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Hasan Pravesh
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Hasan Pravesh
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pseudo : sweet poison (anaïs).
pronom irl : elle.
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multicomptes : roshan (riz ahmed).
faceclaim : (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. UwEE5zj7_o
age : vingt-cinq ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-cinq ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
orientation : pansexuel, aime les gens, ce qu'ils sont, pas leur genre, c'est juste une étiquette dont il se fiche. Pas totalement assumé, petit secret bien à lui qui, il espère ne viendra pas aux oreilles de son père ; serait bien capable de gâcher ça.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
habitation : suite de luxe au roundtree, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Manhattan et un atelier de peinture dans les hamptons dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
pronom ig : il.
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arlo
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trigger : cruauté animale, inceste, viol, scène de sexe explicite.
warning : drogue, accident de voiture, abus d'alcool, prison, deuil, cancer, dépression, automutilation

Revelations
· (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. Dim 12 Déc - 16:15
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-- ft / @Arlo Mansfield
tw: alcool, drogue, accident de voiture, idées suicidaires.
Journée de travail terminée, Hasan, il n’avait plus envie de grand-chose, si ce n’est de trouver une autre soirée à laquelle se rendre, pour revenir encore dans un état déplorable. Il avait l’habitude, c’était ce à quoi il consacrait ses soirées en principe. Elles étaient rares, les soirées bien au calme dans sa chambre d’hôtel, à essayer de se détendre tranquillement. Il ne tenait pas en place le brun. Il avait apprécié les soirées en solitaire dans le passé. Les moments passés dans le calme, avec une toile devant le nez ou simplement un carnet de dessin pour lui tenir compagnie. Depuis la prison, il n’y arrivait plus. Les pages du carnet de dessin restaient complètement vide et il n’avait pas touché le moindre pinceau depuis des mois maintenant. A quoi bon ? Au delà du fait qu’il n’arrivait à rien. Il y avait une certaine frustration vis-à-vis des rêves qu’il avait pu avoir et qu’il avait été contraint d’abandonner, ça faisait qu’il n’avait même plus envie de se lancer là-dedans. Pas même pour le plaisir, pour nourrir cette passion qu’il avait pourtant en lui depuis des années. Au moins, il continuait d’aller à des expositions à l’occasion, surtout quand ces dernières étaient à autre bout du pays et lui permettaient de s’éloigner un peu de la vie qu’il menait ici. Tout était bon à prendre, pour s’éloigner des Hamptons ces derniers temps et surtout de sa famille. Mais ce soir, il était là et l’envie de quitter l’hôtel pour aller faire un tour ailleurs était on-ne-peut-plus présente en lui.

Il avait fouillé ici et là sur internet pour essayer de trouver un bon plan, pour ce soir et il avait fini par trouver. Il n’avait plus qu’à se préparer. Processus souvent très long, venant de lui. Capable de passer des heures dans la salle de bain et encore plus de temps à choisir une tenue. Il y avait passé un certain temps alors. Ralenti par les cigarettes qu’il avait enchaînées. Encore une mauvaise habitude dont il n’arrivait pas à se défaire. Et encore, s’il n’y avait eu que les clopes, ça aurait sans doute été bien grave. Il n’avait aucune idée de l’heure qu’il était quand il quitta enfin sa chambre, prêt à se rendre à cette fameuse soirée. La nuit était déjà tombée et vu le calme qui régnait dans l’hôtel à cette heure-là, la plupart des gens dormaient. Il n’avait pas sommeil lui et quand bien même il serait fatigué, il savait qu’il aurait bien du mal à trouver le sommeil. Il préférait sortir, rentrer tard – ou tôt selon les points de vue – dormir un peu et reprendre une nouvelle journée. En descendant, il s’était arrêté au restaurant de l’hôtel, plus ou moins vide à une heure pareille. Juste histoire d’aller chercher un truc à manger avant de sortir. Apparemment, c’était mieux de manger un peu, plutôt que de sortir le ventre vide. C’était mieux en vue de l’alcool qu’il avait prévu d’avaler dans le fond. Il connaissait un peu du monde au cuisine – en même temps il bossait et vivait là – alors il n’avait pas de mal à se faire servir un repas express en principe. Fallait croire qu’il avait juste oublié un détail. C’était là qu’Arlo travaillait. Il avait cru qu’elle serait déjà partie et qu’il ne risquait pas de la croiser. Peu désireux d’avoir une conversation tournant à la leçon de moral avec elle. Elle l’avait bien aidée jusqu’à présent, mais il n’avait pas envie de partager ses plans de soirées avec elle. « Hey. » Il lança quand même en la croisant dans ces fameuses cuisines. Elle devait probablement terminer son service, débarrasser sa dernière table ou il ne savait trop quoi. « Tu travailles tard. » Il lança, il ne savait pas trop pourquoi. Histoire de faire la conversation peut-être. Elle travaillait tard ouais, c’était souvent le cas dans la restauration après tout, alors sa remarque était juste débile. « Ça va ? » Il demanda ensuite, vaine tentative pour se rattraper, comme si ça pouvait effacer sa réplique précédente, qui n’avait, dans le fond, pas beaucoup de sens. Au moins, il n’avait pas juste demandé ce qu’elle faisait ici, c’était déjà ça. Il ne s’était pas ridiculisé jusqu’au bout.
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Arlo Mansfield
ADMIN ☆ mankindthe less I know the better
Arlo Mansfield
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age : vingt-quatre ans.
statut civil : célibataire, enamourée d'un gosse de riche qui s'est bien fichu d'elle.
orientation : bisexuelle.
occupation : serveuse au restaurant de l'hôtel The Roundtree, en attendant de trouver un premier emploi dans sa branche, après des études en histoire de l'art.
habitation : en colocation, à sag harbor.
pronom ig : elle.
nbre de mots : 500/1000, selon le temps.
fréquence rp : 2-3 semaines pour répondre.
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· Re: (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. Jeu 16 Déc - 21:43
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(@Hasan Pravesh)

Elle n’aime pas trop être de service le soir, Arlo. Elle n’aime pas trop finir à ne pas d’heure, se coltiner parfois des clients avec un coup dans le nez, devoir servir des gens tandis que la faim lui tiraille le ventre. Elle n’aime pas devoir décliner les invitations de ses amis ou même de ses colocataires, quand ils sortent en ville, quand ils partent faire la fête. Dans ces moments-là, elle a comme l’impression de passer à côté de sa jeunesse. Elle n’aime pas vraiment ce travail, de manière générale, Arlo. Parce que devenir serveuse n’était pas sa vocation – loin d’être un rêve, un truc auquel elle aspirait. Elle, elle en avait un tout autre, de rêve, Arlo. Elle, elle ne rêvait que d’art, d’expositions qu’elle préparerait des années durant, avant d’en voir enfin l’aboutissement. Cela lui aura demandé cinq ans d’études, cinq ans à travailler d’arrache-pied. Cinq ans partis en fumée – tout cela, pour rien. Rien, parce qu’elle n’exerce pas en tant que conservatrice, encore moins en tant que commissaire d’exposition. Elle savait bien qu’il lui faudrait commencer tout en bas de l’échelle, de toute façon – commencer par assister un commissaire pour un jour espérer faire de même. Mais elle n’a même pas accédé à cette place-là, Arlo. Pas de job dans un musée ni dans un centre d’art. Rien. Peut-être n’était-ce pas le bon moment ; peut-être que cela demande tout simplement du temps, de trouver un premier emploi. Elle n’en sait rien, mais ce qu’elle sait, c’est qu’elle a baissé les bras.

Elle ne travaille pas entourée d’œuvres d’art. Non, elle travaille entourée de gens friqués qui ne lui parlent pas toujours comme il faudrait. Pour eux, elle n’est qu’un larbin, qu’une domestique, qu’une servante qui leur apporte leur repas au restaurant de l’hôtel de luxe où ils séjournent. Mais elle le savait en postulant, elle le savait en poussant les portes de ce restaurant. Elle ne crache pas sur le salaire, toutefois, un peu meilleur qu’ailleurs – elle crache encore moins sur les pourboires. Voilà probablement pourquoi elle s’accroche, Arlo. Et puis, dans le fond, ce n’est peut-être pas pire qu’ailleurs.
Et puis, elle reste là par facilité.
Pas envie de chercher. Pas envie de s’habituer encore à un nouvel endroit. Pas envie de douter, pas envie de prendre des risques.
Pourtant, elle pourrait recommencer ses recherches. Ne pas lâcher son rêve. Mais elle a baissé les bras, n’y croit plus, Arlo. C’est comme cela, c’est la vie. Elle a un loyer à payer, en plus. Mais tout de même, parfois, elle repense à ses rêves. Comme ce soir. La soirée a été fatigante, elle a bien eu un ou deux clients un peu désagréables mais fort heureusement, ils n’ont pas fait d’esclandre, ne l’ont pas emmerdée bien longtemps et sont partis du restaurant depuis un moment. Il n’y a plus grand-monde, maintenant. Parce que les heures ont passé et qu’il commence à être tard, parce que tout le monde est rentré, parce qu’elle est la dernière serveuse ce soir, et que bientôt, il n’y aura plus que le barman au comptoir, parce que le bar, lui, restera ouvert encore un peu. Les clients venus dîner ne sont plus nombreux, eux non plus. Et elle, Arlo, elle se perd dans ses pensées, peut-être à cause de la fatigue accumulée lors de la soirée. Alors elle rejoint machinalement les cuisines, toujours ailleurs. Mais quand son regard se pose sur Hasan, c’est comme si elle se réveillait d’un coup, la blonde. « Hey. » répond-elle, en écho. Elle ne s’attendait pas à le voir, elle ne s’y attend jamais, et pourtant, il vit là ; et pourtant, elle pense souvent à lui, Arlo. Presque tout le temps. Plus encore, depuis la dernière fois. Plus encore, depuis qu’elle l’a accompagné à son rendez-vous chez le psy. Elle ne sait pas trop ce qu’il se passe entre eux, elle ne sait pas trop où ils en sont, à vrai dire, mais elle sait que ce n’est pas rien. « Y’a toujours des clients à cette heure-là, faut bien s’occuper d’eux. » fait-elle en haussant les épaules, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres. Dans sa poitrine, elle sent son cœur battre un peu plus fort. Comme à chaque fois qu’elle le revoit, le croise, dans le fond. « Ouais, ça va. J’ai hâte de finir, mais bon. Et toi ? » La question n’est pas banale, l’intérêt est sincère. Parce qu’elle s’inquiète pour Hasan, Arlo. Parce qu’elle sait qu’il ne va pas si bien que cela. Qu’il ne vit pas bien ce qu’il a fait – ce qu’elle croit, qu’il a fait. Ce que tout le monde croit qu’il a fait, parce que tout le monde se laisse berner par ses mensonges. « Qu’est-ce que tu fais là, toi ? » lui demande-t-elle alors, ne pouvant réprimer sa curiosité. Il vit à l’hôtel, parce qu’il appartient à son père, parce que sa sœur le gère, certes, mais elle ne s’attendait pas à le croiser dans les cuisines, Hasan.
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Hasan Pravesh
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· Re: (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. Dim 19 Déc - 22:30
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Les projets qu’il avait pour ce soir ne différaient pas beaucoup de ceux qu’il avait les autres soirs. Nuit de débauche passée à oublier le quotidien. Un quotidien qu’il avait beaucoup de mal à supporter Hasan. Il avait l’impression que c’était trop pour lui et qu’il n’y arriverait jamais. Les rendez-vous avec sa psy aidaient peut-être un peu, mais pas assez pour qu’il se sente bien dans sa peau. C’était un long parcours du combattant pour s’en sortir et il y avait toujours un conflit intérieur qui se jouait en lui. D’un côté, il voulait s’en sortir le brun. De l’autre, il aimerait se laisser couler définitivement pour ne plus avoir à supporter toute la pression du quotidien. Il ne savait plus trop où il en était, alors de son point de vue, le plus simple, c’était encore de se laisser porter par la vie. Travailler et faire ce qu’on attendait de lui la journée et puis aller faire la fête jusqu’à pas d’heure la nuit. Tout oublier à coup d’alcool et de drogue, avant d’aller chercher un tant soit peu de réconfort auprès d’une personne dont il aurait tout oublié au petit matin. C’était une vie bien pathétique qu’il menait le brun. Si loin des rêves qu’il avait pu avoir encore quelques temps plus tôt, avant de se retrouver en prison. Cet accident et l’année passée derrière les barreaux, ça l’avait complètement bousillé et il peinait à se relever, ou même à trouver en lui la volonté de le faire.

