arlo, avec sa robe, ses collants, son manteau ne descendant pas assez bas pour réchauffer ses jambes. « Tu devrais peut-être manger quelque chose. » Et si, en plus, cela pouvait lui permettre de se mettre au chaud, cela l’arrangerait. Mais elle n’a pas non plus envie de rester trop longtemps à côté de lui, Arlo. Elle a toujours mal, même si la blessure est moins vie maintenant qu’il n’est plus ironique, ni désagréable.
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Hasan Pravesh
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age : vingt-cinq ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-cinq ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
orientation : pansexuel, aime les gens, ce qu'ils sont, pas leur genre, c'est juste une étiquette dont il se fiche. Pas totalement assumé, petit secret bien à lui qui, il espère ne viendra pas aux oreilles de son père ; serait bien capable de gâcher ça.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
habitation : suite de luxe au roundtree, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Manhattan et un atelier de peinture dans les hamptons dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
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· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Sam 6 Nov - 20:38
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-- ft / @Arlo Mansfield
tw: alcool, drogue, idées suicidaires
Il était fatigué Hasan. Pas la fatigue accumulée au cours d’une journée donnant envie de se mettre au lit le plus rapidement possible. Non, c’était une fatigue généralisée. Une lassitude face à la vie, un dégoût de la réalité. Tout ce en quoi il avait cru à un moment, ça lui passait sous le nez sans qu’il ne puisse y faire grand-chose. Peut-être qu’il devrait prendre son courage à deux mains et dire à son père qu’il pouvait bien aller se faire foutre. Il y avait souvent pensé le brun. Il rêvait de lui hurler à la figure, tout ce qu’il avait sur le cœur Hasan. Mais il ne disait rien. Trop faible sans doute, trop peureux aussi. Trop lâche. Il avait compris que son père était du genre à ne pas lâcher l’affaire. Quand il voulait quelque chose, il l’obtenait. Alors il trouverait toujours un moyen de le coincer. Il était comme la mouche se prenant dans la toile de l’araignée, Hasan, incapable de s’en échapper. Son père avait toujours un coup d’avance et, pour une raison qui lui échappait, il avait décidé de lui pourrir la vie. Qu’est-ce que ça lui apportait à son père, qu’il travaille dans cette fichue chaîne d’hôtel ou qu’il essaie de vendre ses toiles hein ? Dans le fond, il aurait pu trouver quelqu’un de mieux qualifier pour le job qu’il lui avait confié, quelqu’un qui risquait moins de faire une connerie. Pourquoi prendre autant de risque pour quelqu’un qu’on avait passé sa vie à traité de bon à rien ?

Il n’avait pas la réponse à cette question le brun et il ne la poserait pas à son père. Ce dernier ce contenterait d’un regard dédaigneux, avant de lui faire comprendre qu’il pouvait aller poser ses questions existentielles à quelqu’un d’autre. Il était habitué à l’indifférence ou au mépris de son père le brun. Des moments tendres, des gestes d’amour, ça il n’en avait jamais connu avec lui. Non, son père, il fallait croire que son but ultime, c’était juste de faire de sa vie un enfer et il pouvait être fier de lui, parce que c’était une réussite. Il maudissait son existence le brun. Enchaînait les épisodes dépressifs et ce n’était pas aux anti-dépresseurs qu’il tournait pour aller mieux. Plus invasif, plus destructeur, plus dangereux, ce qu’il avalait finirait par lui coûter la vie. Tant pis. Personne ne s’en souciait de sa vie. A part Arlo, apparemment. Vague espoir qu’elle lui dise qu’il était important à ses yeux. Compter pour une personne sur cette fichue planète, ça aurait pu être agréable. Mais c’était à sa conscience qu’elle pensait, évidemment. Coup de couteau dans un cœur déjà brisé. « Tu peux avoir la conscience tranquille. J’sais pas comment, mais j’arrive toujours à rentrer. » Pour l’instant en tout cas. Y aura peut-être un jour où ce sera pas le cas. Pas un accident. Une volonté de se foutre en l’air une bonne fois pour toute et sans doute que personne n’irait le chercher avant que son macchabée soit dans un sale état. « Ouais. Est-ce que les gens normaux font des enfants juste pour ça ? » Rire amer lâché après sa remarque. Question sans doute rhétorique. Évidemment que les gens normaux ne faisaient pas des enfants juste pour assurer leur héritage ou il ne savait trop quel connerie. Ça c’était le truc de son père ou de la plupart de ces gens riches qu’il côtoyait au quotidien. C’était pareil pour la plupart de ses amis, ils n’étaient que des pantins dans les mains de leurs parents. Il n’avait pas d’enfants, mais clairement s’il en avait un jour – peu de chance que ça arrive cela-dit – il ne voudrait pas leur tracer une route qu’ils seraient obligés de suivre. Il penserait à leur bonheur avant son héritage. « J’ai pas faim. » Pourtant, manger, ça faisait probablement partie des choses qu’il ne faisait pas assez. Pas le temps le midi, pas l’occasion le soir. Pas envie de quitter son banc pour le moment. « Il caille et t’as rien sur le dos. Tu devrais vraiment rentrer, ou aller je sais où, faire ce que tu as prévu de faire. Tu perds ton temps Arlo. Si ça peut soulager ta conscience, je passerai au restaurant demain. » Comme ça elle le verrait et serait rassurée. Elle pouvait vraiment partir la conscience tranquille la blonde, il commençait à avoir l’habitude de ce genre de soirées.
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Arlo Mansfield
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Arlo Mansfield
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age : vingt-quatre ans.
statut civil : célibataire, enamourée d'un gosse de riche qui s'est bien fichu d'elle.
orientation : bisexuelle.
occupation : serveuse au restaurant de l'hôtel The Roundtree, en attendant de trouver un premier emploi dans sa branche, après des études en histoire de l'art.
habitation : en colocation, à sag harbor.
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· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Dim 7 Nov - 18:46
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(@Hasan Pravesh)

(tw : avortement)
Elle ne sait pas trop sur quel pied danser. Elle ne sait pas ce qu’elle est censée ressentir, elle ne sait pas ce qu’elle est censée faire, Arlo. Elle sait maintenant que s’il ne répondait pas, ce n’était pas tout à fait volontaire. Peut-être alors, qu’il ne voulait pas vraiment rompre avec elle. Est-ce qu’il a pensé à elle, tout ce temps, Hasan ? Est-ce qu’il a regretté de ne pas pouvoir lui envoyer un message, de ne pas lui avoir donné signe de vie ? Elle se le demande, depuis l’autre fois, Arlo. Elle se demande s’il a pensé à elle, comme elle a pensé à lui – bien que pas de la même façon. Pendant un an, elle a cru qu’il lui avait volontairement brisé le cœur, par son silence. Maintenant, tout est différent – et pourtant, pas tant. Il s’est fermé l’autre fois, il lui a parlé de cette façon si désagréable et froide. Elle l’avait cherché, sans doute. Parce qu’elle ne savait pas, parce qu’elle ne savait rien. Persuadée de n’avoir été qu’un jouet, qu’un caprice, qu’une distraction pour un gosse de riche qui enchaînait les conquêtes, de toute façon. Persuadée de ne pas être aussi importante, pour lui, qu’elle l’imaginait. Persuadée de ne pas avoir compté – alors qu’il était son monde. Il lui a parlé de cette façon si froide, comme s’il avait fallu qu’elle devine, qu’elle sache. Comme si elle était coupable de son emprisonnement. Et puis, il y a eu ses sms – pire que froids, le ton était glacial. Sec, distant, accusateur. Comme si elle avait fait exprès de monter tout le monde contre lui.

Elle ne savait pas, Jo. Elle ne savait pas, parce qu’Arlo n’avait pas encore eu le temps d’intégrer le retour de Hasan, parce qu’elle n’avait pas eu le temps de comprendre tout ce que cela impliquait, ni ce que cela signifiait. Les messages de Hasan ont brisé un peu plus son cœur, elle a trouvé cela injuste – ces reproches, cette rancœur. Comme si les rôles étaient inversés. Soudainement, c’était elle qui était la coupable, elle qui avait tous les torts.
C’est vrai, elle ne sait pas sur quel pied danser.
Même maintenant.