Il avait décidé de s’arrêter aux cuisines de l’hôtel avant de sortir. Manger un truc histoire de ne pas boire l’estomac vide. Sans doute la seule bonne décision qu’il avait prise ce soir. Le seul truc un tant soit peu raisonnable qu’il avait choisi de faire. Il avait cependant oublié qu’il risquait de croiser Arlo, quelque part entre le restaurant et les cuisines. Il ne connaissait pas ses heures de travail, il n’allait pas aller vérifier, ce serait la stalker. Il n’avait pas envie de la croiser pas ce soir. Sans doute parce qu’Arlo, elle était un peu comme sa boussole morale, celle qui n’avait de cesse de le ramener sur le droit chemin et pour l’instant, il n’avait vraiment pas envie d’y aller, sur ce chemin. Il n’avait pas pu se résoudre à l’ignorer pourtant., de simplement tourner les talons et d’aller faire sa vie ailleurs. Attiré vers elle comme un aimant. « Ouais, c’est vrai. » Il répondit à la blonde. Sa remarque avait été débile, il en avait bien conscience. « Tu m’étonnes. » Il n’avait jamais travaillé dans la restauration le brun, pas besoin de ça quand on avait l’occasion de travailler pour son père, chemin tout tracé, sans embûches, qu’il avait longtemps essayé de fuir, mais qu’il avait fini par rejoindre, bien malgré lui. « Ça va. » Il répondit dans un haussement d’épaules. Ça n’allait pas vraiment. Dans le fond ça n’allait jamais. Mais cette question semblait toujours appeler une réponse positive. De toute façon, il avait déjà flingué plusieurs des soirées d’Arlo, alors autant ne pas le faire encore une fois et lui foutre la paix avec ses problèmes. Elle avait déjà sa vie à gérer la blonde, pas la peine de lui imposer la sienne en plus. « Je connais un peu les cuisiniers, alors je viens voir si je peux pas gratter deux, trois trucs. » Il aurait pu prendre une table au restaurant, mais il était sur le point de fermer. Ou juste appeler le room service, mais bon. Il n’avait pas besoin d’un repas intégral. Souvent il venait ici demander si on ne pouvait pas lui préparer quelque chose rapidement, avec les ingrédients restants qui, étaient de toute façon voués à être jetés, parce qu’on ne conservait jamais rien, les aliments devaient toujours être frais, pour assurer une cuisine de qualité. « Je limite un peu le gaspillage comme ça. » Une bonne action, d’une certaine façon. Peut-être de quoi se rassurer un peu. Il aimait bien squatter les cuisines, discuter un peu avec les cuisiniers pendant qu’ils lui préparaient un bon petit plat. C’était finalement un moment convivial, loin d’être désagréable. « T’as mangé toi ? » Après tout, à deux, ils pourraient encore plus limiter le gaspillage. Un petit geste pour la planète, ça ne pouvait pas faire de mal.
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Arlo Mansfield
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· Re: (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. Mar 21 Déc - 17:07
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(@Hasan Pravesh)

L’hôtel est plutôt grand, s’étalant sur une large superficie verdoyante. Ce n’est pas un banal hôtel de plusieurs étages, non – ce n’est même pas vraiment un immeuble, ce sont des petits cottages qui s’étalent sur tout le terrain. Elle doit l’admettre, Arlo : il a un certain charme, et si elle en avait les moyens, elle adorerait séjourner dans le coin. Mais elle n’est pas et ne sera jamais une visiteuse, une cliente – parce qu’elle n’est pas issue de ce monde-là, la blonde. Mais elle doit le reconnaître : les Pravesh ont su créer un vrai petit coin de paradis. Les Hamptons n’en manquent probablement pas, mais The Roundtree a quelque chose d’authentique, de calme, d’agréable. Elle aussi, elle aimerait pouvoir se poser sur une chaise longue, au soleil, en hiver comme en été, entourée des arbres, à l’abri des regards, tout en se faisant servir un délicieux cocktail. Mais à la place, elle fait partie de celles et ceux qui doivent faire des courbettes à ces gens-là, de celles et ceux qui doivent les servir, parce qu’ils ont besoin d’argent pour payer le loyer, besoin d’argent pour finir le mois, pour survivre, pour exister.

Ce n’est pas tout à fait par choix, si elle est là, Arlo.
Elle aurait pu postuler ailleurs – elle l’a fait –, mais il n’y a qu’ici qu’elle a pu faire ses preuves, qu’ici qu’on l’a embauchée. C’est peut-être un peu le comble, alors que l’hôtel appartient précisément à la famille de son ex – mais elle était si désespérée, la blonde, qu’elle a sauté sur l’opportunité. C’est loin d’être son rêve, mais son rêve, justement, elle essaie de l’oublier. A dire vrai, elle n’a pas été loin d’être une cliente, quand elle était avec Hasan – parce qu’en vérité, Arlo, elle a déjà dormi dans l’une de ces chambres, dans celle de Hasan précisément. Mais cela, personne ne l’a jamais su.
Elle aurait dû s’attendre à retomber sur lui. Parce qu’après tout, c’est là qu’ils avaient eu leur première conversation, après le retour du brun. Mais elle était si concentrée sur son impatience de finir son service, qu’elle n’y pensait plus, Arlo. Et pourtant, le voilà, dans la cuisine. Il n’y a pratiquement plus qu’eux, à cette heure avancée de la soirée. Et quelques cuisiniers qui n’ont pas encore tout rempilé, qui ne sont pas encore partis pour rentrer chez eux. Hasan semble s’étonner de la trouver là, alors elle ne tarde pas à lui expliquer, Arlo. Et à répondre à sa nouvelle question. Oui, ça va. On fait aller. Pas le moment de se laisser aller à lui raconter sa vie. Elle n’insiste pas non plus, quand il lui dit que ça va aussi. Certainement parce qu’elle en doute. Parce que ce n’est ni le lieu, ni le moment. Elle se contente de lui demander ce qu’il fait là, lui. Parce que même si l’hôtel appartient à sa famille, est dirigé par sa sœur, cela l’étonne de le croiser dans les cuisines. « Okay, je vois. Dommage, j’imagine qu’ils ne peuvent plus te faire le plat du jour, ç’avait l’air bon. » Elle hausse les épaules, Arlo. Elle l’a vu dans les assiettes qu’elle a apportées, puis servies, aux clients. Elle l’a vu à leurs yeux pétillants, à leurs sourires en dégustant – et puis, aux compliments que certains lui ont demandé de transmettre au chef. « C’est sûr. On jette beaucoup trop de choses. » Elle, elle trouve cela dégueulasse. Elle, elle sait que certains auraient bien besoin de toute cette nourriture que l’on jette un peu par les fenêtres. Mais elle doit se la fermer, si elle ne veut pas être virée. Elle doit garder ses opinions pour elle, de toute façon – on ne lui a jamais demandé son avis. On veut juste qu’elle sourie, qu’elle serve les clients, et cela s’arrête là, point. « Non, j’mangerai un petit truc en rentrant. » répond-elle en haussant les épaules. Elle n’a pas faim, de toute façon. « Je reviens, j’ai une dernière assiette à récupérer. » fait-elle en partant en direction de la salle où le dernier client vient de terminer son dessert, avant de se lever pour retourner à son cottage. Arlo, elle, ne tarde pas à revenir aux cuisines avec la dernière assiette, qu’elle dépose avec les autres, pour la vaisselle.
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Hasan Pravesh
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· Re: (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. Mer 22 Déc - 22:30
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Il n’avait pas franchement prévu de tomber sur Arlo ce soir. Il aurait préféré ne croiser personne ce soir, hormis le cuisinier qu’il s’apprêter à aller voir pour lui demander de lui préparer un petit quelque chose avec ce qu’il avait sous la main. Il aurait pris le temps de discuter un peu avec lui, avait d’avaler son plat et de partir pour sa soirée. C’était ce qu’il faisait souvent le brun. Ça lui permettait de discuter un peu avant d’aller se torcher la tronche pour le reste de la nuit. Son plan, il fonctionnait habituellement. Il venait suffisamment tard pour qu’il n’y ait quasiment plus personne, mais que ça n’ennuie pas trop les cuisiniers de s’occuper de lui. Mais ce soir, peut-être qu’il était venu trop tôt, parce qu’il y avait encore Arlo qui finissait son service. De toutes les personnes qui travaillaient ici, elle était celle qu’il avait le moins envie de croiser. Sans doute parce que malgré elle, elle changeait les projets qu’il avait en tête ou parce qu’il savait qu’elle chercherait à le retenir s’il lui disait ce qu’il avait prévu pour ce soir. Arlo, elle était sa lumière au bout du chemin, mais il avait l’impression qu’il n’avait pas le droit d’aller vers elle. Il n’avait pas envie de s’imposer dans sa vie, alors qu’il était au plus mal et qu’il n’avait rien de bon à lui apporter. Mais il fallait croire que le destin avait tendance à s’en mêler, parce qu’il venait de la remettre sur sa route.

Il pourrait y voir des signes, Hasan, mais il ne pouvait pas s’y résoudre et dans le fond, il ne croyait pas vraiment au destin. Tout ce qu’il savait, c’était que maintenant qu’il avait croisé la blonde, il avait juste envie de rester avec elle. C’était un vrai conflit qui se jouait en lui dès qu’il était question d’Arlo. Son cœur lui disait de rester avec elle, parce qu’il avait besoin d’elle. Sa raison quant à elle, lui disait de s’éloigner d’elle, parce qu’il était mauvais pour elle. C’était compliqué à gérer tout ça. « C’est pas grave, je m’en remettrai. » Il haussa les épaules et esquissa un sourire. Il n’était pas venu là pour le plat du jour de toute façon. Il voulait vraiment un truc rapide à faire, pour pouvoir partir au plus vite. Pas sûr qu’il puisse partir cela dit, maintenant qu’il avait croisé Arlo. « C’est clair, c’est aberrant. » C’était le cas dans tous les restaurants dans le fond et ça rendait les choses encore plus horribles d’après lui. C’était un problème généralisé cette gaspille, alors que certains mourraient de faim dans la rue. Ce serait pas une mauvaise chose de trouver un moyen de lutter contre ça, d’après lui. Mais c’était trop moderne et son père qui dirigeait la chaîne avait une vision trop archaïque du monde. Dommage, ça lui ferait pas de mal un peu de modernité. Cela dit, y avait peut-être un truc à creuser, Kala et lui, ils pouvaient toujours en apporter un peu, de la modernité. Ce n’était pas ce soir qu’il allait réfléchir à ça. «Okay. » Il ne pouvait pas la forcer à manger avec lui, de toute évidence et sans doute qu’elle avait juste envie de rentrer chez elle. Il la laissa aller chercher la dernière assiette, qu’elle puisse terminer son service au plus vite et quitter les lieux. En attendant, il était allé voir le cuisinier pour récupérer quelques trucs. « Regarde ce que j’ai trouvé. » Des beaux desserts parfaitement appétissants qui avaient été préparés, mais pas servis. Ce serait vraiment dommage de gâcher ça. « J’peux pas manger ça tout seul et ce serait vraiment dommage de gâcher. Je vais te trouver une boite, que tu puisses ramener chez toi. » Si en plus ça pouvait lui éviter de cuisiner en rentrant, c’était bien non ? Ou peut-être qu’il y avait que lui que ça ne dérangeait pas de ne manger que du dessert pour le repas. « Cela dit, un dessert avec un bon vin blanc, y a rien de mieux et le bar est encore ouvert, si ça te dit. » Il haussa les épaules. On devrait pouvoir leur servir un bon verre de vin blanc, au bar. Le bon plan d’après lui, celui qui lui faisait oublier ceux qu’il avait à l’origine, parce qu’un moment avec Arlo, ça lui faisait oublier tout le reste.

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Arlo Mansfield
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rps : 45
pseudo : still breathing (madalen).
pronom irl : elle.
id card : madelyn cline / bambi eyes (av) - khalevsi/tumblr (gif profil).
multicomptes : aina.
faceclaim : (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. 527b88fbd679196ed9969129d2cc037ff9dce45b
age : vingt-quatre ans.
statut civil : célibataire, enamourée d'un gosse de riche qui s'est bien fichu d'elle.
orientation : bisexuelle.
occupation : serveuse au restaurant de l'hôtel The Roundtree, en attendant de trouver un premier emploi dans sa branche, après des études en histoire de l'art.
habitation : en colocation, à sag harbor.
pronom ig : elle.
nbre de mots : 500/1000, selon le temps.
fréquence rp : 2-3 semaines pour répondre.
disponibilités : dispo (3/6).
— rps en cours.
kinsleyjohasan (3).

— rps terminés.
hasanhasan (2).

trigger : inceste, cruauté animale, violence infantile.
warning : ghosting, avortement.

Revelations
· Re: (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. Dim 26 Déc - 12:33
and maybe I'm just not good enough at all to feel your love
(@Hasan Pravesh)

tw : accident de voiture, avortement.
Elle ne sait pas trop ce qu’elle devrait faire, Arlo. Elle ne sait pas si elle devrait prendre ses distances, faire sa vie de son côté. Si elle devrait éviter de croiser Hasan, couper le cordon pour de bon – ne plus jamais le croiser, ou si elle le fait, ne plus jamais lui parler. Peut-être que cela serait pour le mieux, pour lui, pour elle, pour eux. Peut-être serait-il temps qu’elle passe à autre chose, Arlo. Mais elle ne sait plus trop ; elle est perdue, ces temps-ci. Perdue, depuis le retour de Hasan – depuis qu’elle sait toute la vérité sur son départ, sur son absence, sur son silence. Elle ne sait plus discerner le vrai du faux, surtout pas le bon du mal. Elle ne sait plus ce qu’elle doit penser de Hasan, s’il n’a pas sciemment cherché à la blesser, s’il n’est pas parti pour la fuir, s’il ne l’a pas ghostée, comme elle se l’imaginait. La vérité a changé la donne, la vérité a changé sa perception des choses, mais elle ne sait toujours pas ce qu’elle est censée faire, Arlo. Elle sent qu’elle n’a pas envie de prendre ses distances, elle sent qu’elle s’investit probablement trop – comme lorsqu’elle l’a accompagné, l’autre fois, chez le psy. Parce qu’elle sentait qu’il avait besoin de quelqu’un, parce qu’elle ne voulait pas le laisser tout seul, parce qu’elle voulait aussi qu’il aille à sa séance, parce que c’était important. Parce qu’elle s’inquiète pour lui, Arlo, en oubliant de s’inquiéter pour elle-même, à cause de tout ce que Hasan réveille, en elle.
Il ne réveille pas seulement ses sentiments. Il réveille aussi toute la douleur qu’elle a éprouvée en son absence, en s’imaginant qu’il était ce qu’il n’est pas, parce qu’elle n’a jamais rien su de l’accident, de la peine d’emprisonnement. Il réveille, encore, tout ce qui entoure son avortement – dont, à ce jour, elle ne lui a toujours pas parlé, persuadée que ce n’est pas la priorité. Si souvent encline à entasser au fond d’elle ses peines, pour se préoccuper plutôt de celles des autres.

Au moins, elle ne le croise pas tous les jours, Hasan.
Elle pourrait. Ils travaillent au même endroit. Lui, vit même là.

Mais ce soir, il est là, dans les cuisines du restaurant de l’hôtel. Et c’est peut-être le dernier endroit du Roundtree où elle s’imaginait le croiser, Arlo. Mais il est là, Hasan. Il est toujours là. Et son cœur s’est remis à battre plus fort, sa respiration s’est accélérée. Elle n’arrive plus vraiment à s’éloigner, à se dire qu’il faudrait sans doute qu’elle prenne ses distances. Il est là, il lui parle et elle ne veut plus jamais qu’il arrête de le faire – comme l’autre fois, par sms. Comme à chaque fois, qu’elle lui parle.
Elle se trouve bête et naïve, Arlo. Mais elle ne s’en va toujours pas. Il est venu manger quelque chose, alors, et elle fait une plaisanterie à propos du plat du jour, qui ne doit plus être préparé maintenant. « Je suis d’accord. Mais c’est partout pareil, malheureusement. » Pas juste ici, au Roundtree. Elle pourrait jeter la pierre à cet hôtel, sous prétexte que c’est un hôtel quatre étoiles, mais elle n’est pas de mauvaise foi à ce point-là, Arlo. C’est partout pareil, et elle aimerait que les choses changent. Certains se battent pour cela. En tout cas, c’est sûr que Hasan pourra éviter à quelques aliments d’être jetés, ce soir. Elle, de son côté, part chercher la dernière assiette en salle, avant que le client ne s’en aille – et la revoilà vite de retour en cuisine. Hasan, lui, n’est pas là à son retour, mais ne tarde pas à réapparaître, avec deux assiettes contenant des desserts, visiblement fier de sa trouvaille. Il lui dit ne pas pouvoir manger tout cela tout seul, et elle sent son cœur se serrer – avant qu’il ne dise qu’il va lui chercher une boîte. Cela vaudrait peut-être mieux ; qu’elle prenne ses distances, une bonne fois pour toutes, enfin. « Merci, c’est gentil. » répond-elle, avec un petit sourire, sincèrement touchée. Mais il lui propose aussi de rester le manger ici, avec un verre de blanc. Mauvaise idée, sans doute, pourtant, la mauvaise idée la tente malgré tout. Elle devrait refuser, décliner gentiment – mais elle n’en a pas envie, dans le fond. « Je sais pas si c’est une bonne idée, je suis pas censée aller au bar… Enfin, je suis pas une cliente. » Elle se sentirait comme une intruse, un imposteur. Elle n’est pas de ce monde-là. Elle n’est même pas habillée pour, Arlo. « Enfin, attends au moins que je me change. » Elle plie. Voilà. Elle plie, sans vraiment avoir résisté. Elle aurait peut-être dû. Mais peut-être n’est-ce pas tout à fait une mauvaise chose. Alors elle s’envole rapidement vers les vestiaires, pour remettre ses habits de ville, y laisser sa tenue de travail, avant de revenir auprès de Hasan.
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Hasan Pravesh
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Hasan Pravesh
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pseudo : sweet poison (anaïs).
pronom irl : elle.
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multicomptes : roshan (riz ahmed).
faceclaim : (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. UwEE5zj7_o
age : vingt-cinq ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-cinq ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
orientation : pansexuel, aime les gens, ce qu'ils sont, pas leur genre, c'est juste une étiquette dont il se fiche. Pas totalement assumé, petit secret bien à lui qui, il espère ne viendra pas aux oreilles de son père ; serait bien capable de gâcher ça.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
habitation : suite de luxe au roundtree, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Manhattan et un atelier de peinture dans les hamptons dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
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trigger : cruauté animale, inceste, viol, scène de sexe explicite.
warning : drogue, accident de voiture, abus d'alcool, prison, deuil, cancer, dépression, automutilation