Elle ne sait pas si elle est censée lui en vouloir, quand même. Probablement qu’elle a toujours un peu de cette rancœur – elle en a même gagné une nouvelle, avec cette façon que Hasan a de lui parler, désormais. Ils sont loin, les mots d’amour. Maintenant, ce n’est plus que de l’indifférence, ce n’est plus que de la haine. Pourtant, Hasan semble doucement délaisser l’ironie pour lui parler à peu près normalement – elle ignore s’il retrouve peu à peu ses esprits, ou s’il s’apaise parce qu’elle a baissé les armes de son côté ; décidément pas prête pour une énième bataille, son cœur est déjà bien trop amoché. Et de toute façon, il pourrait bien lui en vouloir pour dieu seul sait quoi, qu’elle continuerait de s’inquiéter, Arlo. Pourquoi ? Elle pourrait lui crier que la réponse est évidente, mais la fierté la retient. Il ne mérite peut-être plus ses mots d’amour, qu’importe ce qu’il a vécu – elle ne mérite pas sa froideur, pour n’avoir jamais su. « C’est pas spécialement rassurant d’entendre ça. » Cela sous-entend que ce n’est ni la première, ni la dernière fois qu’il se retrouve dans cet état. Mais ils sont jeunes, et quand on est jeune, il faut en profiter, n’est-ce pas ? Se mettre la tête à l’envers, se taper des nuits blanches, à faire la fête et à faire de nouvelles rencontres. Pas son genre. Pas tout le temps. Pas assez pour que cela soit un problème. Dans le cas de Hasan, cela a l’air d’en être un. Il a l’air bousillé, Hasan. Elle le sent, Arlo. Parce que, malgré tout, elle le connaît mieux qu’il ne se l’imagine. Elle ne comprend pas bien tout ce qu’il dit, néanmoins. Ne sait pas trop que répondre à sa réflexion sur les gens qui font des enfants pour qu’ils ne soient qu’utiles de 9 heures à 18 heures. Elle ne sait pas tout, Arlo. Il est encore tout un pan de la vie de Hasan, aujourd’hui, qu’elle ne comprend pas, ne connaît pas. Et la prison en fait partie. Peut-être qu’elle devrait baisser les bras, Arlo, mais elle n’y arrive pas. Elle ne peut pas oublier. Elle ne peut pas le laisser. Et il est tellement de choses qu’elle voudrait lui dire – à commencer par l’avortement – mais elle ne se sent pas vraiment assez forte pour cela. Elle voudrait juste qu’il rentre, maintenant, parce que ce n’est pas le moment pour une discussion profonde, une discussion sérieuse et encore moins douloureuse. Elle aimerait l’aider à se sentir mieux, Arlo, à lui faire manger quelque chose. Mais évidemment, Hasan n’est pas de cet avis. « J’me doute que t’as pas faim, c’est pas franchement la question, là. » De tous temps, elle est d’une patience d’ange, Arlo. Et probablement ange tout court. Pourtant, face à Hasan, elle semble que sa patience s’effrite. Peut-être parce qu’il éveille trop de sentiments, et en l’occurrence, trop de sentiments différents, pour qu’elle arrive à faire preuve d’obstination. « J’ai un manteau. » qu’elle proteste, Arlo. « Mais oh, si tu passes au restaurant demain, tout va mieux, me voilà rassurée ! » ironise-t-elle, en faisant de grands gestes pour mimer un soulagement exagéré. « Non mais sérieux. Si t’as déjà vu quelqu’un dans ton état, tu sais qu’le laisser partir tout seul, c’est pas rassurant du tout. On serait égoïste de le laisser partir. » Sans se douter à quel point ça peut faire écho à son accident. « Et tu sais quoi : j’ai rien de prévu en fait, alors j’ai toute la nuit. » Mais elle travaille demain, alors elle n’a pas envie de se coucher à l’aube. Pourtant, Arlo, elle aussi, elle peut être obstinée, quand elle le veut.
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Hasan Pravesh
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· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Dim 7 Nov - 19:37
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tw: alcool, drogue, accident de voiture
Il flirtait constamment avec le désespoir le brun. Il n’avait jamais été hyper bien dans sa peau Hasan. Toujours le gamin un peu rongé par les idées noires, pas forcément toujours à l’aise là où il avait grandi. Le gosse qui rentrait pas dans le moule et qui ne se sentait pas à sa place parmi les siens. Y avait eu Kala qui l’avait compris quand ils avaient été plus jeune. Les jumeaux, deux parties d’un tout, si proches et pourtant si différents l’un de l’autre. Les deux faces d’une même pièce. Mais son lien avec Kala s’était effrité au fil du temps. Elle avait souvent rattrapé ses conneries, elle avait essayé de l’aider, jusqu’au jour où ça avait été trop pour elle. Peut-être qu’il l’avait volontairement poussée à bout, pour qu’elle abandonne. Une partie de lui avait toujours été jaloux d’elle de toute façon. Parce qu’elle, elle était capable de suivre le chemin qu’on lui avait tracé, sans broncher. Elle rentrait dans le moule. Elle était parfaite. Leur père, il avait toujours été moins dur avec elle qu’avec lui. Aujourd’hui, avec Kala, c’était compliqué. Il essayait de ne pas la décevoir, mais ça viendrait tôt ou tard. Ça venait toujours. Il n’était bon qu’à ça de toute façon Hasan, décevoir les autres. Plus jeune, il y avait eu sa mère aussi pour l’aider. Elle avait été là pour lui. Ils avaient partagé bien des choses ensemble et puis elle était morte et ça n’avait fait qu’exacerber son mal-être à Hasan.

Il avait réussi à tout gérer pendant un temps. Il avait trouvé un bon moyen d’évacuer, souvent à travers l’art. Ça avait eu un côté libérateur. Il pouvait tout balancer sur une toile, sur du papier et ça le calmait pendant un temps. Y avait déjà eu les soirées, la drogue, les excès. C’était moins régulier, probablement un peu moins destructeur. Puis y avait eu Arlo. La découverte de l’amour, sans doute. Il en avait des ex, des histoires avant la blonde, mais Arlo, elle avait été unique. La seule histoire qui lui avait semblé vraiment réelle. Elle avait été courte, mais tellement sincère. Une bouffée d’air frais dans sa vie. Les plans faits sur la comète qui lui avait permis de voir une porte de sortie à tout ce qui lui donnait l’impression d’étouffer. Y avait eu tellement d’espoir dans cette relation. L’impression qu’enfin, il allait sortir du trou. Avec elle, il ne souffrait pas. Il était heureux, il avait pas besoin de fuir. Forcément, ça n’avait pas duré. A croire qu’il était voué à macérer dans sa misère et dans la solitude. Pris dans le flot de relations soit éphémères, soit fausses. Léon en était la preuve. La grande amitié qui n’avait été qu’une mascarade. Alors ouais, ce soir, s’il avait pu entendre Arlo dire qu’il comptait encore pour elle, ça aurait pu soulager un peu ses peines. Mais c’était toujours la même rengaine. On se fichait bien de lui. Il pouvait bien rentrer à l’hôtel au final, il serait pas moins seul dans sa merde qu’en cet instant. « Ça prouve au moins que je maîtrise la situation. » Qu’il était résistant, parfois plus qu’il ne le voudrait. Il trouverait son chemin jusqu’à ce maudit hôtel, peut-être avec des arrêts ici et là, peut-être avec une nuit passée Dieu seul savait où. Mais il y retournerait, évidemment. Il n’avait pas le choix. Volonté de son père d’avoir le contrôle sur sa vie. Il n’était là que pour ça. Il ne savait pas trop comment interpréter le silence d’Arlo suite à sa question. Peut-être qu’elle ne savait pas quoi dire, peut-être qu’elle s’en fichait. Puisqu’il était ce gosse de riche qui avait tant de chance d’être né au bon endroit, sans doute qu’elle le voyait comme une drama queen qui se plaignait d’un rien. Il avait bien compris ce qu’elle pensait de lui la blonde. Il haussa les épaules à sa remarque, si elle s’en doutait, ça servait à rien de le suggérer. « J’ai vu pire que ça Arlo. Un corps qui passe à travers un pare-brise pour atterrir des mètres plus loin, y a rien à faire, c'est coincé dans mon crâne, peu importe c'que je fais pour oublier. Je connais les risques probablement mieux que personne, j'en ai payé les conséquences. Je suis assis sur un banc, loin de ma voiture. Alors tout va bien. » Tant qu’il bougeait pas de ce banc tout allait bien et pour l’instant il n’avait pas l’intention de bouger, probablement même pas la force. Il était probablement plus en sécurité sur ce banc qu’à l’hôtel. « Si ça te fait plaisir de passer ta nuit sur un banc, qu’est-ce que tu veux que je te dise. » Il haussa les épaules, laissa tomber ce qu’il restait de sa clope pour l’écraser sous son pied. Il n’avait pas envie de bouger alors si elle comptait vraiment rester là toute la nuit, qu’elle le fasse, elle ne pourrait pas dire qu’il n’avait pas essayer de sauver sa soirée.
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Arlo Mansfield
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· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Dim 7 Nov - 21:27
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(tw : avortement, accident de voiture)
Elle ne sait plus à quel moment elle a commencé à considérer que c’était une rupture. A partir de quel message, resté sans réponse. Elle ne sait plus quand est-ce qu’elle a compris qu’il ne répondrait jamais plus. Mais elle se souvient de l’inquiétude, dès la première réponse s’étant faite attendre. Elle se souvient de la tourmente, de l’angoisse, lui rongeant le ventre. De cette attente abominable, de plus en plus insupportable, à mesure que le temps passait, que les jours s’enchaînaient. Au début, elle a cru que c’était à cause de tout cela, le retard. Elle croyait que ce n’était qu’un caprice de plus de la part de son corps, habituée aux irrégularités de son cycle, aux retards causés par le stress et autres événements. Mais elle a commencé à se poser des questions, Arlo, jusqu’à ne plus pouvoir nier l’évidence. Heureusement qu’elle a fini par ouvrir les yeux, sans doute – avant qu’il ne soit trop tard. La vérité, était tombée comme un couperet. A l’intérieur d’elle, la vie grandissait. Idée nouvelle qui l’avait mise étrangement mal à l’aise – parce qu’Arlo n’était pas prête. Parce qu’elle n’en était pas là, ni dans sa vie, ni dans sa tête, et certainement pas dans son cœur. Il lui restait un an d’études, encore – une dernière année qu’elle ne pouvait certainement pas gâcher avec un bébé.
Le mot, dans sa tête, avait résonné bizarrement.
Parce que c’était trop tôt.
Parce que ce n’était pas le moment.
Parce qu’elle ne savait pas ce qu’elle voulait vraiment.
Ne savait pas, si un jour, elle voudrait être maman.
Parce qu’au fond, elle n’était encore qu’une enfant. Pas prête à jouer à l’adulte, pas prête à faire comme les grands.

Elle a pris la décision qui s’imposait. La décision, qu’elle pensait être la meilleure. Même si Hasan avait été là, elle l’aurait fait. Mais il était absent, et cela aussi, pesait dans la balance. Tout cela, c’était il y a un peu plus d’un an. Et dans le fond, pas un jour ne passe sans qu’elle y pense. Sans qu’elle ne sente ce vide en elle. Elle ne pensait pas se sentir comme cela, Arlo. Elle n’imaginait pas. Mais ce n’est pas un truc banal. Ce n’est pas quelque chose que l’on oublie. Peut-être qu’une partie d’elle, une toute petite partie d’elle, aurait pensé, aimé, le garder. Peut-être qu’une toute petite partie d’elle ne pouvait s’empêcher d’aimer l’idée de ce que cela pouvait être. De ce que cela pourrait donner. Peut-être avait-elle eu tort, mais elle n’avait pas pu s’empêcher d’imaginer un monde dans lequel elle aurait gardé ce bout de vie qui grandissait dans son ventre. Un monde avec Hasan, indéniablement – parce que sa première pensée était allée à lui. Mais Hasan, de toute façon, n’avait plus donné signe de vie. Pas sa faute ; elle le sait, maintenant. Peut-être est-ce pour cela, qu’elle y repense, encore et encore. Se torture, indéfiniment. Il ne sait toujours pas, Hasan. Elle ne sait pas, si un jour, elle lui dira. Pas maintenant, en tout cas. Pour l’instant, elle doit veiller sur lui, Arlo. Puisque personne d’autre ne le fait, apparemment. A ce moment-là, Hasan, il lui paraît cruellement seul. Idée qui lui serre le cœur. « C’est pas parce que tu maîtrises habituellement la situation, que ce sera toujours le cas. » Non, un jour, cela pourrait déraper. Un jour, cela pourrait s’avérer fatal. Elle n’a pas envie que cela arrive, Arlo. Elle s’est assez inquiétée à son sujet comme cela. Et elle continuera de le faire, probablement. Parce qu’elle l’aime – parce qu’elle veut son bonheur. Parce qu’elle veut qu’il aille bien. Mais aujourd’hui, elle a perdu le droit de prendre soin de lui. Tout cela pourquoi, au juste ? S’il a été emprisonné, peut-on considérer qu’ils ont rompu ? Ils ne sont plus un couple, pourtant – quelque chose s’est cassé entre eux.
Ils ne savent même plus se comprendre. Ils ne savent même plus s’écouter. Et il y a toute cette fierté, qui s’est installée. Elle ne veut pas le laisser, Arlo, mais elle aimerait qu’il l’écoute, qu’il soit raisonnable, qu’il ne se ferme pas face à tout ce qu’elle peut lui dire. Elle ne sait pas pourquoi elle a de l’espoir qu’il le fasse, alors que précisément, ils ne sont plus rien. Peut-être qu’elle est juste conne de s’accrocher comme cela, de s’inquiéter pour lui. Elle ne sait pas trop ce qu’elle cherche à faire, là, comme cela – à lui faire comprendre qu’elle s’inquiète, peut-être. A lui faire comprendre que c’est important pour elle de savoir qu’il va bien. Qu’il est en vie, du moins. Ce qu’il lui répond lui serre le cœur, la refroidit d’un coup. Elle imagine la scène, malgré elle. Imagine ce qu’il a vécu. Elle ne peut pas comprendre ; elle n’a rien vu. « Est-ce que t’en as parlé à quelqu’un ? » qu’elle finit par murmurer, osant un instant le regarder. « Pas à ton procès, pas à ton avocat. Juste à un psy ou… je sais pas. » A quelqu’un, quoi. Parce qu’il ne faut pas garder tout cela pour soi. Elle le connaît quand même assez, Arlo. Elle le voit bien ressasser, y penser encore et encore. N’importe qui le ferait. N’importe qui serait ébranlé ; coupable ou non. « Non, ça m’fait pas plaisir, j’préfèrerais être bien au chaud dans mon lit. Mais c’est comme ça. » Elle hausse les épaules, Arlo, sans décroiser les bras. Malgré elle, elle se tend avec le froid. Sent ses membres s’engourdir, à certains endroits – épaules, coudes, genoux. « J’croyais que tu comptais pas rester là toute la nuit, toi. » C’est con, de maintenir le contact comme cela. Elle doit avoir l’air bien pathétique, Arlo, à rester. A se prendre la tête comme elle le fait. « T’as pu sortir plus tôt, alors. » qu’elle finit par reprendre, après un long silence. Et cette fois, elle ne fait pas allusion au bar ou quoi que ce soit – non, elle parle de la prison. Ce sujet qu’ils évitent, finalement – sauf quand Hasan le lui balance par sms pour lui faire comprendre que ses copines n’ont pas envie de faire face à son avocat. Mais sérieusement, sans ironie, sans fierté, ils n’en ont pas parlé. Ils devraient, peut-être. Mettre cartes sur table, une bonne fois pour toutes – pour couper le cordon, reprendre leur route. Ne plus se voir, et s’oublier, enfin.