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· Re: (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. Sam 1 Jan - 0:49
I'm just not good enough at all to feel your love

-- ft / @Arlo Mansfield
tw: alcool, drogue, accident de voiture, idées suicidaires.
Il aurait dû s’en tenir au plan qu’il avait pour ce soir, Hasan. Aller à sa soirée et oublier tout le reste. Oublier Arlo. Indéniablement, la blonde, elle faisait partie des choses qu’il voulait oublier Hasan. Il l'aimait encore. Leur histoire avait peut-être été courte, mais il était vite tombé amoureux d’elle et les sentiments qu’il avait pour elle, ils avaient perduré, malgré le temps qu’il avait passé loin d’elle. La prison n’avait en rien altéré ce qu’il ressentait pour elle, mais il avait l’impression qu’il ne pouvait pas être avec elle. Il avait cru qu’elle le détestait de toute façon. Elle aurait dû le détester. Ça rendrait les choses plus faciles sans doute. Pour elle surtout. Pour lui, il n’en savait rien. Peut-être qu’il s'accrochait moins à elle, si elle s’était contentée de le maudire. Au lieu de ça, il avait l’impression qu’il y avait quelque chose qui les poussait sans arrêt l’un vers l’autre. A commencer par le simple fait qu’elle se retrouve à travailler pile dans l’hôtel de sa famille. Là où lui-même il se retrouvait forcé à travailler, comme si le destin avait choisi de les réunir ici. Même destin qui les avait fait se croiser dans ce bar l’autre soir. Il y en avait bien d’autres, des bars dans les Hamptons et pourtant, ils avaient tous les deux choisi celui-là. Drôle de coïncidence, dans le fond. D’ordinaire, il aurait tendance à dire qu’il ne croyait pas du tout au destin le brun. Mais là, il y avait bien quelque chose quand même. Peut-être pas un destin. Un genre de malédiction peut-être.

Il savait qu’il était mauvais pour elle Hasan. Mauvais pour n’importe qui, à commencer par lui-même. Il se faisait du mal autant qu’il en faisait à ceux qui l'entouraient. Fichu comportement contre lequel il n’arrivait pas à lutter, le Pravesh. Arlo l’avait aidé à ce niveau là en l’accompagnant chez le psy. Mais pour l’instant, les choses ne changeaient pas beaucoup. Une thérapie, ça prenait du temps. Quelques séances ne pouvaient pas tout régler malheureusement. Si ça allait mieux, il n’aurait pas prévu d’aller boire et se défoncer la tronche en soirée. Mais il fallait croire qu’Arlo, elle l’aidait encore ce soir. Sans vraiment s’en rendre compte. Elle avait été sur son passage et maintenant, il était plus tenté à l’idée de passer du temps avec elle, qu’à aller à cette soirée. C’était une erreur, mais il le regretterait plus tard. Pour l’heure, discuter avec elle était plus tentant que le reste. « Ouais, c’est sûr. » Il voulait bien parler de tout avec elle, même du gaspillage dans les restaurants. Ce n’était pas raisonnable, mais il n’arrivait pas à lutter. Elle était partie débarrasser sa dernière table et lui, il était allé chercher de quoi manger. On avait fini par lui filer quelques desserts, bons pour la poubelle, parce qu’ils avaient été faits en trop, ou parce qu’ils n’avaient pas été assez parfaits pour être servis. Il y en avait trop pour lui en tout cas, alors il était décidé à les partager avec Arlo. Qu’elle les mange seule chez elle ou avec lui. C’était la proposition qu’il lui avait faite quand elle était revenue. A elle de voir. Encore un moyen de se compliquer la vie. Ou de lui compliquer la sienne. Il devrait arrêter Hasan. Une autre fois. Pas ce soir. « Si je t’invite, tu deviens une cliente. » Et de toute façon, une fois son service terminé, elle faisait bien ce qu’elle voulait. Qui pourrait lui reprocher d’aller boire un coup au bar ? Tant que la boisson était payée, personne n’avait rien à dire. « Okay. » Il l’avait laissée rejoindre les vestiaires pour se changer, profitant de ce temps pour aller récupérer des couverts, ce serait plus simple pour manger. La blonde avait fini par revenir, alors il s’était dirigé vers le bar. Il n’y avait pas grand-monde. Tant mieux. Il salua la personne derrière ledit bar. Il connaissait bien ceux qui travaillaient ici, la preuve que lui, il s’en fichait de ce qu’on pouvait en penser s’il venait prendre un verre - ou plusieurs - après le boulot. Il s’installa dans un coin avec Arlo, avant de commander une bouteille, comme promis pour accompagner les gâteaux, qu’il avait posés entre eux deux. « Tu verras, c’est le meilleur vin de l’hôtel. » Il commenta alors que le barman était revenu avec la bouteille et deux verres qu’il rempli. « Je suis pas forcément le type à qui on fait confiance tout le temps, mais quand il s’agit du vin, je suis une bonne référence. » Surtout les vins de qualité. L’alcool qu’il savait apprécier pour le goût et non pas pour sa capacité à tourner la tête. Non, pour se bourrer la gueule, il préférait les alcools de basse qualité, ceux qu’on ne gâchait pas en étant ivre mort. Il savait quand même apprécier certaines choses le brun. Le vin, les desserts et Arlo en faisaient définitivement partie.


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Arlo Mansfield
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Arlo Mansfield
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age : vingt-quatre ans.
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occupation : serveuse au restaurant de l'hôtel The Roundtree, en attendant de trouver un premier emploi dans sa branche, après des études en histoire de l'art.
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fréquence rp : 2-3 semaines pour répondre.
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· Re: (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. Jeu 6 Jan - 19:21
and maybe I'm just not good enough at all to feel your love
(@Hasan Pravesh)

( outfit ) C’est comme s’il y avait quelque chose, plus fort qu’eux, qui les ramenait toujours l’un à l’autre. Comme si, malgré tous les efforts, ils pouvaient toujours que se retrouver. Peut-être est-ce une façon d’idéaliser les choses plus encore, peut-être qu’elle devrait juste arrêter. Peut-être qu’elle est encore bien trop naïve, Arlo – à croire que tout peut s’arranger. A croire que tout peut s’améliorer. A croire que, peut-être, ils pourraient bien se retrouver. Elle y croit encore, n’arrête pas d’espérer, ne peut pas s’en empêcher. Bien trop vite, peut-être, elle lui a pardonné. Il suffisait qu’elle sache la vérité. Pourtant, cela n’est pas venu tout régler. Il reste encore quelques zones d’ombre, qu’elle espère bien pouvoir éclaircir un jour – quelques petites choses qu’elle est, à dire vrai, incapable d’oublier. Comme le fait, par exemple, que Hasan n’ait pas cherché à la prévenir de ce qui lui était arrivé. C’est cela, pour le moment, qu’elle ne comprend pas. Il lui a dit qu’il avait honte, il lui a dit qu’il n’avait pas la force de le lui dire – ni quand il s’est retrouvé emprisonné, ni quand il est sorti. Elle, elle ne trouve pas que cela suffise. Elle ne comprend pas qu’il ne lui ait rien dit.
Parce qu’entre eux, il n’y avait pas de secrets, pas de non-dits, pas de cachoteries.
Parce que deux, ils ne se jugeaient tout simplement jamais.

Peut-être qu’elle devrait lui en vouloir plus qu’elle ne le fait. Il y a toujours la petite rancœur, l’incompréhension, les doutes, les questions – mais la voilà, Arlo, une fois encore, à parler avec lui. C’est comme si Hasan avait cet effet, inéluctable, sur elle. Ou comme s’il y avait, en effet, quelque chose de plus fort qu’eux, les ramenant toujours l’un à l’autre.
Peut-être aussi qu’elle a tenté le diable, à postuler pour un travail, dans l’hôtel de sa famille. Sauf qu’aux dernières nouvelles, Hasan n’était plus dans le coin. Maintenant, il est là. Et elle croise à tout bout de champ, Arlo. Cependant, elle n’essaie plus tout à fait de l’éviter, d’écourter les moments en sa présence : maintenant en est bien la preuve. Peut-être devrait-elle se trouver une excuse pour partir, à présent que son service est fini – mais la blonde, elle n’y arrive plus. N’en a pas envie.
Il lui manque, Hasan.
Il lui propose de manger avec lui un dessert. De boire en même temps un verre. Son premier réflexe est de décliner, poliment – mais davantage parce qu’elle ne se sentirait pas légitime, au comptoir, que parce qu’elle n’en a pas envie. Car non, elle n’a pas envie d’écourter cet instant en compagnie de Hasan. Tant pis. « T’as réponse à tout, pas vrai ? » Pas d’agacement, dans sa voix – loin de là. Juste un sourire léger, mais amusé, se décide aux coins de ses lèvres. Elle lui demande juste de l’attendre un peu, part se changer et le rejoint, quelques minutes après. Cela lui fait bizarre, d’aller s’asseoir au comptoir du bar, comme une cliente – elle se sent comme une intruse, un imposteur, parmi les quelques clients venus boire juste un verre. Mais Hasan, une fois de plus, sait la mettre à l’aise. Il y parviendrait n’importe où, ou presque. « Je n’en doute pas. » répond-elle, amusée. Et elle rit de plus belle, en écoutant la suite – Hasan qui vend ses talents en matière de vin, Hasan qui fait ses propres louanges. « Je dois admettre que c’est plutôt vrai. Tu choisis bien le vin. » admet-t-elle avec un léger rire. Retrouvant, bien trop vite, ses vieux réflexes. Se sentant si bien, tellement mieux, en compagnie de son ex. Plus qu’elle ne le devrait ; plus qu’elle ne l’aurait voulu. « A quoi on trinque, alors ? » Peut-être que la question est délicate – qu’elle aurait dû l’éviter, Arlo. Peut-être que c’était bête, de dire ça – qu’elle devrait se contenter de boire son verre, manger son dessert, et partir de là.
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Hasan Pravesh
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· Re: (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. Sam 15 Jan - 11:01
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tw: alcool, drogue, accident de voiture, idées suicidaires.
Il n’arrivait pas à se détacher d’Arlo le brun. Quoi qu’il fasse, il fallait croire qu’il revenait toujours vers elle. Il avait du mal à croire au destin, Hasan, mais des fois, c’était comme s’il y avait quelque chose qui le poussait encore et encore vers la blonde. Les sentiments, sans doute. C’était une explication qui tenait la route au moins. Plus qu’une force extérieure et divine qui aurait décidé de les pousser l’un vers l’autre. Il était toujours amoureux d’elle, il tenait à elle, alors forcément, il avait besoin de passer du temps avec elle. C’était ridicule, parce que son cerveau lui disait de l’éviter, de la fuir, même, mais c’était plus fort que lui. Ce serait pourtant mieux pour elle, il le savait bien Hasan. Il n’était pas un type fréquentable. Pas certain de l’avoir vraiment été avant la prison, mais clairement sûr qu’aujourd’hui, il n’était plus qu’une pauvre épave dont on ne pouvait plus tirer grand-chose. un pauvre gars, complètement bousillé par les expériences qu’il avait dû récemment endurer. Peut-être qu’il était trop fragile comme type, que d’autres auraient mieux tenu le coup. De toute façon, il avait toujours été comme ça Hasan. Trop faible disait son père. Trop sensible peut-être. Le fait était qu’il gérait très mal les choses dès que ça n’allait plus et dans le fond, ça faisait longtemps que ça n’allait plus. peut-être depuis la mort de sa mère, peut-être même avant. C’était difficile de trouver le point de départ de tous ces maux.

Ce qu’il savait pour sûr, c’était qu’avec Arlo, il s’était senti mieux. Elle avait été la lumière au bout du tunnel, celle avec qui les problèmes du quotidien semblaient moins lourds à porter. Mais il doutait de représenter la même chose pour elle. Négatif comme il était, il se disait qu’il serait surtout un poids dans sa vie et qu’elle n’avait pas besoin de ça Arlo. Elle ne méritait pas ça. Il était ce gars instable qui ne tournait pas toujours rond. Addict à la drogue, aux soirées alcoolisées. Il prenait tout ce qu’il y avait de plus mauvais comme échappatoire et il se moquait des conséquences. Pas toujours certain que la vie en valait la peine de toute façon. Il était au fond du trou Hasan et ça ne se voyait pas toujours, mais à l’intérieur il était complètement détruit. La mort de sa mère, celle de Mia. L’estime brisée par son père. Y avait probablement plus rien à sauver là-dedans. Alors il devrait lui foutre la paix à Arlo. Pourtant, il n’avait pas résisté ce soir. Oubliant ses plans d’aller se flinguer un peu plus la tronche, pour finalement rester dans cet hôtel maudit, avec elle. « Presque. » Il haussa les épaules. Non, il n’avait pas réponse à tout, loin de là. Il savait juste comment tourner les choses à son avantage. La blonde était partie se changer avant de le rejoindre au comptoir du bar. « Je te l’avais dit. » Il commenta, un sourire aux lèvres. Il choisissait bien le vin, enfin une qualité qu’on pouvait lui attribuer. Probablement pas la meilleure. Peut-être la seule pourtant. D’après lui en tout cas et son égo, écrasé par son père depuis sa plus tendre enfance. « Est-ce qu’il y a toujours besoin d’une raison pour trinquer pour pouvoir boire ? » Sans doute pas, puisqu’il en passait, du temps à picoler - rarement du vin de cette qualité cela-dit - et il ne trinquait clairement pas avant de se bourrer la tronche. « Mais je suppose qu’on peut lever nos verres aux cuisiniers, pour leurs merveilleux desserts. » C’était une bonne raison ça non ? Un truc bien à quoi trinquer. Parce que ce n’était pas en fouillant dans sa vie personnelle qu’on pourrait trouver quelque chose de bien à célébrer. Peut-être dans celle d’Arlo. Il n’en savait rien, après tout, il ne savait plus grand-chose de sa vie, puisqu’il était devenu son ex. Pas vraiment de son plein gré, mais plutôt par la force des choses. Parce que la vie était mal foutue sans doute. Mais sans doute que c’était mieux ainsi. C’était clairement plus facile de s’en convaincre quand elle n’était pas en face de lui, parce qu’Arlo, elle lui manquait quand même beaucoup.



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Arlo Mansfield
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Arlo Mansfield
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· Re: (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. Dim 16 Jan - 19:46
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tw : alcool, accident de voiture, homicide involontaire.
Peut-être qu’elle devrait quand même lui en vouloir, faute de le détester. Peut-être qu’elle devrait garder ses distances, ne pas lui laisser tout cet espace, lui accorder tant de place, dans sa tête autant que dans son cœur. Mais elle n’y arrive pas, Arlo. C’est plus fort qu’elle. Et puis, est-ce que Hasan est quelqu’un de si mauvais, pour finir ? Il n’a pas vraiment voulu partir, il n’a pas voulu la ghoster, il ne s’en est pas tout à fait allé de son plein gré. C’était, à vrai dire, indépendant de sa volonté. Lui, il aurait préféré rester là, dans les Hamptons – ou plutôt, mettre en action les plans qu’ils faisaient, les rêves qu’ils avaient. Vivre ensemble, à New York, quand Arlo aurait fini ses études – et continuer de rêver, de refaire le monde, de vivre d’amour et d’art, encore et encore. C’était beau, cela faisait rêver, c’était eux, et personne d’autre. Mais ce n’était peut-être que de jolis rêves sans fondement, que des illusions qui ne quitteraient pas leur imagination. Parce que tout s’est brisé, il y a un an. Hasan a disparu, et même si elle sait pourquoi maintenant, son retour ne résout pas tout – pas pour le moment.

Hasan n’est pas donc pas un illustre connard. En revanche, il a passé la dernière année en prison. A pris le volant après avoir bu de l’alcool, et a ôté la vie d’une autre personne. La vérité est-elle plus belle, alors ? Non, elle le sait, Arlo. La vérité, qu’il a voulu lui cacher, n’est pas bonne à raconter. Mais elle reste convaincue que ce n’est pas vraiment lui, Arlo. Qu’elle le connaît. Qu’elle sait comment il est. Elle s’imagine qu’il est bouffé par la culpabilité, et l’autre fois, elle a déjà pu le constater.
Alors peut-être qu’elle pourrait l’aider à aller mieux, non ?
Peut-être que ce serait mieux, à deux.
Que ce serait plus simple.
Ce serait comme avant.
Avant.

Malgré elle, elle y croit, sans se l’avouer. Malgré elle, quelques fois, son esprit divague vers ces idées-là. Elle n’arrive pas à prendre ses distances et ne sait pas si elle devrait essayer encore. Refuse à voir Hasan comme quelqu’un de nocif. Alors, aisément, elle se laisse convaincre à rester, après la fin de son service. Juste le temps de boire un verre, de manger un petit dessert, et puis voilà. Et après, quoi ? Elle reprendra sa route, il reprendra la sienne – jusqu’à ce que leurs mondes entrent encore en collision, comme ils le font constamment. Comme une évidence. Un instant, elle songe à ce que diront peut-être Kinsley et Jo, quand elles sauront – si elles finissent par savoir. Rien ne l’oblige à le raconter, après tout – sauf si elle en éprouve le besoin. Mais de toute façon, qu’importe ? Ce n’est qu’un verre et un dessert. Après, elle s’en ira. « Mais je le savais déjà. » répond-elle en riant doucement, à propos du vin. Elle le savait, parce qu’ils ont été ensemble, parce que ce n’était pas du vent, pas du flan, parce que c’était sérieux, parce qu’ils étaient amoureux. Parce qu’ils se connaissaient par cœur et que, bien qu’un an ait passé, ils n’ont pas tellement changé. Ces quelques mots sont peut-être un dérapage incontrôlé dans le passé. Mais elle n’a plus l’impression, Arlo, que ce soit un tabou. Il y a eu un eux, qui l’a rendue véritablement heureuse, qui lui manque encore. « Non, pas toujours. Mais rien ne nous empêche d’en trouver une. » Elle hausse les épaules, Arlo. Fidèle à elle-même, elle voit toujours le verre à moitié plein. Ne veut relever que le positif, même des moments les plus infimes. Finalement, c’est Hasan qui en trouve une, de raison pour lever son verre. « Je trouve que c’est une très bonne raison. Aux cuisiniers et à leurs merveilleux desserts alors, même si on a déjà commencé à boire. » fait-elle en grimaçant, mais en levant tout de même son verre pour trinquer avec Hasan. Son sourire ne quitte pas ses lèvres, elle laisse même échapper un nouveau rire, Arlo. Dans sa poitrine, son cœur saute dans tous les sens, mais il ne bat plus aussi douloureusement. Non, malgré elle, elle se sent beaucoup trop bien grâce à la présence de Hasan – alors qu’elle ne devrait peut-être pas. « C’est vrai qu’ils sont bons, ces desserts. » commente-t-elle, en avalant une deuxième bouchée du mets, puis une nouvelle gorgée de vin. Il n’y a pas à dire, c’est bien meilleur que ce qu’elle aurait pu manger en rentrant chez elle, à la colocation. « C’est quoi tes plans, alors, ce soir ? » demande-t-elle, comme ça, gardant son regard posé sur son assiette. Parce qu’il avait des plans, Hasan, pas vrai ? Elle en est certaine. Elle a bien compris que maintenant, il passait sa vie dehors, à se mettre la tête à l’envers. Pour oublier.
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Hasan Pravesh
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Hasan Pravesh
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pseudo : sweet poison (anaïs).
pronom irl : elle.
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faceclaim : (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. UwEE5zj7_o
age : vingt-cinq ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-cinq ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
orientation : pansexuel, aime les gens, ce qu'ils sont, pas leur genre, c'est juste une étiquette dont il se fiche. Pas totalement assumé, petit secret bien à lui qui, il espère ne viendra pas aux oreilles de son père ; serait bien capable de gâcher ça.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
habitation : suite de luxe au roundtree, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Manhattan et un atelier de peinture dans les hamptons dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
pronom ig : il.
disponibilités : disponible
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trigger : cruauté animale, inceste, viol, scène de sexe explicite.
warning : drogue, accident de voiture, abus d'alcool, prison, deuil, cancer, dépression, automutilation