Peut-être.
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Hasan Pravesh
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Hasan Pravesh
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age : vingt-cinq ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-cinq ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
orientation : pansexuel, aime les gens, ce qu'ils sont, pas leur genre, c'est juste une étiquette dont il se fiche. Pas totalement assumé, petit secret bien à lui qui, il espère ne viendra pas aux oreilles de son père ; serait bien capable de gâcher ça.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
habitation : suite de luxe au roundtree, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Manhattan et un atelier de peinture dans les hamptons dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
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· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Dim 7 Nov - 22:22
now our rainbow is gone.

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tw: alcool, drogue, accident de voiture, idées suicidaires.
C’était dur de se remettre de tout ce qui lui était tombé dessus ces derniers temps. L’accident, la prison. Les souvenirs hantés par cette nuit là, tout autant que par les nombreux passages à tabac en prison. Et cette impression, une fois sorti que tout le monde l’avait laissé tomber. Son meilleur ami, tout particulièrement. Il avait pris pour lui et il semblait s’en foutre. Et le monde qui avait continué de tourner comme si de rien n’était pendant que lui il était en prison. Ça lui donnait l’impression d’être complètement insignifiant, même aux yeux de ceux pour qui il avait cru compter. Personne n’avait rien su pour Arlo et lui, alors évidemment personne n’avait prévenu la blonde et pourtant, il avait rêvé de la voir se pointer au parloir par moment. Il aurait voulu garder ce petit bout de réconfort, même derrière les barreaux. Le seul truc bien qu’il lui était arrivé depuis des années. Mais non, il l’avait perdue elle aussi. Histoire sacrifiée pour un ami qui de toute évidence n’en était pas vraiment un. Arlo, victime collatérale de cette histoire auprès de laquelle il ne s’était même pas excusé. Il n’était pas revenu vers elle après la prison. Il avait cru que ce serait mieux comme ça, surtout pour elle qui, indéniablement méritait mieux qu’un type comme lui. Pas la peine de lui imposer ses maux. Elle avait mieux à faire de de gérer ce qu’il était devenu. Il aimerait qu’on l’aide le brun, mais tout ce qu’il faisait, c’était repousser ceux qui essayaient.

Exactement ce qu’il faisait ce soir avec Arlo en essayant de la convaincre de partir, de le laisser là et d’aller faire sa vie. Alors que paradoxalement, il aurait voulu l’entendre dire qu’elle tenait à lui. Il était vraiment un imbécile, un pauvre con. Un mec perdu qui ne savait à peine comment penser correctement. Ses appels à l’aide étaient silencieux et quand l’aide venait, il voulait s’en échapper. Ça n’avait pas de sens dans le fond. Il était instable, insupportable. Bête noire qu’elle devrait fuir Arlo, clairement et pourtant, elle avait décidé de rester. « Et personne ne remarquera, alors ce sera pas bien grave. » Un autre soir que ce soir, elle n’y ferait pas attention non plus. Elle se dirait juste qu’il avait de nouveau disparu des Hamptons et fin de l’histoire. Elle ne serait même pas la seule à penser comme ça, il en était certain le brun. Lui absent du tableau, le monde s’en moquerait complètement. Triste réalité qu’il avait bien comprise durant son séjour en prison. Il tenta à nouveau de la faire partir mais non, elle était toujours là sur ce banc Arlo. Il y avait des choses dont il ne parlait pas, ou peu qui finalement sortaient en face d’elle, presque comme si c’était naturel. Peut-être parce que c’était elle. Pour le temps que ça avait duré entre eux, elle avait été sa confidente, celle a qui il pouvait tout dire. Ses passions, ses rêves, ses envies. Ses maux toujours à demi-mot. Il agita la tête de droite à gauche pour répondre à sa question. Non, il n’en parlait pas. Personne ne voulait entendre parler de cet accident, c’était du passé « Juste toi » La veinarde. Sans doute qu’elle s’en serait bien passée. Elle voulait rester là pour s’assurer qu’il aille bien, ça ne voulait pas dire qu’elle avait envie de jouer les psys avec lui. « J’aimerais bien aussi. » Il répliqua, suivit d’un rire qu’il laissait sous entendre qu’il plaisantait. Pourtant, il préférerait son lit à elle plutôt que le sien. Ses bras qui avaient toujours été réconfortants. Mais c’était fini tout ça et la plaisanterie était plus simple à exprimer que le regret ou le manque. « J’sais pas où aller. » Faire chier son cousin, encore ? L’atelier peut-être, mais ce qui avait été un refuge autrefois, lui faisait bien du mal aujourd’hui. Entre le banc et l’hôtel, il choisissait le banc. « Ouais, j’ai fait à peine un an au lieu de cinq. L’argent, tu sais ... » Un haussement d’épaule, elle savait puisque c’était ce qu’elle lui avait reprocher l’autre fois. Cet argent qu’il avait et qui achetait tout. « C’est pas juste pour sa famille. On devrait pas pouvoir sortir comme ça juste parce qu’on a de l’argent. » Il avait conscience de l’injustice que ça représentait, il n’était pas complètement con le brun. « J’aurais voulu tenir ces cinq ans, pour Mia et sa famille. Pour pas avoir de dette envers mon père. Mais je suis un peu trop lâche pour la prison, alors, je suis sorti. Libre je crois pas, mais dehors au moins. » Libre, certainement pas. Il avait quitté une cage pour une autre, plus dorée, plus luxueuse, mais une cage restait une cage. « Désolé, tu te cailles le cul pour rien et en plus tu te tapes les confessions d’un mec qui t’as laissée tomber comme une merde, tu parles d’une soirée. » Un nouveau ricanement pour essayait de masquer tout ce qu’il ressentait, alors qu’il sortait une nouvelle clope du paquet, à peine le première finie. Ça calmait les nerfs au moins.
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Arlo Mansfield
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· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Lun 8 Nov - 20:07
now our rainbow is gone
(@Hasan Pravesh)

(tw : accident de voiture)
Peut-être qu’ils devraient poursuivre leur vie, chacun de leur côté. Peut-être qu’elle devrait le laisser là, Hasan, s’en ficher. Le laisser se débrouiller. Mais elle n’y arrive pas, Arlo. Ce n’est pas son genre de laisser tomber les autres – y compris ceux qui lui ont fait du mal. Certains diraient peut-être qu’elle est tout simplement naïve, ou bien trop gentille ; elle préfèrerait dire qu’elle est juste loyale. Et puis, maintenant, elle sait qu’il ne voulait pas vraiment lui faire de mal. C’est ce qu’elle en déduit, en tout cas. Même s’ils ne sont plus rien. Même s’il n’est pas revenu vers elle. Probablement qu’il l’avait oubliée, au fond – pas envie de la retrouver, en sortant de prison. Pas envie de s’enfermer dans une relation, sans doute, après avoir manqué de liberté tout ce temps. Elle n’en sait rien, Arlo – elle se retrouve souvent en tête à tête avec ses suppositions, parce que c’est tout ce qu’elle a, tout ce qui lui reste d’eux. Elle, elle n’a jamais pu oublier, avancer, parce qu’elle n’avait pas le fin mot de l’histoire. Elle l’a, maintenant ; mais ce n’est toujours pas suffisant. Il y a encore des morceaux manquants. Des choses qu’elle ne sait pas, des choses qu’elle ignore. Des choses qu’elle ne lui a pas dites. Elle ne sait pas si elle devrait les garder pour elle, pour leur permettre d’avancer.
Elle ne sait plus si elle veut avancer, en vérité.

Peut-être qu’elle préfèrerait reculer de dix mètres.