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· Re: (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. Dim 23 Jan - 21:42
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tw: alcool, drogue, accident de voiture, idées suicidaires.
Ils avaient des plans, Arlo et lui, des projets pour un avenir qu’ils avaient voulu construire ensemble. Des rêves, plus que des projets peut-être. Il n’en savait rien Hasan. Il ne savait pas s’ils auraient vraiment pu avoir cette vie dont ils avaient parlé ensemble. Mais ça avait été agréable de penser à tout ça, de prévoir tout ça, même sans savoir où est-ce que ça allait pouvoir les mener. Il avait aimé ça, Hasan, le simple fait de pouvoir rêver à ses côtés. Il avait apprécié de pouvoir s’imaginer une vie meilleure avec Arlo et il aurait aimé que ça puisse être possible. Il aurait aimé avoir tout ça avec elle. Il aurait aimé essayer, au moins. Malheureusement pour lui, pour eux, même, les choses ne s’étaient pas passées comme prévues. Il avait suffit d’un soir à faire n’importe quoi et il s’était retrouvé en prison, bien loin des rêves qu’il avait pu construire avec la blonde. La prison avait été son enfer et même maintenant qu’il était libre, il n’était pas forcément en meilleur état qu’il n’avait été là-bas. Il était ressorti de là complètement dévasté et le temps qui passait n’aidait pas beaucoup, bien au contraire. Il était en train de se détruire à petit feu le brun. Alors même s’il était libre, les projets qu’il avait eu avec Arlo, ils n’étaient plus possibles. Il ne pourrait jamais partir ensemble à New-York. Il ne pouvait pas être avec elle de toute façon. Il avait bien trop peur de l'entraîner dans sa chute et de la détruire elle aussi.

Il aurait dû tracer sa route alors. Ne pas s’attarder ici avec elle. Ne pas l’inviter au bar. Pourtant il l’avait fait. Il l’avait invitée à prendre un verre en dégustant des gâteaux qui étaient restés en cuisine. C’était sans doute une erreur qu’il allait finir pas regretter. Il s’en voudrait bien, à un moment où à un autre. Mais les regrets, ils n’étaient pas pour ce soir de toute évidence. Plus tard, sans doute, mais pour le moment, tout ce qu’il voulait, c’était un moment avec la blonde et un bon verre de vin. Peut-être un bon moyen de se plonger de nouveau dans des rêves complètement insensés. « Ouais, pas mon plus grand secret. » Il répliqua dans un léger rire. Elle les avait tous connus de toute façon ses secrets la blonde. Leur relation n’avait pas été très longue, mais il s’était confié à elle. Il l’avait laissée lire en lui comme dans un livre ouvert. Maintenant, c’était différent. Il avait des secrets. Il y avait des choses qu’il ne pouvait pas lui dire. Des choses qu’il ne pouvait dire à personne, encore attaché à une promesse faite à son meilleur ami. Promesse qui servait à protéger un ami qui, finalement, semblait bien se moquer de son sort.Tant pis. Il n’arrivait pas à s’en défaire, sans doute plus loyal qu’il ne devrait l’être. « C’est sûr. » Lui, pourtant, il n’était pas habitué à trouver des raisons de trinquer avant de boire. Trinquer à quoi de toute façon ? A sa misérable vie. Quelle belle raison de trinquer. Aux cuisiniers, c’était mieux, autant reconnaître un peu leur talent. « Ouais, ils le méritent. » Ils avaient déjà commencé à boire, mais tant pis, ils trinquèrent  quand même. Mieux valait tard que jamais après tout. Quoi que dans le fond, ça lui importait peu, de trinquer. « C’est clair. » Il répliqua après avoir pris une bouchée du fameux dessert. Ils étaient bons, tout l’était ici. Il pouvait bien critiquer l’hôtel, Hasan, mais il fallait bien reconnaître que la cuisine y était vraiment bonne. Il lâcha un léger rire à la question de la blonde, pourtant, ça n’avait rien d’amusant. « Je pourrais te dire que j’avais prévu de manger et puis de retourner dans ma suite lire un bon bouquin, mais je crois pas que tu me croirais. » Non, elle n’en croirait rien. Ses plans étaient bien différents de ça et assez évident pour qu’elle devine sans qu’il n’en dise rien. « Et toi ? » Il demanda, retournant la question, histoire de ne pas avoir vraiment à répondre. A quoi bon ? Elle savait ce qu’il avait prévu et il n’avait pas envie de parler de ça. Il préférait parler d’elle le brun, de sa vie à elle qui était sans doute, beaucoup moins pathétique que la sienne.




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Arlo Mansfield
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Arlo Mansfield
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multicomptes : aina.
faceclaim : (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. 527b88fbd679196ed9969129d2cc037ff9dce45b
age : vingt-quatre ans.
statut civil : célibataire, enamourée d'un gosse de riche qui s'est bien fichu d'elle.
orientation : bisexuelle.
occupation : serveuse au restaurant de l'hôtel The Roundtree, en attendant de trouver un premier emploi dans sa branche, après des études en histoire de l'art.
habitation : en colocation, à sag harbor.
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nbre de mots : 500/1000, selon le temps.
fréquence rp : 2-3 semaines pour répondre.
disponibilités : dispo (3/6).
— rps en cours.
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— rps terminés.
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trigger : inceste, cruauté animale, violence infantile.
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· Re: (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. Mar 25 Jan - 19:43
and maybe I'm just not good enough at all to feel your love
(@Hasan Pravesh)

tw : alcool, accident de voiture.
Peut-être que tout était allé trop vite, dans cette histoire. Du début à la fin. Peut-être qu’ils étaient allés trop vite, Hasan et Arlo. Ils s’étaient connus au début de l’été, et à la fin, c’était déjà terminé. Pour autant, ils ne s’étaient pas oubliés. Mais peut-être s’étaient-ils aimés si vite, que c’était fini avant même de commencer. Pourtant, on n’arrête pas le feeling. C’est ce qu’elle s’était dit, Arlo. Dans le fond, elle ne s’était pas posé de questions, tant, entre eux, c’était une évidence. C’était simple, naturel – il n'y avait pas à tergiverser, pas à s’interroger, d’ailleurs, elle ne l’avait jamais vraiment fait. Elle avait éprouvé ce tourbillon si étourdissant d’émotions, elle était passée du rire aux larmes en un claquement de doigts, de la joie au manque, de la tristesse à l’amour le plus intense – elle avait ressenti les sentiments les plus profonds, les fameux papillons dans le ventre, elle en avait perdu l’appétit, puis le sommeil. Elle avait traversé toutes les étapes, mais vite, très vite, comme s’il n’y avait pas de temps à perdre – sans doute parce qu’Arlo, elle devait repartir à la fin de l’été. Alors, quelque part, leur temps était compté. Et en même temps, avec Hasan, ils s’étaient si rapidement mis à faire des projets, à prévoir de se voir à New-York – ils auraient pu le faire, il aurait pu venir, quand il le voulait dans le fond. Tout serait plus simple quand elle aurait terminé ses études, trouvé un emploi – mais voilà, ils s’y voyaient déjà. Auraient-ils dû ralentir, pour amortir un éventuel choc ? Elle ne l’avait pas pensé, Arlo. Pas une seule seconde. Elle n’imaginait pas d’accident, dans un parcours parfait, rectiligne, sans accroc.
Et pourtant.

Elle y a repensé, tant de fois, Arlo. Elle s’est demandé, pour de vrai, s’ils étaient bien allés trop vite – si quelque chose, peut-être, avait fait peur à Hasan. La confirmation de cette impression d’être allés trop vite, elle est arrivée pour de bon avec la découverte d’une grossesse absolument accidentelle. Ce n’était évidemment pas au programme, ce n’était pas dans ses priorités, cela ne faisait partie d’aucun de leurs projets – trop jeunes, encore, pour y penser, pour à ce point se projeter. Ils n’en étaient pas là, et elle ignorait, Arlo, s’ils auraient pu l’être un jour. Mais maintenant, cela n’a plus d’importance, plus d’intérêt. Maintenant, c’est trop tard.
Mais il est réapparu, Hasan. Et, depuis quelques temps, il se laisse approcher. Elle sent bien qu’il ne lui dit pas tout – mais il lui parle. Et elle, elle se sent bête, stupide, un brin naïve, à lui faire confiance. Elle a l’impression de se comporter comme une ado, les yeux brillants, buvant presque ses paroles. Même s’il a ses raisons pour avoir disparu si soudainement et si longtemps, elle ne devrait peut-être pas lui pardonner comme cela, en un claquement de doigts. Peut-être ; elle n’en sait rien. Elle écoute peut-être un peu trop son cœur, Arlo. Et bientôt, la voilà, en train de boire un verre de vin avec son ex, tout en mangeant un dessert – qui ne sera sans doute pas suffisant, pour éponger, combler l’alcool dans son estomac pas assez rempli. Tant pis. « Sans doute pas. » En réalité, elle croit, malgré tout, malgré cette année sans nouvelles, malgré les maux, la distance, le connaître encore mieux que personne. Ses secrets, elle les connaît – pas tous, cependant, mais cela, elle l’ignore, Arlo. Elle ne sait pas ce que Hasan cache, non pas seulement à elle, mais aussi à tout le monde, à propos de ce fameux accident. Et ce n’est pas le moment d’en parler ; le cœur est trop à la fête, pour le moment. Preuve en est qu’ils se retrouvent à trinquer, sans attendre, et sur un prétexte, très certainement. « Et ils sont sympas, en plus. » Elle le sait, Arlo, parce qu’elle les croise beaucoup au quotidien, après tout. Parce que parfois, pendant une pause, ou bien entre deux services, ils prennent le temps de discuter, un peu. Autant que possible, dans le temps qui leur est imparti. Mais pour une fois, elle prend la place de la cliente, grâce à Hasan, et ce n’est pas désagréable. Elle avale une nouvelle bouchée de gâteau, enchaîne peut-être trop vite avec une gorgée de vin – qu’importe. Elle aime être là. Sans grande surprise. Et elle n’a pas envie que ce moment se finisse. Pas envie que Hasan parte refaire ce qu’il s’apprêtait à faire – d’ailleurs, il le dit lui-même, sa soirée ne promettait pas d’être tranquille. « Non, c’est vrai ? » répond-elle en faisant mine d’être étonnée, avant de lâcher un rire. Elle a l’impression de le retrouver, de les retrouver – et bon sang, cela lui avait cruellement manqué. « Je retarde un peu tes plans, alors. » Et elle ne s’en veut pas le moins du monde, à vrai dire – tant elle rêve d’avoir son attention. Rêve qu’il reste ici, avec elle. « Moi, rien de spécial. Je vais probablement rentrer, boire une soupe, me coucher et prier pour que mes colocs ne soient pas trop bruyants. Un peu pathétique, comme soirée. » Elle lâche un rire amer. Rien de spécial. Ses soirées et ses nuits sont moins belles, depuis que Hasan n’en fait plus partie.
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Hasan Pravesh
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occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
habitation : suite de luxe au roundtree, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Manhattan et un atelier de peinture dans les hamptons dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
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· Re: (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. Dim 30 Jan - 21:06
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tw: alcool, drogue, accident de voiture, idées suicidaires.
Il n’avait pas l’impression d’être très fréquentable Hasan. Il avait au moins conscience qu’il avait plein de problème ces derniers temps. Il en avait toujours eu, mais depuis l’accident et la prison, c’était pire. Y avait plein de choses qui n’allaient pas dans sa vie, trop de maux qu’il n’arrivait pas à gérer et qui le poussait à gérer sa vie de la mauvaise façon. Il avait conscience de tout ça Hasan, pas du genre à se perdre dans le déni, il savait que ça ne tournait pas rond chez lui, mais ce n’était pas suffisant pour aller mieux. Il ne savait même pas si ça irait mieux un jour, parce qu’il n’avait pas la moindre idée de comment faire pour se débarrasser des idées noires et de tout le mal-être qu’il pouvait ressentir au quotidien. Il ne savait pas comment s’en sortir le brun. Voir un psy, de toute évidence, ce n’était pas la solution miracle, ce n’était pas ça qui avait réglé l’ensemble de ses problèmes. Il y avait encore du boulot à faire et le chemin s’annonçait long et semé d’embuches. Alors clairement, il n’était pas en mesure de se lancer dans une histoire. Il aurait aimé pourtant retrouver Arlo comme il l’avait quittée, reprendre leur histoire là où ils s’étaient arrêtés, parce que la blonde, elle lui avait apporté beaucoup quand ils avaient été ensemble. Mais les choses étaient tellement compliquées aujourd’hui, qu’il avait l’impression qu’il n’avait rien de bon à lui apporter. Ni à elle, ni à personne d’autre d’ailleurs.

Il tenait à Arlo. Il l’aimait encore. Alors il n’avait pas envie de l'entraîner avec lui dans sa chute. Il s’était dit qu’il était plus sage de rester loin d’elle. Il avait cru que ce serait mieux qu’ils ne se revoient pas. Mais la vie en avait décidé autrement. Malgré ce qu’ils avaient pu se dire, Arlo, elle n’était pas à New-York. Elle était encore dans les Hamptons, elle travaillait dans l’hôtel des Pravesh, alors forcément, ils avaient été destinés à se retrouver. En prime, elle ne semblait pas le détester comme elle aurait dû le faire. Ça compliquait les choses, évidemment. Il aurait dû la fuir, rester le plus loin possible d’elle, mais c’était raté, de toute évidence, puisqu’il se retrouvait au bar de l’hôtel avec elle, un verre de vin et des gâteaux pour accompagner ce début de soirée. Clairement il ne pouvait plus fuir maintenant. Il n’en avait plus envie. La réalité, elle leur reviendrait en pleine face, mais plus tard. Il esquissa un sourire, suite à la remarque de la blonde. Non, pas son plus grand secret, loin de là. Pourtant, il en avait des secrets, mais rien qu’il ne puisse lui dire. C’était le principe des secrets après tout, ça ne se révélait pas. « Ouais, c’est vrai. » Il connaissait un peu les cuisiniers, puisqu’il venait souvent chercher des restes dans les cuisines, alors il prenait le temps de leur parler. La plupart était plutôt cool. Il avala une bouchée de gâteau, puis une gorgée de vin, définitivement pas le genre de mélange qu’il avait prévu, à la base. « Surprenant hein ? On aurait facilement pu penser que j’allais lire un peu de philo, une tisane dans les mains, avant d’aller dormir. » Pas son genre. Il lisait quand même pas mal, mais clairement ces derniers temps, ses soirées se passaient rarement comme ça. La tisane laissait place à l’alcool qui était accompagné des drogues de fête. Il se couchait tard ou pas du tout, se mettait dans de sales état. Un rythme de vie qui n’avait clairement rien de bon. Il haussa les épaules après la réplique d’Arlo. « Tant pis. » Ou tant mieux, dans le fond. Ça lui évitera peut-être quelques conneries. Il écouta Arlo, avant de lâcher un léger rire. « De la soupe après des gâteaux. De la soupe tout court. Ça t’a fait quel âge déjà, en décembre ? Quatre-vingt-treize ou quatre-vingt-quatorze ? Je me souviens plus. » Il fit mine de réfléchir, avant de rigoler. Non, franchement, il ne pouvait pas la laisser avec des plans pareils. Les siens n’étaient pas mieux clairement, mais il devait bien y avoir un entre deux entre la soirée de défonce et celle de la grand-mère. « Laisse-moi une chance de te ramener dans le monde des jeunes. » Il n’allait pas l’emmener à la rave party qu’il avait prévue à la base, mais il pouvait bien trouver quelque-chose, même sans quitter l’hôtel dans le fond, qui serait mieux qu’une soupe et au lit. Il tenait vraiment trop à elle pour la laisser prendre des rides avant l’heure. Elle méritait mieux que ça, quand même, Arlo.


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Arlo Mansfield
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Arlo Mansfield
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· Re: (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. Lun 31 Jan - 19:14
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(@Hasan Pravesh)

tw : alcool.
Il n’a pas suffi de grand-chose. Elle n’a pas été difficile à convaincre. Pas longue à pardonner, sans doute – quand bien même tout n’est pas réglé, ni oublié. Il est encore des maux, des peines, des regrets et des incompréhensions, une certaine frustration, qui subsistent dans sa tête et son cœur. Elle a encore besoin d’explications, un complément d’informations, que Hasan ne lui a pas donné pour le moment. Mais elle repousse tout cela volontiers à plus tard, Arlo. Peut-être que ce n’est pas bon, qu’elle reste ainsi dans son déni – mais c’est ce qu’elle, elle a choisi. Pour se protéger un peu. Pour se baigner encore un peu d’illusions. Fuir la réalité le plus longtemps. Parce qu’elle se doute, de toute façon, que tout cela n’est que de courte durée – qu’à un moment ou l’autre, la réalité, la vérité, viendront les rattraper. Il n’est peut-être pas parti de son plein gré, Hasan, mais il n’est pas non plus revenu – et c’est bien cela, le problème. C’est ce qui lui reste en travers de la gorge, à la blonde. Parce que, selon elle, cela montre, signifie, autre chose : que cela ne pourrait pas fonctionner, de toute façon. Parfois, il ne suffit pas de s’aimer pour être heureux, pour avoir son happy-end comme dans les films ou les bouquins.

Mais, voilà.
Il n’a pas suffi de grand-chose.
Pour qu’elle lui accorde tout son intérêt. Lui dédie toutes ses pensées. Et pour qu’elle envoie valser tous ses possibles plans de la soirée.
Ils n’étaient, à vrai dire, pas si incroyables, pas particuliers. Mais ses plans, aussi banals fussent-ils, ne comprenaient pas Hasan. Pourtant, la voilà maintenant, Arlo, assise au comptoir du bar du restaurant où elle travaille, avec lui. Comme avant. Presque comme avant. Parce qu’ils ne sont plus ensemble. Mais dans le fond, en cet instant précis, cela n’a pas d’importance. De toute manière, elle ne sait pas trop à quoi ils jouent, depuis quelques temps. Ils ne sont pas amis, mais ils ne sont aussi rien de plus. Elle l’a accompagné à son rendez-vous chez le psy. Et avant cela, elle l’a raccompagné jusqu’à chez lui. Mais c’est tout. Et en même temps, c’est déjà beaucoup.
Elle n’a pas envie de bouger de là, Arlo. Préfère ne pas penser, pour l’instant, au moment où elle devra partir. En attendant, elle goûte sa chance, profite. Ce sera de courte durée, elle le sait. Comme Hasan le confirme : il a d’autres projets, pour sa soirée. Elle, elle ne fait que les retarder. « Mais oui, a normal day in Hasan’s life. » le taquine-t-elle alors, sourire en coin. Elle retarde ses plans – qui n’incluent évidemment pas philo et tisane –, mais il n’a pas l’air d’en souffrir terriblement. De toute façon, s’il n’avait pas eu envie de passer un moment avec elle, il ne lui aurait pas proposé de rester manger un dessert, en buvant un verre de vin. C’est bien ce qui prouve qu’il y a ce truc, dans l’air. Cette ambiguïté qu’ils évitent encore, plus ou moins, n’y faisant en tout cas pas référence. Mais c’est là. Elle ne sait pas depuis quand. Mais c’est juste évident ; c’est là, constamment. La complicité, les taquineries, presque comme avant. Comme quand il se moque ouvertement d’elle, avec sa soupe et ses plans – visiblement – de grand-mère. « Hé, j’ai pas vraiment mangé avant, moi. » rétorque-t-elle, faisant la moue, avant qu’un sourire amusé ne vienne gâcher le tout – il faut dire qu’elle n’était pas crédible, à faire ainsi, soudainement, la tête. « C’était quatre-vingt quinze et je suis outrée que tu ne t’en rappelles même pas. » On est loin des cris, des reproches, de l’aigreur, de leurs retrouvailles. A les voir, comme cela, on douterait peut-être presque du fait qu’ils ne sont plus ensemble. Parce qu’il y a les regards brillants, les sourires un peu trop grands. D’ailleurs, elle se perd un instant dans son regard, Arlo, quand il lui demande de lui laisser une chance de la ramener dans le monde des jeunes. « J’suis tant que ça un cas désespéré ? » répond-elle, en faisant mine d’être catastrophée par sa soi-disant vieillesse prématurée. « Okay, tu as une chance et je suis curieuse de savoir ce que c’est. Mais j’espère que t’as pas prévu d’me faire sortir toute la nuit et de me faire boire à outrance, parce qu’on est en plein milieu de la semaine et me taper une gueule de bois au boulot, c’est plus d’mon âge. » plaisante-t-elle en riant de plus belle, avant d’avaler encore quelques bouchées de son gâteau. Sans oublier son verre de vin, bien évidemment, qui descend plus vite qu’elle ne s’en rend compte.
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Hasan Pravesh
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Hasan Pravesh
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· Re: (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. Mer 9 Fév - 19:47
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-- ft / @Arlo Mansfield
tw: alcool, drogue, accident de voiture, idées suicidaires.
Au fond de lui, il savait qu’il était en train de faire une connerie Hasan, qu’il finirait par le regretter, ou pire, qu’Arlo, finirait par le regretter. Il se savait sur une mauvaise pente le brun. Pris dans un genre de chute libre, pas certain de pouvoir s’en relever. Au moins, il n’était pas complètement dans le déni, à se dire que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Non, il savait qu’il se noyait dans l’alcool, dans la drogue, uniquement pour faire taire les maux qu’il supportait à longueur de temps. Il savait que s’il avait du mal à fermer l'œil la nuit, c’était parce qu’il était hanté par des choses qu’il n’arrivait pas à encaisser. Il avait beau souvent prétendre en face des autres - y compris de son psy - que ça allait, il savait que ce n’était pas le cas. Probablement que les autres - au moins son psy, c’était son job quand même - devaient bien en avoir conscience. Ça faisait des années, dans le fond, que plus rien n’allait. avant même l’accident qui avait coûté la vie de Mia. C’était ancré en lui depuis son plus jeune âge et ça avait complètement explosé au moment où sa mère était morte. Des années qu’il se traînait ce mal-être, sans vraiment essayer de s’en sortir et maintenant, il se demandait s’il en était encore capable.