La voilà, sur ce banc, dans la nuit, dans le froid. Pour ne pas le laisser seul. Pour veiller sur lui – parce qu’il l’a dit : personne ne le fait. Personne ne s’en soucie. Elle, elle ne peut pas prétendre la même chose, Arlo. Elle a Kinsley, qui a toujours été là et qui ne la lâchera jamais. Elle a Jo, aussi. Elle a le groupe de musique, des amis qui lui sont chers et fidèles. Elle a même ses parents. Elle n’est pas à plaindre, Arlo. Peut-être qu’ils n’ont jamais été très riches, mais peut-être qu’elle n’a pas autant d’argent que Hasan, mais l’amour, l’affection, le soutien, elle en a toujours eu. Lui, ce n’est pas pareil. Et dans le fond, elle le sait ; il lui en a déjà parlé. Il y a plus d’un an. Quand ils étaient ensemble. A elle, il disait tout – ou presque ; et inversement. « Arrête de dire ça. » qu’elle proteste. Comme si c’était vrai. Comme si c’était vrai, que personne ne le remarquerait. Elle, elle ne s’en remettrait pas. Demeurerait probablement inconsolable. Elle n’a même pas réussi à l’oublier en un an ; elle est encore bien accrochée, bien mordue, comme avant. Elle ne devrait peut-être pas rester là, Arlo, alors qu’il lui a parlé si mal, un peu plus tôt, et par sms l’autre fois – et même au restaurant, avant cela, quoiqu’elle l’ait cherché. Elle est peut-être bête, de rester, de s’inquiéter. Elle parvient peut-être juste à faire preuve d’objectivité – à voir que, derrière ce comportement, il y a autre chose de bien plus profond. Il n’a parlé à personne d’autre, de ce qu’il a vécu. De ce que cela lui faisait, surtout. Les faits, il a sans doute dû les énumérer. Mais ce que cela lui a fait, ce que cela lui cause encore, non. « Tu devrais peut-être voir quelqu’un. » Mais qui est-elle pour le lui dire, hein ? Il ne voudra sans doute pas l’écouter, Hasan. Pas seulement parce qu’ils ne sont plus rien. Pourtant, il fait cette plaisanterie qui la fait un instant hausser un sourcil, quoiqu’elle ne réponde rien. Quoiqu’elle fasse, peut-être, comme si de rien n’était. Dans le fond, elle a sans doute mal compris la plaisanterie, de toute façon. Au moins, Hasan n’est plus désagréable, plus distant. C’est comme si, au fur et à mesure, il s’ouvrait, comme avant. Il ne sait pas où aller, dit-il. « Si l’hôtel est si insupportable, pourquoi tu te prends pas un autre logement ? » Il le pourrait bien, après tout – et non, cette fois, ce n’est pas une allusion à son argent. C’est juste que, dans le fond, il est bien assez grand pour vouloir vraiment son indépendance, sans vivre dans une suite de l’hôtel familial. Il y a du confort, dans cette dernière, mais cela ne semble pas suffire ; ce n’est pas cela, le problème. Et puis, finalement, elle n’y tient plus, Arlo : elle parle de la prison. Etonnamment, Hasan en parle plus facilement qu’elle ne l’aurait imaginé. « Oh, c’est bon, arrête avec ça. J’ai compris à la deuxième fois qu’j’aurais pas dû dire ça, okay ? » ne peut-elle retenir, un peu agacée de le voir ressortir constamment ses mots à propos de son argent. Elle ne savait pas, à ce moment-là, Arlo. Elle pensait n’avoir été qu’une distraction pour un gosse de riche qui s’ennuyait trop vite. Maintenant, elle ne sait plus trop ce qu’elle sait. Elle n’insiste quand même pas trop, pour écouter la suite de ce qu’il a à lui dire. Lui, il reconnaît que ce n’est pas toujours juste, de pouvoir sortir plus vite de prison, à cause de l’argent. Elle écoute Hasan en silence, Arlo. Sans interrompre. Cela la bouleverse plus qu’elle ne le montre, sans doute. Peut-être n’imaginait-elle pas vraiment ce qu’il a vécu. « C’est pas de la lâcheté. N’importe qui sauterait sur l’occasion. » Parce que la prison, c’est l’enfer. Et elle n’imagine pas tout ce qu’il a vécu, là-bas. Elle n’imagine pas les passages à tabac, la pression constante, la peur au ventre. Finalement, malgré la rancœur, malgré la douleur, elle ne peut quand même pas s’empêcher de compatir, Arlo. De souffrir pour lui. De s’en faire, encore. « J’imagine que c’est pas beaucoup plus facile, maintenant que t’es dehors. » Elle ne le regarde toujours pas, Arlo. Sauf de temps en temps – mais pas trop longtemps. Autrement, elle garde le regard fixement posé devant elle. Plus encore, aux derniers mots de son ex, auxquels elle se contente de hausser les épaules. « Au moins, t’as l’air de décuver et tu m’parles pas mal comme l’autre fois par sms. » Il y a toujours un peu de rancœur. Mais c’est peut-être juste une façon de le tenir à distance. De se protéger. Parce qu’elle sent, au fond, Arlo, qu’elle pourrait vite s’effondrer. Si faible, face à Hasan. Encore, toujours, à jamais.
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statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
orientation : pansexuel, aime les gens, ce qu'ils sont, pas leur genre, c'est juste une étiquette dont il se fiche. Pas totalement assumé, petit secret bien à lui qui, il espère ne viendra pas aux oreilles de son père ; serait bien capable de gâcher ça.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
habitation : suite de luxe au roundtree, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Manhattan et un atelier de peinture dans les hamptons dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
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· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Lun 8 Nov - 21:40
now our rainbow is gone.

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tw: alcool, drogue, accident de voiture, idées suicidaires.
Il était perdu le brun. Sa vie n’avait plus de sens depuis quelques temps et il ne savait pas comment recoller les bouts de son existence. C’était comme si tout avait fini par se morceler pour former un puzzle qu’il n’arrivait pas à résoudre Hasan. Il avait toujours eu des problèmes dans sa vie, ça n’avait pas toujours été rose, il faisait partie de ces gens qui n’avaient jamais toujours été à l’aise dans leur peau. Mais tout ça, c’était exacerbé depuis quelques temps et il ne savait plus comment canaliser tout ça. La drogue, la fête, l’alcool, ça semblait un moyen de gérer tout ça, mais ce n’était que de la poudre aux yeux, ce n’était pas une solution, c’était un moyen de fuir. C’était dangereux et il n’arrivait même plus à s’en inquiéter le brun. Sa vie entière, il avait l’impression de s’en détacher complètement, parce qu’il n’en saisissait plus le sens. Il avait l’impression que s’il devait lui arriver quelque chose, ce ne serait pas une grande perte pour les autres et peut-être que ce serait un soulagement pour lui. C’était une impression qu’il avait, un sentiment ancré en lui, que sa vie n’avait pas le moindre intérêt. Parce qu’on lui tournait le dos, parce qu’il perdait ceux qu’il aimait, parce qu’il n’avait pas l’impression de vivre sa vie à lui, mais plutôt celle d’un autre, celle que son père avait choisi pour lui. C’était presque comme s’il regardait quelqu’un d’autre évoluer dans son corps, sentiment étrange, qui le poussait à ne plus trouver le moindre intérêt à sa propre vie.

Il était dépressif le brun, c’était probablement un truc qu’il portait en lui depuis des années, avant même la prison. C’était juste que c’était plus marqué aujourd’hui, qu’il le cachait moins, qu’il le gérait moins. Peut-être qu’il était plus faible, plus brisé que par le passé et que ça renforçait son mal-être. « T’as cru que je m’étais juste cassé, pas qu’il n’était arrivé quelque chose. » Pas un reproche envers elle particulièrement, mais un constat qui venait appuyer ses propos. C’était comme ça, c’était peut-être de sa faute à lui. Il était le genre de mec qui pouvait disparaître comme ça, sans que ça n’inquiète personne. Instable sans doute, du genre à faire tout et n’importe quoi sur un coup de tête. « Probablement. » Il répondit simplement à la blonde. Un psy, c’était évident qu’il en avait besoin le brun. Mais il fallait du courage pour oser passer la porte d’un psychologue et le courage, c’était quelque chose qui lui manquait cruellement. Tellement qu’il n’osait pas dire clairement à Arlo ce qu’il ressentait, se contentant de sous-entendus masqué par des tentatives de faire de l’humour. « Ce serait renforcer l’impression d’être coincé ici. » Il ne voulait pas se stabiliser ici. Il voulait croire qu’il pouvait encore partir, retrouver New-York et poursuivre ses rêves. Prendre un appartement ici, ce serait admettre qu’il allait faire sa vie ici et ce n’était pas ce qu’il voulait. Il y avait encore en lui le maigre espoir de pouvoir faire autre chose de sa vie. Il avait commencé à parlé à Arlo, s’ouvrant comme il ne l’avait pas fait depuis la prison. « T’es pas la seule à le penser. » Ou à le dire. C’était probablement ce que ressentait la famille de Mia. Pour ça au moins, c’était quelque chose qu’il ressentait aussi. Trop simple de pouvoir sortir de prison contre un gros chèque. Pas juste pour les vies brisées. C’était le seul à s’en inquiéter parmi ses amis, apparemment et pourtant, techniquement pas le plus coupable. « Quand on fait de la merde, on devrait être capable d’assumer. » C’était pas vraiment à lui d’assumer dans le fond. Un an, ça payait déjà bien pour les erreurs que lui, il avait pu faire. Il n’avait fait que boire, se droguer, faire la fête et monter dans une voiture sans vraiment se rendre compte de ce qu’il faisait. Mais c’était déjà une erreur. « Non. J’ai juste l’impression d’être coincé dans une autre cage. » Au moins, il pouvait sortir, faire la fête, oublier, mais ça ne compensait pas tout. « Désolé. J’étais sur les nerfs. Pas besoin que la moitié de la ville vienne me rappeler que je suis qu’un connard. » Y avait déjà assez de lui pour le penser, pas besoin que les autres viennent enfoncer le clou. « J’ai pas voulu partir. J’ai pas voulu tout ça, alors ça me gave que des gens que je connais même pas viennent juger ma vie sans rien savoir. » Est-ce que c’était un tort ? Si ça avait été sa volonté de partir, il aurait pu se taire et assumer les conséquences de ses actes, mais là c’était différent. Les jugements hâtifs pouvaient faire mal parfois et ça avait été le cas l’autre fois.
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Arlo Mansfield
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Revelations
· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Mar 9 Nov - 21:30
now our rainbow is gone
(@Hasan Pravesh)

(tw : ghosting (supposé), avortement)
Elle avait regardé son téléphone, tellement de fois, tellement longtemps. Elle avait regardé son téléphone, avec obsession, presque comme un tic – elle le regardait toutes les deux minutes, croyant avoir une notif. Mais non, elle n’en avait jamais, Arlo. Au début, Hasan n’avait pas répondu au premier de ses messages et cela n’était pas bien grave. Elle savait qu’il était sorti, imaginait qu’il décuvait ou bien, tout simplement, qu’il dormait. Ou encore, qu’il était juste trop occupé à faire encore la fête. Et puis, cela arrivait – cela n’était pas bien dramatique, ce n’était qu’un sms. Et puis, elle en avait envoyé un deuxième – rien d’important, rien d’urgent, un truc auquel elle pensait en passant. Un truc futile, comme bien souvent. Mais le temps passait, sans réponse. Sans changement. Juste le silence – juste un immense blanc. Silence qui avait résonné si fort, au fil des heures, des jours, encore. Des messages, elle avait essayé d’en envoyer d’autres, Arlo. Elle ne sait plus si elle s’était inquiétée à partir du deuxième ou du troisième, ou si encore, elle avait patienté jusqu’au quatrième. Puis elle avait compris – avait cru comprendre. Elle s’était fait une raison. Il la ghostait. Faisait sa vie loin d’elle. Ne voulait plus de sa présence dans sa vie. Et n’avait pas eu le courage de le lui dire en pleine face.

Maintenant, elle sait. Est-ce qu’elle se sent coupable ? Peut-être. Mais elle a quand même un peu de frustration, dans le cœur. Un peu de rancœur. L’impression qu’il aurait pu trouver un moyen de lui expliquer, de lui donner des nouvelles – si seulement, il avait parlé d’elle. Mais personne ne savait qui elle était. Personne ne le sait aujourd’hui – pas même la patronne de l’hôtel où elle bosse, qui n’est autre que son ex-belle-sœur. Il n’a pas parlé d’elle, même derrière les barreaux – alors qu’il devait bien y avoir des personnes pour lui rendre visite, non ? Mais peut-être qu’elle est injuste, Arlo. Ou peut-être qu’il est juste trop tôt. Qu’elle a besoin de temps pour digérer. Pour accepter. Pour avancer. Comprendre ce qu’elle pense. Ce que cela signifie.

Peut-être que lui lui en veut, de ne pas avoir deviné qu’il s’était passé quelque chose. De ne pas s’être mis à sa place, de s’être laissée envahir par les jugements. Visiblement, cela veut dire qu’elle n’y prêtait pas vraiment attention. « Et t’appelles ça ne pas remarquer ton absence ? » Cela lui échappe, aussitôt. Elle, elle ne voit pas le rapport. Ce n’est pas comme si elle avait cru qu’il était parti et était juste passée à autre chose, avait repris sa vie comme si de rien n’était, comme s’il n’avait pas compté. Elle ne s’en est pas remise, encore, à l’heure actuelle – encore moins, maintenant qu’elle connaît la vérité, que tout se mélange dans sa tête. Non, apparemment, le fait qu’elle n’ait pas pensé qu’il lui était arrivé quelque chose, signifie qu’elle n’a pas remarqué son absence. Mais elle n’est pas d’humeur à se battre, Arlo. Il le faut, pourtant, si elle veut s’assurer qu’il rentre bien chez lui. Il faut faire preuve de patience, d’obstination. Elle essaie d’être optimiste, sans trop savoir pourquoi elle cherche à le faire. Mais elle n’a pas l’impression que Hasan écoute, et dans le fond, elle se demande si c’en vaut la peine. « Bah bienvenue au club. » Elle aussi, elle voulait fuir – n’avait pas envie de vivre ici, dans les Hamptons. Ce n’est pas pour rien qu’ils imaginaient, ensemble, leur vie à New-York. Mais la voilà qui se retrouve à vivre là. Revenue chez maman et papa, un temps, parce qu’elle ne trouvait pas de job, à New-York – ni même ailleurs. Alors elle aussi, elle a l’impression d’être coincée là. Le fait qu’elle prenne son indépendance en trouvant un appartement en colocation dans le coin, lui a donné l’impression qu’elle se condamnait à rester ici. Qu’elle battait en retraite, baissait les bras face à ses rêves. Voilà, sa vie est là, loin de l’art, loin de ses projets. Elle n’a pas vu la même chose que lui, cela, elle veut bien le reconnaître. Elle ne peut probablement pas le comprendre, dans le fond. Mais elle l’écoute, quand même. Espère que cela l’aide. Elle ne peut pas imaginer, Arlo. Elle n’a pas vécu la même chose, et personne ne le voudrait. Quand on a merdé, on devrait être capable d’assumer. « J’imagine que la prison, c’est pas un truc banal à assumer. » Elle ne peut pas imaginer. N’a qu’un infime, très infime idée de tout ce qu’il a vécu, Hasan. Peut-être vaut-il mieux qu’elle ne sache pas tout le reste. Mais cela lui fait quand même de la peine, Arlo. Il a l’air mal en point, Hasan. Il a l’air d’avoir d’autres maux. Plus profonds que les siens. Plus profonds que ce qu’elle n’a jamais connu. Il n’est plus désagréable, plus agressif, maintenant. Même, il s’excuse, Hasan, quand elle fait allusion à ses sms de l’autre fois. Premiers depuis des mois. Il était sur les nerfs. Ne voulait pas qu’on lui rappelle qu’il était un connard. Pire : il ne voulait pas partir. Cela l’ébranle, Arlo. Mais elle garde toujours obstinément le regard posé devant elle, pour ne pas croiser le sien – ne pas se laisser ébranler complètement. « Okay. » qu’elle se contente de répondre. Mais ce n’est pas tout, évidemment. « Mais peut-être que toi aussi, tu juges sans savoir. Y’a tellement de choses que tu sais pas. Le monde s’est pas arrêté de tourner quand t’es parti en prison. T’as pas idée de ce que ç’a été, quand t’es parti. Jo, elle, elle était là. Tu peux lui en vouloir pour ses jugements, mais elle savait rien. J’avais pas encore eu le temps de lui dire, l’autre fois. » Pas pris le temps. Il lui fallait un petit moment pour digérer le retour de Hasan. Digérer l’information concernant la prison. « Tu peux pas lui en vouloir de tenir à moi et d’se méfier toi, même si c’est pas juste pour toi. Elle voulait juste me protéger. » Parce qu’il y a eu l’avortement. Parce que le départ de Hasan a eu tellement plus de conséquences sur la vie d’Arlo, qu’il ne se l’imagine. Ce n’était pas juste une banale rupture. « J’peux pas imaginer ce que tu as vécu en prison. Mais ta peine n’éclipse pas les nôtres. T’as peut-être pas voulu partir, c’est pas ta faute, mais la douleur était réelle et ça, ça laisse des séquelles. » Pour elle, Arlo. Pour Jo et Kinsley, aussi, qui l’ont vue au fond du trou – qui l’ont vue, si mal, des mois durant. Elles savent pourquoi il était absent, maintenant – alors cela ne regarde plus que Hasan et elle. Mais tout n’est pas encore réglé.
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Hasan Pravesh
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age : vingt-cinq ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-cinq ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
orientation : pansexuel, aime les gens, ce qu'ils sont, pas leur genre, c'est juste une étiquette dont il se fiche. Pas totalement assumé, petit secret bien à lui qui, il espère ne viendra pas aux oreilles de son père ; serait bien capable de gâcher ça.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
habitation : suite de luxe au roundtree, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Manhattan et un atelier de peinture dans les hamptons dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
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Revelations
· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Mer 10 Nov - 14:59
now our rainbow is gone.

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Hasan, il était le genre de personne qui cachait ses insécurités derrière une fausse assurance. Il pouvait facilement passer pour un type vraiment à l’aise dans ses chaussures, très ouvert, très à l’aise avec tout le monde. C’était juste une façade, un masque, un rôle qu’il jouait. En vérité, il était un pauvre type complètement brisé. L’estime personnelle brisée dès son plus jeune âge par un père qui, pour une raison qu’il ignorait n’avait semblé éprouver aucun sentiment pour son fils, si ce n’est le dégoût. Il avait été très proche de sa mère Hasan, mais il y avait toujours eu une distance entre son père et lui. Sa mère l’avait toujours défendu, encouragé à suivre sa propre voie. Mais ça mère elle était morte et son père, déjà pas démonstratif pour un sous était devenu plus glacial que jamais suite à la perte de cette dernière. Il avait été adolescent le brun, et il avait dû supporter son chagrin, en plus de commentaires blessant de son père. Ça faisait des années qu’il était complètement bousillé Hasan et clairement ça n’allait pas en s’arrangeant. Au contraire, c’était de pire en pire. A chaque fois qu’il avait l’impression de trouver quelque chose – ou quelqu’un – qui pouvait l’aider à se sentir mieux, à mieux s’accepter, il y avait quelque chose qui venait tout gâcher. Certain que si ça n’avait pas été la prison qui s’était glissé entre Arlo et lui, ça aurait été autre chose, comme si sa vie était juste faite pour être pourrie jusqu’au bout.

Il était indéniablement une mauvaise influence dans la vie des autres de toute façon, alors ce n’était peut-être pas plus mal qu’on se foute complètement de sa gueule et de ce qui pourrait lui arriver. Qu’on le croit simplement du genre à disparaître sans laisser de traces, plutôt qu’on puisse imaginer qu’il lui soit arriver quelque chose. Une chose était sûre, ce n’était pas son père qui irait à la police signaler sa disparition s’il devait cesser de donner des nouvelles. Probablement même pas Kala, ni ses amis. Ni Arlo apparemment. Il n’allait certainement pas le lui reprocher, mais le fait était qu’elle ne l’avait pas cherché non plus plus. S’arrêtant simplement à ses propres conclusions comme les autres. « C’est pas ce que j’ai dit. » Il lâcha un soupire. Elle ne comprenait pas ce qu’il ressentait et il n’avait pas vraiment envie d’insister. Habitué de toute façon à tout refouler, parce que personne ne voulait comprendre, ou personne ne voulait entendre ce qu’il avait sur le cœur. Un psy lui ferait définitivement pas de mal, mais clairement, ce sentiment que personne ne cherchait à comprendre, ça ne le motivait pas beaucoup à aller chercher de l’aide. Il avait toujours l’impression que les autres pensaient qu’il exagérait, en plus. Impression liée à son paternel, encore et toujours. Niveau daddy issues, il mériterait une palme. « Tu finiras par trouver mieux. » De toute façon, de son point de vue, on pouvait difficilement faire pire que n’importe quel job dans cet hôtel. Peut-être qu’ils avaient été juste stupides avec leurs plans faits sur la comète. Pas conscients des difficultés qui se mettraient sur leur route. Mais au moins Arlo, elle avait fait les études pour aller vers ce qu’elle voulait, alors il fallait qu’elle s’accroche. Pas à lui de donner ce genre de conseils. Ce serait hypocrite en plus, alors que lui il avait définitivement baissé les bras. « Non, mais perdre quelqu’un c’est encore pire. » Il avait perdu sa mère, il savait de quoi il parlait et techniquement Mia avait été son amie. De son point de vue, qu’il ait été au volant de cette voiture ou pas, il se sentait coupable de ce qu’il s’était passé, ça lui semblait normal de quelqu’un paie pour la mort de Mia et pourtant, il n’avait pas tenu le coup bien longtemps. Il aurait voulu tenir jusqu’au bout et ne pas céder au chantage de son père. Au moins, il aurait purgé sa peine et en plus, il ne serait pas devenu le pantin de son père. Un rire amère passa de nouveau ses lèvres suite aux remarques d’Arlo. Quelle super copine elle faisait cette Jo hein ? Fidèle, loyale. Présente pour protéger son amie. Parce qu’évidemment, elle avait besoin d’être protégée de lui. Il était dangereux, un monstre dont il fallait se méfier. Pas un type bien. Il aurait dû comprendre le message depuis le temps. « Te protéger de quoi ? Je t’ai blessée une fois, j’avais pas l’intention de le faire une seconde fois, sinon, je serais revenu l’air de rien une fois libéré ou je t'aurais demandé de m'attendre pendant cinq ans, comme un putain d'égoïste. » Protéger quelqu’un en allant agresser un type qui n’avait rien demandé lors d’une soirée à la con, il avait du mal à comprendre le brun, il avait fait en sorte de ne pas se mêler de nouveau à la vie de la blonde, justement pour ne pas lui créer de problèmes. Encore une fois, on lui faisait comprendre qu’il était en tort. Il aurait probablement dû se contenter de tendre l’autre joue, peut-être même lui donner un bâton pour qu’elle puisse le frapper comme une piñata, puisque de toute façon, il était parti, il avait blessé tout le monde. Pauvre égoïste, trop accroché à ses propres peines qui n’avait même pas pensé à celles d’une nana qu’il ne connaissait pas et qui était venue l’agresser. Fallait vraiment qu’il ferme sa gueule et qu’il arrête de se plaindre, parce qu’évidemment, c’était toujours moins légitime quand c’était lui que quand c’était les autres. Il se sentait mal le brun et l’effet de tout ce qu’il avait pu avaler qui était en train de redescendre, ça rendait les choses encore pires. C’était presque comme si l’air avait du mal à passer dans ses poumons, il avait juste envie de fondre en larmes, comme pour évacuer ce trop plein d’émotions négatives. Mais il n’allait pas se mettre à chialer devant Arlo, montrer encore une fois que ça n’allait pas, et qu’on lui fasse encore comprendre qu’il en faisait trop. Résigné, il quitta finalement ce banc, il allait y retourner dans cet hôtel et elle pourrait rentrer chez elle. « J’me sens mieux, je vais rentrer. » Mieux, c’était un bien grand mot. Physiquement ouais, moralement, c’était autre chose. « Tu devrais en faire autant. Va pas briser les efforts de tes amies pour te protéger. » Ce serait dommage quand même de défaire tout ça juste en restant avec lui. Il allait retrouver son chemin, elle n’avait pas de souci à se faire. Nouvelle cigarette écrasée sous le pied, il avait commencé à s’éloigner, puisqu’il n’était voué à lui faire du mal, il éviterait de la croiser à l’avenir, hasard ou non, il passerait son chemin, tout le monde pouvait être rassuré, alors.
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Arlo Mansfield
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· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Jeu 11 Nov - 19:00
now our rainbow is gone
(@Hasan Pravesh)