Ça semblait facile quand il était avec Arlo. Dans ces moments-là, c’était comme si la peine était réduite au silence. Pas complètement disparue, mais juste moins imposante et rien que ça, ça lui faisait beaucoup de bien. Mais est-ce que c’était juste pour la blonde ? Sans doute pas. Ce serait égoïste de l'entraîner avec lui, juste parce qu’il se sentait mieux à ses côtés. Il risquerait de la blesser, encore plus qu’il ne l’avait déjà fait. Il ferait mieux de se tenir à l’écart alors Hasan. Pourtant, ce soir, c’était trop tard. Il ne pouvait plus faire marche arrière. Il n’en avait pas l’envie. Il voulait juste être avec elle. Au moins ce soir. C’était quand même mieux que d’aller boire et se droguer dans une fête de dépravés non ? Il pouvait au moins se rassurer comme ça Hasan. « En effet. » Il lâcha un rire le brun. Non, ses plans étaient bien différent de ça, mais de toute façon, tisane ou alcool, ses plans, ils venaient de changer. Ou d’être retardés, il n’en savait rien. Ceux d’Arlo aussi ils avaient changés et tout comme pour lui, ce n’était pas forcément une mauvaise chose. « Moi non plus, mais c’est pas demain la veille que tu me verras me contenter d’une soupe. » Pas nécessaire une histoire de goût de luxe pour le coup. Niveau nourriture, il n’était pas difficile, clairement. Mais une soupe, ça faisait quand même repas de maison de retraite. Il lâcha un rire à sa réponse. « Mes excuses, toutes ces années, ça commence à être difficile de les retenir. » Heureusement, elle en était loin des quatre-vingt-quinze ans, la blonde. Techniquement, il en était plus proche qu’elle, quand bien même ce n’était pas demain la veille pour lui non plus. Cela dit, son mode de vie à Arlo, il s’en approchait pas mal, de cet âge. Il grimaça suite à sa question, comme pour appuyer le fait que oui, elle était un cas désespéré. Même si ce n’était que de l’humour. « Je ne répondrais pas à cette question, au risque de te vexer. » Il répondit, un sourire aux lèvres. « Je crois que pour rivaliser avec une soupe et au lit, j’ai même pas besoin de te faire quitter l’hôtel. » De toute évidence, le niveau était assez bas pour qu’il n’ait pas besoin de l’emmener à Disney World pour mettre un peu de rythme dans son quotidien. Il était certain de pouvoir trouver quelques trucs sympa à faire ici, après tout, c’était plus ou moins son hôtel, alors il en connaissait les moindre recoins. Il termina son dessert avant d’attraper son verre de vin et de quitter sa place. « Viens, c’est un bar de riches ici, pas un bar de jeunes. » Même lui qui avait grandi dans ce milieu, il pouvait voir la différence. C’était pas l’endroit le plus fun de l’hôtel, il avait déjà quelques idées en stock pour lui faire passer une meilleure soirée que ce qu’elle avait eu de prévu.


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Arlo Mansfield
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Arlo Mansfield
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age : vingt-quatre ans.
statut civil : célibataire, enamourée d'un gosse de riche qui s'est bien fichu d'elle.
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· Re: (arlo), and maybe I'm just not good enough at all to feel your love. Lun 14 Fév - 16:08
and maybe I'm just not good enough at all to feel your love
(@Hasan Pravesh)

tw : alcool.
Il faut toujours qu’elle gravite autour de lui. Comme la Lune autour de la Terre. Comme la Terre autour du Soleil. Elle n’est qu’un petit satellite qui continue de tourner autour de lui, astre lumineux qui file dans le ciel, sans jamais vraiment s’arrêter. Avant de le rencontrer, Arlo, elle n’imaginait pas vraiment que Hasan Pravesh puisse s’intéresser à une petite étoile comme elle. Elle n’imaginait même pas vraiment qu’il puisse la remarquer, elle. Parce qu’ils ne sont pas du même monde, et que même au XXIe siècle, cela a toujours de l’importance. Ils n’ont pas les mêmes amis, après tout. Pas les mêmes habitudes. Pas les mêmes bars et restaurants de prédilection. Pas les mêmes études, pas les mêmes boulots, pas les mêmes vies, tout simplement. Leurs deux univers n’avaient rien pour entrer en collision, trop éloignés, trop différents. Et pourtant.
Un jour, elle s’est ramenée à une fête où elle n’était pas censée aller. Elle n’était pas seule, Arlo, ce soir-là, parce qu’elle était venue avec ses amis. Elle ne sait même plus comment ils avaient trouvé le moyen de se pointer, d’entrer, sans se faire virer – peut-être que tout le monde, déjà, était bien trop enivré. Et c’est ainsi, qu’elle avait pénétré dans le monde de Hasan. Ainsi, qu’elle l’avait rencontré, puis appris à le connaître. Il était entré dans sa vie, comme un astéroïde, une comète même, venue s’enfoncer directement dans son cœur.

Il y a laissé comme une marque indélébile.
Le fossé creusé, en tout cas, n’a pas pu être bouché.

Et la voilà encore, Arlo, qui reste auprès de lui. Désespérée, désespérante peut-être – selon elle –, mais tant pis. Comme n’importe qui, elle a besoin de sa vitamine D, et le soleil, pour elle, c’est lui. Même quand il va au plus mal. Même quand il n’a plus foi en grand-chose. Même dans ses moments-là, elle continue de graviter autour de lui, Arlo. De prendre ses maux, en plus des siens. D’être mal pour lui.
Cela n’a pas l’air d’être le cas, ce soir. Il n’a pas l’air au bord du gouffre. Il reste manger un dessert en buvant un verre de vin, avec elle. L’espace d’un instant, Arlo, elle a l’impression que tout est presque comme avant. « Et qu’est-ce que tu manges alors, quand t’as la flemme de cuisiner et pas trop d’appétit ? » rétorque-t-elle, sourire en coin. Dans le fond, elle a bien compris ce qu’il voulait dire, Hasan. Elle a retenu la leçon : elle abuse avec sa soupe, elle a l’air d’une vieille comme cela. « J’sais pas si je les accepte, tes excuses. » Et pourtant, cela se voit, qu’elle n'est pas sérieuse, Arlo. Non, loin de là, même. Elle se retrouve beaucoup trop, au contact de Hasan. Elle a l’impression de les retrouver, eux. L’impression que c’est comme avant. Qu’elle a oublié son absence, son emprisonnement, et tous les regrets, les reproches, qu’elle peut lui porter, encore. Peut-être n’a-t-elle plus assez de force, pour être rancunière. Elle aussi, elle veut de la douceur. Hasan lui manque, voilà tout – et c’est bien assez douloureux, pour qu’elle ait besoin d’en rajouter une couche. Peut-être devrait-elle se méfier, prendre ses distances, mais quand il lui demande de lui laisser une chance de la « ramener dans le monde des jeunes », elle ne refuse pas, Arlo. Elle n’a pas envie qu’il s’éloigne, qu’ils repartent faire leur vie, chacun dans leur coin. « Cette réponse me vexe déjà. » Non, en vrai, il n’en est rien. Cela se voit à son sourire, à ses rires, à sa mine. « Je sais pas pourquoi, je sens que je vais en entendre parler jusqu’à la fin de mes jours. » Il continuera de se moquer d’elle, avec sa soupe, soi-disant digne d’une vieille. Elle ne proteste pas, en tout cas, Arlo. Elle aussi, elle se hâte de finir son dessert, l’imitant, et quand il se lève, avec son verre, elle le suit. « On va où, alors ? » demande-t-elle, intriguée, avant de lâcher un rire. « Parce qu’aux dernières nouvelles, y’a pas d’autre bar dans cet hôtel. » Elle est curieuse, maintenant. Mais surtout, elle a le cœur battant. L’impression qu’il va finir par quitter sa poitrine, tant il bat de façon intense. C’est l’effet que Hasan lui faisait, et lui fait toujours. Il continue de la mettre complètement sens dessus dessous.
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