(tw : deuil)
Ce n’est pas le moment pour une conversation à cœur ouvert. Ce n’est pas le moment pour partager de grands secrets, pour révéler des vérités ignorées. Est-ce que ce sera un jour le moment, dans le fond ? Ou bien, est-ce qu’elle repousse cet instant, Arlo ? Peut-être qu’elle n’est juste pas prête à le dire. Peut-être qu’elle attend déjà d’avoir toutes les informations, du côté de Hasan – de savoir tout ce qu’elle ne sait pas encore, parce qu’il semble plutôt évident qu’il ne lui a pas tout dit pour le moment. Que certaines choses demeurent vagues. Ou peut-être qu’elle est juste trop exigeante, Arlo. Peut-être qu’elle lui en demande trop, alors qu’elle-même, elle n’est pas tout à fait honnête avec lui. Elle ne veut pas lui cacher la vérité, pourtant. Elle n’est juste pas prête à la dire. C’est cela, qu’elle se dit – pour se chercher peut-être des excuses. Est-ce que cela fait d’elle quelqu’un d’injuste ? Ou pire, quelqu’un d’hypocrite ? Elle ne sait pas, elle ne sait plus. Elle est juste complètement perdue. Complètement ébranlée par le retour de Hasan dans les parages. Elle ne s’y est toujours pas faite, Arlo. Elle aura visiblement besoin de plus de temps que cela.

Et puis, si elle doit le croiser tout le temps, cela ne l’aidera pas.
Elle a besoin de temps, elle a besoin d’espace. Elle en a assez eu, en un an, pourtant. Mais rien n’était réglé, entre eux. Elle n’est pas sûre que cela le soit davantage, aujourd’hui. Peut-être qu’elle devrait être honnête, pour cela, Arlo. Mais non, elle est persuadée que ce n’est pas le moment. Parce que Hasan n’est pas dans son état normal, parce que Hasan ne va pas bien. Parce qu’il a des problèmes, des maux – et elle le comprend enfin, Arlo. Pire : elle en est témoin. Elle voudrait l’aider, au fond. Elle voudrait l’aider à aller mieux. Mais elle ne peut plus le soutenir, ce n’est plus son rôle, elle ne partage plus sa vie. Elle doit garder ses distances – pour son propre bien-être, aussi. Elle ne peut pas balayer tous ses efforts, depuis un an, à cause de son retour. Même s’il n’a pas vraiment voulu partir. « Tu as dit que personne ne remarquerait ton absence si tu disparaissais, avant de dire que j’ai pas imaginé qu’il t’était arrivé quelque chose. Sauf que si : j’ai remarqué ton absence, je risquais pas de la louper. Mais non, j’ai pas imaginé qu’il t’était arrivé quelque chose. N’importe qui aurait pu penser comme moi. » Mais non, elle ne s’est pas inquiétée pour lui, elle n’a pas imaginé qu’il lui était arrivé quelque chose, dit-il. C’est faux, à vrai dire – elle a imaginé tout et n’importe quoi, Arlo. Puis elle a effectivement imaginé qu’il l’avait juste laissée tomber. « J’en suis pas si sûre. » Et elle hausse les épaules, la blonde. Comme si ce n’était rien. Alors que c’est tout. Elle le vit mal, elle, de ne pas faire ce qu’elle aime, ce pourquoi elle a étudié pendant cinq ans, fait des stages, des voyages, même. Mais elle n’a pas envie de s’étaler. Pas envie de se montrer faible. Ce n’est pas le moment. Et puis, elle s’inquiète trop pour Hasan, pour le moment. Même s’ils ne sont plus rien. Elle ne peut quand même pas nier ce qu’ils ont vécu, ni ce qu’ils ont partagé, Arlo. « J’imagine. » Elle imagine, faute de pouvoir comprendre. Elle n’a pas perdu sa mère, Arlo. Elle n’a pas perdu de membre de sa famille proche. Elle sait, en revanche, que c’est très difficile pour Hasan – qu’il ne s’est jamais vraiment remis de la disparition de sa mère. La prison, ce serait être différent ; mais terrible, malgré tout.
Pour une fois, peut-être, tous deux se montrent un peu sincères, loin de l’indifférence apparente, jusqu’à présent. Loin de l’agressivité, la froideur, la rancœur. Jusqu’au moment – où tout dérape, sans doute. Elle défend Jo, Arlo. Et cela n’a pas l’air de plaire à Hasan. C’est compréhensible, probablement. « Elle ne te connaît pas. » Peut-être est-ce justement pour cela, qu’elle n’aurait pas dû agir ainsi – mais dans tous les cas, les torts sont partagés, aux yeux de la blonde. « T’en avais peut-être pas l’intention, mais t’es quand même revenu l’air de rien. Pas vers moi, certes – mais justement, t’es pas revenu. Tu m’as rien expliqué de toi-même, il a fallu que j’te pousse à bout pour ça. Est-ce que tu me l’aurais dit, sinon ? » Ou est-ce qu’elle ne méritait pas un minimum d’explications ? Il n’a pas cherché à la voir, Hasan. La preuve : quand il a demandé à ce que quelqu’un vienne pour les nappes, l’autre fois, il ne s’attendait pas à ce que ce soit elle. Elle ne se prend pas pour le centre du monde, Arlo. Mais ils étaient ensemble et ils s’aimaient. Et même s’il n’a pas choisi de partir, il aurait pu choisir de venir lui parler, lui expliquer – histoire qu’elle ne se fasse pas de films, qu’elle ne le prenne pas pour un connard. Or, son silence n’a fait que lui donner l’impression qu’elle avait raison, Arlo. « Peut-être que tu aurais dû être égoïste. Tu aurais pu, en tout cas. » Dans le fond, elle ne peut pas savoir. Mais elle l’aimait, Arlo, alors elle l’aurait sans doute attendu. Qu’est-ce qu’elle en sait, dans le fond ? Non, elle ne le saura jamais plus, Arlo. Lui non plus. C’est fini. Et maintenant, après un silence, Hasan se lève, annonçant tout à coup qu’il se sent mieux. Qu’il va rentrer. Cela la prend de court, Arlo – et pourtant, c’est ce qu’elle voulait. « Okay. » Elle est un peu déboussolée, tout à coup. Son cœur se serre, surtout. « C’est pas parce que c’est ce qu’elles veulent que j’en ai besoin. » Ultime protestation. Peut-être qu’elle devrait juste le laisser partir, le laisser tranquille, couper court à cette conversation. Le laisser s’en aller, comme il le fait déjà, s’éloignant après avoir écrasé sa cigarette. « Tu veux que je te raccompagne ? » qu’elle demande, quand même, Arlo. Pour s’assurer qu’il aille bien. Et peut-être que des deux, elle est finalement la plus contradictoire.
Complètement perdue.
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occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
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· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Jeu 11 Nov - 22:33
now our rainbow is gone.

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Arlo, elle avait été importante dans sa vie. Un épisode de son histoire qui s’était terminé trop vite. Plus vite qu’il ne l’avait prévu. Ça avait été court mais intense. Elle avait été cette fille qui était arrivé dans sa vie quand il en avait eu le plus besoin. Fille simple, naturelle, loin de paillettes et des faux-semblants dans lesquels il baignait en quotidien. Ça n’avait été que quatre mois, plus court que certaines de ses histoires et pourtant déjà plus importante que les autres. Ce n’était pas une question de temps après tout, mais de sentiments, de connexion et entre eux, ça avait été le combo idéal. Ils ne venaient pas du même monde, mais ça ne les empêchait pas d’avoir des valeurs communes. Peut-être qu’il y aurait toujours eu une différence sur leur façon de gérer leurs finances, mais ça ne les avait pas empêché d’être parfaitement bien l’un avec l’autre. Il n’avait pas cherché à la couvrir de cadeaux hors de prix qui auraient pu la mettre mal à l’aise, comme si exhiber son argent était le moyen idéal pour charmer une femme et elle ne l’avait pas jugé sur ses goûts parfois un peu trop prononcé pour le luxe. Ils s’étaient plutôt bien adaptés l’un à l’autre, comme si tout avait été naturel  entre eux, comme si ça avait été une évidence. Il n’avait jamais été du genre à croire au coup de foudre le brun et pourtant, avec Arlo, ça avait tout eu du coup de foudre.

Pourtant, ils étaient bien loin de l’idylle qu’ils avaient connu aujourd’hui. Il avait disparu de sa vie sans le vouloir le brun. Jeté en prison, pour quelque chose qu’il n’avait pas fait, mais dont il avait décidé d’assumer les conséquences. Les choses s’étaient enchaînées trop vite, il avait perdu le le contrôle le brun et depuis qu’il était sorti, c’était lui-même qu’il avait perdu. Il était brisé Hasan et il se sentait complètement seul. Insignifiant. Comme si personne ne se souciait de lui. Peut-être qu’il était un peu égocentrique sur les bords et qu’il avait un besoin fou d’attention. Ou juste qu’il avait trop souffert de l’indifférence de son père durant toute sa vie et qu’aujourd’hui, il avait l’impression de ne compter pour personne. « C’est ça le problème. Tout le monde a pensé ça. » Tout ceux qui n’avaient pas été au courant de l’accident. C’était quand même blessant de se dire que si c’était lui qui était mort ce jour là, ça aurait été pareil. On aurait pas cherché plus loin, on se serait simplement dit qu’il s’était cassé. « Ça fait pas si longtemps que ça que tu as fini, des fois, ça prend du temps. » Mal placé pour dire ça, lui qui avait le job de rêve à vingt-cinq ans, avec très peu d’expérience dans le domaine. Il avait travaillé un peu, déjà pour son père, après avoir obtenu son diplôme, mais ça ne lui apportait pas l’expérience nécessaire pour prétendre au poste qu’il avait aujourd’hui, il en avait bien conscience. Il n’en voulait même pas de ce poste à la base de toute façon. Il ne fallait pas qu’elle abandonne Arlo. Elle méritait d’avoir une belle vie et d’accomplir ses rêves. Une vie dont il ne ferait pas parti, parce qu’il n’avait rien de beau à apporter et apparemment, ses amies à la blonde, elle l’avait bien compris. « Justement, t’agresse pas quelqu’un que tu connais pas. » Parce que quand on ne connaît pas, on ne sait pas justement. On ne sait pas l’impact que les mots qu’on prononce peuvent avoir sur une personne qu’on ne connaît pas. Lui clairement, il était trop sensible pour ça. Trop sensible pour tout. Systématiquement à fleur de peau, blessé d’un rien. « Ça t’es jamais arrivé de garder un truc pour toi, parce que t’as trop honte d’en parler ? Parfois y a des choses dont on a pas forcément envie de parler et j’allais pas revenir en mode désolé, mais on en parlera plus tard» De toute façon, il avait été persuadé qu’elle le détestait, alors à quoi bon dans le fond ? Le mieux c’était sans doute de la laisser tourner la page en restant dans son coin. Ne pas remuer le couteau dans la plaie. Évidemment, il n’avait pas anticipé qu’elle travaillerait dans le restaurant de l’hôtel de son père. « Non, je pouvais pas. C’est pas juste de demander à quelqu’un qu’on aime de ruiner sa vie pendant cinq ans. » Surtout que vu comment il était sorti après un an, s’il avait vraiment dû faire les cinq ans, y aurait rien eu à sauver en lui. Perdre cinq ans de sa vie pour rien, ce serait quand même dommage. Il avait fini par se relever, décidé à rentrer, même s’il n’en avait pas envie, mais au moins comme ça Arlo, elle pourrait en faire de même. « Tu les défends plus, alors? » Difficile de la suivre Arlo. Difficile de savoir ce qu’elle voulait. Difficile de la comprendre alors qu’ils s’étaient si bien compris dans le passé. Il s’arrêta pour se retourner alors qu’elle lui demandait s’il voulait qu’il la raccompagne. « Pourquoi ? Pourquoi tu me demande ça ? Tu devrais juste me dire d’aller me faire foutre, que je suis un connard et pourtant tu restes là et maintenant tu veux me raccompagner ? » Pourquoi est-ce qu’elle ne le détestait pas hein ? C’était ça le sens de la question sans doute.
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kinsleyjohasan (3).

— rps terminés.
hasanhasan (2).

trigger : inceste, cruauté animale, violence infantile.
warning : ghosting, avortement.

Revelations
· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Sam 13 Nov - 19:18
now our rainbow is gone
(@Hasan Pravesh)

(tw : avortement)
Dans le fond, peut-être qu’elle ne se fait que du mal à rester là, Arlo. Peut-être qu’elle devrait le laisser se débrouiller, parce qu’il n’est plus son problème, Hasan. Parce qu’ils n’ont plus rien à se dire, plus besoin de se voir. Mais elle ne peut pas s’en empêcher, Arlo. Elle ne peut pas s’empêcher de s’en soucier. Et puis, maintenant, elle connaît la vérité. Cela ne change pas grand-chose entre eux, mais cela change peut-être quelque chose à sa rancœur. Elle est comme soudainement moins forte, moins tenace, moins terrible. Moins déterminée, moins obstinée. Elle ne s’est pas tout à fait envolée, parce qu’il reste, aux yeux de la blonde, quelques zones d’ombre. Mais elle est moins rancunière, moins froide, moins sèche. Elle n’est plus là à le provoquer, Arlo. Elle ne sait pas sur quel pied danser, en revanche. Elle ne sait pas comment se comporter. Elle ne sait pas si elle est censée pardonner ou si elle a le droit de vouloir garder ses distances – ou de ne plus le faire, au contraire. Elle est juste complètement perdue, Arlo. Perdue dans l’océan de ses sentiments, de sa douleur et de ses maux. Elle ne sait plus discerner les choses, elle ne sait plus penser correctement, elle ne sait plus ce qui est juste et ce qui ne l’est pas – et surtout, elle ne sait pas ce qu’elle, elle veut, en tout cas.

Elle est restée sur ce banc. Même si au début, il lui a parlé froidement. Même si au début, il a été provocateur, faisant allusion à ses mots lors de leur précédente rencontre. Elle est restée sur ce banc, même si elle a froid, ainsi vêtue. Même s’il fait bien nuit, et qu’elle préfèrerait sans doute rejoindre son lit. Elle est incapable de s’en ficher, Arlo. Elle est incapable de garder ses distances, quand il est question de Hasan. Elle aurait voulu pouvoir le détester, pour que ce soit plus simple. Mais il a une raison valable. Une excuse. Qu’est-ce que cela fait d’eux, alors ? Ont-ils véritablement rompu, dans le fond ? Peut-être est-elle pathétique, à espérer que les choses changent. Elle ne sait même pas si elle le voudrait vraiment. Elle ne sait même pas si elle souhaiterait que tout redevienne comme avant. Peut-être que désormais, ils sont trop différents. Qu’un monde les sépare. Leur relation, de toute façon, n’est pas au cœur de leur conversation. « Parce que tu sortais avec tout le monde ? » Il faut croire, en tout cas, qu’elle n’est à ses yeux pas différente des autres. Que sa situation n’était pas différente de la leur. Il les met dans le même panier, alors que ce n’est pas la même chose, alors qu’ils n’avaient pas la même relation. Elle, elle était sa copine, mais il n’y avait pas grand-monde qui le savait – parce qu’ils préféraient garder les choses ainsi, un temps. Mais qu’importe. A quoi bon poursuivre cette conversation, dans le fond ? Pourtant, Arlo ne bouge toujours pas de ce banc. « Oui, sans doute. » Elle hausse les épaules, comme pour parler d’autre chose. Pas envie de s’éterniser sur le sujet – sujet sensible, pour elle. Pas envie d’entendre non plus des paroles moralisatrices, pas envie qu’on lui fasse la leçon, qu’on lui dise qu’il faut qu’elle soit patiente. Elle le sait déjà, Arlo.
Mais c’est vrai. Elle reste là sur ce banc. Elle écoute Hasan. Voit les choses un peu différemment. Peut concevoir qu’il n’ait pas voulu la prévenir – et en même temps, elle le ressent toujours comme une trahison. Et la voilà qui prend la défense de sa meilleure amie. « Ouais, ça arrive et je peux le comprendre. Mais tu m’as laissée dans le flou, dans le silence. Tu m’as laissée penser que t’étais parti exprès, que t’étais un connard. » Et, en fin de compte, il n’en est pas un. Enfin, elle n’en sait rien. Il n’y a pas grand-chose qu’elle sache, actuellement, Arlo. Peut-être qu’elle est égoïste, à lui reprocher tout cela. Dans le fond, à quoi bon en parler maintenant ? C’est fini, du passé – et cela ne sert à rien de s’y accrocher, de le ressasser. Ce qui est fait, est fait. C’est tout. Point final. Elle ne peut pas refaire l’histoire, Arlo. « C’est pas juste non plus de tenir quelqu’un qu’on aime à l’écart de quelque chose d’aussi important. » qu’elle rétorque, sans réfléchir. Dans le fond, cela résume tout : il ne l’avait pas prévenue. Elle n’était pas assez importante, pour qu’il la prévienne. Il avait honte – alors qu’Arlo, elle ne l’aurait jamais jugé. Même aujourd’hui, elle ne le fait pas. Elle sait ce qu’il a fait – croit qu’il a fait. Et pourtant, elle est toujours là. Sur ce banc. Elle ne bouge pas. Mais voilà, il n’a rien dit, il l’a tenue à l’écart. Alors leurs jolis rêves, leurs jolis projets de faire leur vie à New-York, dans le fond, l’année dernière, ce n’était probablement que des balivernes, de la poudre aux yeux. Lui n’était pas prêt pour s’engager vraiment avec elle, finalement. « C’est pas que je ne les défends plus. J’ai expliqué pourquoi Jo avait réagi comme ça et je peux le comprendre. Mais entre ce que les autres pensent que j’ai besoin, et ce dont j’ai vraiment besoin, il y a tout un fossé. » Et Jo, comme Kinsley, ne veulent probablement la protéger qu’à cause de l’avortement, qu’à cause de tout ce qui s’est accumulé après le départ – l’emprisonnement – de Hasan. Peut-être toutefois, qu’elle devrait le laisser partir. Loin de ce banc. Sans s’accrocher. Même s’il n’est pas un connard, même s’il a des circonstances atténuantes, il a préféré vivre tout cela seul. Comme si la confiance s’était brisée. Et la confiance, c’était pourtant le fondement de leur relation. Mais Hasan lui-même ne semble pas comprendre pourquoi elle lui propose de le raccompagner. « Je veux juste m’assurer que tu rentres bien. » se contente-t-elle de répondre. Haussant les épaules de plus belle. Pour mimer un détachement, qui n’est pas réel. Dans le fond, elle ne fait même pas illusion, Arlo.
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Hasan Pravesh
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age : vingt-cinq ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-cinq ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
orientation : pansexuel, aime les gens, ce qu'ils sont, pas leur genre, c'est juste une étiquette dont il se fiche. Pas totalement assumé, petit secret bien à lui qui, il espère ne viendra pas aux oreilles de son père ; serait bien capable de gâcher ça.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
habitation : suite de luxe au roundtree, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Manhattan et un atelier de peinture dans les hamptons dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
pronom ig : il.
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[■■□□□]
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trigger : cruauté animale, inceste, viol, scène de sexe explicite.
warning : drogue, accident de voiture, abus d'alcool, prison, deuil, cancer, dépression, automutilation

Revelations
· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Sam 13 Nov - 20:29
now our rainbow is gone.

-- ft / @Arlo Mansfield
tw: alcool, drogue, accident de voiture, idées suicidaires.
Il était un paradoxe à lui tout seul, Hasan. Des incertitudes trop profondément ancrées en lui qui ne lui permettait pas d’être en phase avec ce dont il avait vraiment besoin et ce qu’il disait au reste du monde. Il préférait passer pour le gosse de riche qui passait sa vie en soirée, entre alcool et drogues, parce que c’était fun, plutôt que d’admettre qu’y avait rien de fun, mais que l’alcool et la drogue lui donnait l’impression de remplir un vide en lui. Juste une impression. Il le savait très bien. Le vide, il revenait toujours. Il avait aspiré à autre chose Hasan. Il avait cru qu’il pourrait avoir la vie dont il rêvait. Un métier qui lui plaisait et qui lui permettrait d’être lui-même. Une petite amie qui le comprenait et à qui il n’avait rien à cacher. Il y avait vraiment cru le brun, mais en un éclair, tout ça, ça s’était volatilisé. Il était rentré dans le moule, celui que son père avait forgé pour lui et il avait l’impression qu’il n’en ressortirait plus jamais. Il avait l’impression que tout ce qui l’avait tiré vers le haut dans le passé avait complètement disparu et que maintenant, tout tendait à le tendre vers le bas. Il savait pertinemment qu’il avait besoin d’aide. Dans le fond, il la voulait cette aide. Mais il n’arrivait pas à l’accepter. Il la repoussait systématiquement. Un paradoxe. Perdu avec lui-même, à ne pas savoir sur quel pied danser. Si lui même il ne se comprenait plus, c’était clairement beaucoup d’attendre des autres qu’ils en soient capables.

Arlo, elle l’avait toujours compris pourtant. Elle avait su lire sous sa carapace. Elle l’avait aidé à s’ouvrir, à se sentir plus à l’aise. Leur histoire n’avait durée que quatre mois, mais en vingt-cinq ans d’existence, ils représentaient clairement les quatre plus beaux mois de ça vie. Des mois pourtant, il en avait connu environ trois cent, depuis sa naissance. Trois cent et seulement quatre de vraiment remarquables. Est-ce qu’elle le savait ça Arlo ? Sans doute pas. Ça faisait partie des nombreuses choses qu’il n’avait pas dites et aujourd’hui, c’était trop tard. «  Non, mais j’avais des amis. » Ce n’était pas qu’elle était comme les autres, mais le fait été qu’il avait eu des amis, autres que ceux qui avaient été là ce jour-là. Et ceux là, ils avaient aussi pensé qu’il était simplement parti, sans laisser de trace. Dans le fond, même parmi ceux qui avaient été là ce soir-là, une distance s’était creusée. Si même son meilleur ami n’en avait plus rien à faire de lui, difficile de croire que quelqu’un dans ce monde se souciait vraiment de lui. Au moins, Arlo elle, elle avait des amies fidèles. Peut-être qu’en vue de sa relation avec son meilleur ami, ça lui semblait vraiment pas normal cette situation avec Jo. Après tout, ce n’était pas Léon qui le défendrait. Ça avait été l’inverse et en retour, son ami l’avait juste laissé croupir en prison, sans même se donner la peine de venir le voir plus de deux malheureuses fois. «  Je suis un connard.  Ou au moins une bombe à retardement et j’ai pas envie de t’exploser à la gueule. » Il était instable. Pas fréquentable. Même pas regardable. Alors c’était mieux qu’il ne soit pas revenue vers elle. Mieux pour elle en tout cas. Elle l’aurait regretté s’il avait dû revenir. «  Si y a bien une chose sur la quelle tu peux me croire, c’est que rien n’est juste dans cette histoire. » Y avait pas de bonne décision à prendre dans ce genre de situation. Et le moins juste dans tout ça, c’était que cette fissure entre eux, elle était là parce qu’il avait prit la place d’un autre. Même pas parce qu’il était coupable. «  De quoi t’as besoin alors ? » De lui. Il l’aimerait l’entendre. Pour mieux la repousser après, toujours en proie à ce même paradoxe. Reste avec moi, mais fuis moi. Ça n’avait aucun sens évidemment. Non, elle n’avait pas besoin de lui. Personne n’avait besoin d’un mec passant son temps à sniffer de la coke, fumer de la weed, un verre d’alcool pour digérer le tout. Personne n’avait besoin d’un gars complètement névrosé, pas loin d’être complètement bipolaire en plus d’être dépressif. Clairement, Arlo était mieux sans lui. Encore la même réponse quand il lui demandait pourquoi elle s’accrochait. «  Évidemment. Fais ce que tu veux. » Lutter ne servait pas à grand-chose de toute façon, alors qu’elle fasse ce qu’elle voulait. Un haussement d’épaules, avant qu’il ne tourne les talons, mains dans les poches prêts à rentrer.
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· Re: now our rainbow is gone. (w/hasan) Lun 15 Nov - 19:12
now our rainbow is gone
(@Hasan Pravesh)

(tw : avortement)
Ils ne sont toujours pas tout à fait honnêtes l’un avec l’autre, dans le fond. Arlo, surtout – il y a ce secret qu’elle lui cache. Pas pour le préserver, pas pour le garder pour elle – juste parce qu’elle ne se sent pas la force d’en reparler. De rouvrir cette plaie. Peut-être qu’elle en a le droit, parce qu’après tout, c’est elle que cela concerne. Mais en même temps, elle sait que non, Arlo. Elle sait qu’ils étaient concernés tous les deux – certes pas de la même façon, mais Hasan aurait dû le savoir. Elle a essayé de le lui dire, elle voulait en tout cas le faire, toutes ces fois où elle lui a envoyé un sms. Mais se prenant son silence en guise de réponse, elle avait baissé les bras. Ce n’était pas le genre de choses que l’on voulait balancer par sms – elle, elle ne le voulait pas, en tout cas. Elle pensait qu’il ne voulait plus d’elle dans sa vie, il n’avait pas son mot à dire sur ses choix – et à dire vrai, à voir comment il la ghostait, du moins croyait-elle, Arlo imaginait plutôt bien comment il aurait pris la nouvelle. Il n’était pas bien difficile alors, d’avoir une idée de sa réaction, s’il avait su qu’elle était enceinte – mot qui, à leur âge, en ferait probablement trembler plus d’un.
Mais il n’avait jamais su.
Pas sa faute, s’il ne répondait pas. Pas volontaire, en tout cas.

Maintenant, elle se demande ce qu’il aurait dit, s’il avait su. Elle se demande comment il aurait vraiment réagi. Sans doute qu’il n’aurait pas sauté de joie – elle non plus ne l’avait pas fait, après tout. Elle avait vu sa courte vie défiler devant ses yeux, ses rêves s’éclater au sol, et entraperçu un avenir difficile – voilà pourquoi elle avait choisi d’avorter, dans le fond sans réellement hésiter. Cela n’avait pas été une décision facile à prendre, cependant. Cela n’avait pas été facile de s’y rendre, ni d’en revenir. Cela n’avait pas été facile durant les jours, puis les semaines qui avaient suivi. Elle avait même, trop vite, enchaîné avec sa dernière année d’étude – ne s’étant, bien souvent, pas crue à la hauteur, pas capable de tenir le coup, pas capable d’aller de l’avant. S’étant sentie horrible, terriblement triste et minable, mais surtout, cruellement coupable.
Non, elle ne veut pas rouvrir la plaie, Arlo. Elle ne veut pas revivre cela.
Mais maintenant, elle se sent coupable de cacher cela à Hasan. Maintenant qu’elle connaît la vérité – ou du moins, la vérité qu’il veut bien, à tous, raconter –, elle ne peut plus lui en vouloir, elle peut lui dire ce qu’elle a vécu. Mais il n’a pas l’air d’aller bien, Hasan. Il est peut-être sorti de prison, mais ce n’est pas sans blessures, ni sans maux. Et puis, tout n’est pas apaisé, ni réglé, entre eux. Peut-être alors que l’avortement n’est finalement pas le plus important. Hasan semble être déçu qu’elle ait cru qu’il était parti. Et Arlo, elle ne sait plus quoi dire, ni faire. Elle ne sait pas non plus ce qu’elle cherche. Peut-être ne se fait-elle que du mal, à expliquer ce qu’elle ressent – à expliquer ce flou dans lequel il l’a laissée, tout ce temps. Mais il dit être un connard, Hasan. « C’est pas une raison suffisante. T’aurais dû me dire. » Ne serait-ce que par respect pour elle. Ne serait-ce que par respect pour ce qu’ils avaient vécu. Elle était tombée enceinte de lui, quand même. Mais cela ne fait pas poids – parce qu’il ne le sait toujours pas. Eux deux, dans le fond, ce n’était qu’une rapide histoire de quatre mois – mais pour Arlo, c’était beaucoup plus que cela. Pour lui aussi, le pensait-elle. Mais peut-être que cela n’avait pas la même importance. A quoi bon ? Il continue de la repousser, maintenant. Elle s’en affecte, elle ne devrait peut-être pas, mais elle ne peut toujours pas s’en empêcher. Parce qu’entre eux, tout n’est pas réglé. « Et en quoi ça justifie les choses ? Tu avais le pouvoir d’être juste, pour ce coup-là. » Le pouvoir de choisir de lui dire. De revenir vers elle, de tout lui expliquer. Cela aurait évité qu’elle se méprenne, qu’elle se fasse de fausses idées à son sujet. Mais Hasan n’a pas l’air de s’en soucier. C’est un connard. Ou au moins une bombe à retardement. C’est ce qu’il a dit, lui. Pourtant, Arlo, elle reste là. Continue de rester dans les parages. A quoi est-ce que cela rime, tout cela ? Dans le fond, pourquoi est-ce qu’elle reste là ? De quoi est-ce qu’elle a besoin ? Ou de qui ? Parce qu’au fond, elle a besoin de lui. Mais depuis un an, elle a appris à vivre sans. « J’en sais rien. » qu’elle finit par répondre. « Mais j’ai pas besoin qu’on me couve. » Et malgré tout, elle défendra sa meilleure amie, elle défendra sa sœur, elle défendra n’importe qui tenant à elle et voulant la protéger, parce que cela part d’une bonne intention. Parce qu’elle les aime, parce qu’ils l’aiment aussi, et que dans les deux sens, c’est pareil : elle ne veut que le bonheur de ses proches, et inversement. Elle veut même le bonheur de Hasan, même s’ils ne sont plus ensemble. Elle veut qu’il aille bien, qu’il aille mieux. Mais lui ne semble accueillir sa réponse qu’avec indifférence, parce qu’il lui répond de faire ce qu’elle veut, avant de se remettre à marcher. « C’est ce que je compte faire. » Et elle le suit, sans un mot. Elle aurait préféré un taxi, pas certaine que ses pieds pourront supporter longtemps les talons, mais tant pis – elle est têtue, Arlo. Elle le suivra, avec un peu de distance néanmoins, pour s’assurer qu’il rentre bien.
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